N’en jetez plus

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Depuis le décès de Jacques Chirac, on n’entend que des paroles dytirambiques et des regrets sur sa disparition. C’est bien connu, il faut qu’une personne soit morte, pour qu’on ne lui trouve que des qualités, alors que de son vivant, elle suscitait des reproches , justifiés ou non.

Il en est ainsi, pour cet ancien président de la République, qui avait le mérite d’être sympathique, d’avoir une belle prestance, la parole facile et de la faconde, mais est-ce suffisant pour devenir un grand chef d’ e tat, hormis par la taille ?

On dit, qu’il aimait la France et les français, contrairement à Macron qui ne donne pas du tout cette impression. Mais les paroles de Chirac étaient elles toujours en adéquation avec ses prises de position ?

A l’époque, il était appelé par ses contestataires, « super menteur ». On peut en dire autant d’ailleurs de la majorité des hommes politiques. Quoi qu’il en soit, son illusionnisme n’a jamais dépassé celui  de notre président,( par défaut), actuel.

Il a laissé certes, un bilan positif sur un seul coté de l’échiquier, par exemple, son refus de suivre les américains dans la guerre d’Irak. Il a eu le courage de s’attaquer au voile islamique à l’école, et il a crée le SAMU social. Avec d’autres mesures d’ordre sociétal, peut être, de moindre importance.

Mais il laissé aussi un bilan plus contestable :

Comme le Traité de Barcelone, signé en 1973 et ratifié à Strasbourg. Il est aussi co-responsable, avec Giscard du funeste Regroupement familial. Il a refusé le débat avec JMLP, dans l’entre deux tours, en 2002, donnant ainsi des gages à la gauche. Il a fait élire Mitterrand, en 1981, en demandant aux militants RPR de voter pour lui, et repris les essais nucléaires à Mururoa. En 2005, il n’a pas voulu, par crainte de soulèvement de toute la communauté musulmane, employer la force, et au besoin l’armée pour juguler les émeutes de banlieue, qui ont ainsi duré plus longtemps avec des gros dégâts afférents.

On lui doit aussi, un musée de l’immigration, qui est aussi, une sorte de promotion de l’immigration extra-européenne ; alors qu’au fond de lui même, il en rejetait l’idée. On se souvient de ces mots: « Le bruit et l’odeur… » Là aussi, il s’agissait de plaire à l’opposition de gauche.

Il a pris le parti du Kossovo musulman, où s’en est suivi le bombardement traitre et injuste des anciens amis et alliés serbes, pour le résultat que l’on connait.

Il a supprimé la conscription, sans envisager qu’un jour prochain le service national serait peut être indispensable pour aider une armée de métier à combattre un ennemi de l’intérieur.

Faute de convictions, il a joué au Roi feignant devant des réformes qui ne méritaient pas d’attendre, ou par peur des médias et de son opposition.

Il a beaucoup profité des largesses de notre Monarchie républicaine, en frais de bouche et voyages. De Rugy doit quelques fois, se sentir injustement traité, lui qui pourtant ne s’est pas privé de caviar et de langoustes. Mais il s’est toujours tiré d’affaires par un revers de main et son néologisme devenu célèbre: « Abracadabrantesque ».

On attendait de lui une politique du gaulliste qu’il se prétendait. En fait, il était plutôt un radical socialiste, tout en manoeuvrant en opportuniste et pragmatique.

Il laisse le souvenir d’un homme politique caméléon, qui ne s’est pas embarrassé de scrupules pour écarter à son profit tous ses concurrents potentiels, y compris ceux de sa mouvance.

Comme tous les présidents avant lui, depuis Georges Pompidou, il est aussi responsable de la situation actuelle que traverse la France.

France Garraud le résume parfaitement :

« Je croyais que Chirac était du marbre, dont on fait des statues. En réalité, il est de la faïence dont on fait les bidets ».

Onyx

Guerre des Droites ou Entente Cordiale ?

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C’est un peu « Je t’aime moi non plus » entre ces partis, car c’est surtout la guerre des égos qui empêche toute conciliation. Et pourtant la droite seule n’arrivera jamais à retrouver une position dominante. Il s’agirait de mettre sous le coude ce qui sépare ces deux formations pour mettre en place une politique commune réunissant tous les patriotes qui veulent sauver le pays de cette décadence endémique. Stopper net l’immigration de peuplement et entamer une remigration rapide des éléments étrangers les plus nocifs. Toutes les sensibilités de droite devraient pouvoir se rassembler.

J’irai même plus loin, car il serait aussi opportun d’aller plus loin et de toucher, par la même occasion des gens restés à gauche mais déçus de son orientation actuelle. Cela afin de former un ensemble cohérent de lutte contre le macronisme qui nous mène tout droit à la dislocation nationale, au profit d’une France devenue une province sans passé ni avenir, dans une Europe déculturée et annexe de l’empire américain et vendue à la finance internationale. Car en fait, la lutte se fait et se fera de plus en plus entre souverainistes et mondialistes en laissant de côté les nations de gauche et de droite.

A Millau, le RN dépasse les 18 %. Dans ce chiffre, on trouve aussi des électeurs qui votaient jusque là PS ou Communiste, mais qui maintenant se sentent plus proches des idées nationales pour un retour à davantage d’ordre et de sécurité. On sait que les Républicains voudraient se reconstituer, mais les divisions existent entre eux. Le Sénateur des LRP Sébastien Meurant a appelé dernièrement dans « l’Incorrect » à un dialogue avec tous les partis de droite. Celui-ci a expliqué vouloir dialoguer avec toutes les tendances « Il faut s’asseoir, discuter avec le RN, voir sur quoi on est d’accord et sur quoi on ne l’est pas ». Sur les questions régaliennes par ex : je ne vais pas vous dire que je m’oppose aux positions défendues par le RN. Ce sont celles que défendait le RPR dans les années 80 ; Evidemment que je les partage.

Pour ce qui est de la ligne Wauquiez, le Président de ce groupe B. Retailleau, a aussitôt pris ses distances, s’opposant à toute possibilité de dialogue avec le parti de Marine Le PEN . Thierry MARIANI, par contre, défendait l’union des Droites pour faire face à MACRON. « Il faut un accord avec le RN » La moitié du parti demandait aussitôt son exclusion . Bien sûr Wauquiez et sa bande disent non au RN mais pas à ses électeurs. Mais vu leur faible popularité, c’est un peu la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf.

Pourtant si les responsables des RP faisaient quelque peu travailler leurs neurones, ils sortiraient de leur obstination stérile et arriveraient à la conclusion que sans accord avec le RN les « En Marche » ont de beaux jours devant eux. La meilleure solution serait que ces deux tendances des Républicains se séparent. Il est inutile de compter sur la soi disant droite tendance Juppé. Un dicton s’avère de plus en plus pertinent « Il y a ceux parmi les politiques qui pensent à la prochaine génération et ceux qui pensent seulement à leur réélection.

Onyx

Remigration : quand la droite comprendra

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Depuis 1976, date de la création du regroupement familial, la droite a toujours eu beaucoup d’idées au sujet de l’immigration. Des idées pour, des idées contre, et la plupart du temps des idées pour-contre. Beaucoup de paroles aussi, de discours et de promesses. Et depuis 45 ans, elle n’a jamais cessé de céder face à la pensée de gauche.

Julien Aubert ou Guillaume Larrivé rivalisent actuellement d’annonces afin de prendre la tête des LR. C’est à qui reprendra telle mesure du RPR jamais appliquée ou prendra l’accent de Pasqua. Mais qui, sinon quelques militants septuagénaires, cocus professionnels depuis le RPR millésime 76, peut encore les prendre au sérieux ? Et puis, surtout, le temps a couru, nous ne sommes plus au XXe siècle. Il ne s’agit plus d’empêcher ce qu’on annonçait alors comme irréparable mais de savoir comment on va pouvoir en sortir. Dans ce contexte, savoir s’il y aura encore des LR en 2025 n’a d’importance que pour les amateurs de catacombes.

L’immigration n’est pas un sujet, c’est le sujet

Le sujet de l’immigration n’est pas un sujet parmi d’autres. Il n’est pas seulement un sujet important. Il est le sujet. En effet, il touche à tous les aspects de la vie d’un peuple, culture, sécurité, souveraineté… et surtout, en fin de course, il pose la question de la vie ou de la mort d’un peuple. Une migration de faible ampleur est un phénomène commun à l’histoire des hommes. Une immigration massive, issue de populations exogènes d’un point de vue civilisationnel, est un phénomène plus rare, mais dont on connait la fin fatale : la disparition du peuple autochtone ou sa libération par la guerre.

Qui veut de cette alternative ? Qui ne préfère pas que le problème soit résolu autrement ? La solution s’appelle Remigration. La Remigration relève du soft power. Elle va à l’encontre de l’hystérisation de la question identitaire créée par la gauche.

Pour être efficace, la Remigration doit reposer sur une analyse correcte de la situation. La distribution automatique des cartes nationales d’identité a créé des millions de Français qui ne vivent pas comme des Français et qui souvent aussi ne partagent aucune des valeurs « républicaines », cet alpha et omega de la vulgate dominante. La Remigration devra donc être précédée d’une mise au clair de cette question. Le droit est au service du politique qui lui-même sert le peuple. Il est temps de le rappeler.

Ils savent mais ne font rien

Nous sommes convaincus que dans leur for intérieur militants et chefs de la droite, LR et assimilés, savent tout cela. Mais ils n’osent l’exprimer, sinon entre eux, car toute leur vie politique est guidée par la terreur que leur inspire la gauche. C’est là une des raisons qui explique leurs échecs électoraux de ces dernières années. Les droite italienne ou autrichienne savent, elles, tenir un discours fort sur l’immigration, puis le traduire en actes une fois au pouvoir.

S’écharper sur les plateaux des chaînes d’infos au sujet de l’AME, c’est mener des combats d’hier. Le problème n’est pas de soigner gratuitement des immigrés illégaux, mais de les laisser entrer et ne pas les expulser aussitôt.

La remigration, un sujet porteur politiquement

Les situations changent, se tendent ; les solutions aussi. La Remigration ouvrirait un boulevard politique à ceux qui oseraient s’en saisir. Dans le champ des idées, la Remigration n’est pas une défense, mais une offensive. La Remigration est également un retour à l’ordre normal des choses. Bref, la Remigration, c’est la paix, l’immigration, c’est la guerre… ou la soumission.

Mais est-elle possible ? Techniquement, oui. Des pays d’Asie ou d’Afrique l’ont mise en œuvre. L’Australie a pris des mesures en ce sens. Mais cette question du possible n’est pas essentielle. Elle n’est qu’un argument de rhétorique pour dire : je suis contre. La vraie question est : la Remigration est-elle nécessaire ? Une large majorité de Français le pense. Pour nous, c’est suffisant.

Laurent Moreau

Qui la manipule ?

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Gréta Thunberg sera t’elle le prochain prix Nobel, pour son action en faveur de la protection de l’environnement ?

Elle vient de porter plainte, contre 5 pays dont la France, pour atteinte à la Convention de l’ONU, sur le droit des enfants; du fait de leur inaction contre le réchauffement. Bien sûr, elle oublie de citer les plus pollueurs, dont les pays émergents.

Mais qui est cette gamine ?

Avec son visage enfantin, à faire de la publicité pour le savon  bébé Cadum, ou le lait Candia pour nourrisson, elle est devenue plus célèbre qu’une actrice de cinéma. Les plus méchants lui prêtent une tête d’enfant attardé, qui serait plus à sa place entre ses gauchos-écolos de parents, ou à la maternelle du quartier.

D’autres, voient une petite peste, qui aurait besoin d’une bonne fessée. Mot d’ailleurs, à ne pas prononcer, car il peut, vous envoyer directement au Tribunal. Emmanuelle Ménard,  en sait quelque chose.

Quoi qu’il en soit, cette écolière se met à jouer dans la cour des grands et se prend au sérieux. Macron, ne fait-il pas pareil ?

Elle apostrophe les chefs d’Etat, leur fait la morale, la bouche rageuse, l’oeil mauvais. Elle se lance dans des prophéties apocalyptiques, que ne démentirait pas l’auteur des 7 Plaies d’Egypte.

Comme Cassandre, elle prononce des oracles. Mais si Cassandre vit que le Cheval de Troie scellait la chute de sa ville,  elle ne put empêcher les Troyens de l’y faire rentrer.

Certes, la protection de l’environnement, est un sujet à prendre au sérieux. Nous croulons sous la pollution et les déchets produits par une industrialisation qui, à présent, prend trop de place. La société mercantile de consommation atteint son apothéose. Pour perdurer, elle gaspille les dernières ressources de la Terre, et la population mondiale ne cesse pas d’augmenter. Mais tous ces écolos politisés, qui ont fait de Greta leur porte parole, disent-ils que cette surpopulation provient surtout du Tiers monde, avec une Afrique qui en 2050 atteindra les 2 milliards d’habitants ou même de l’Asie du Sud Est ?

Parlent ils d’un planning familial pour ces pays ? Pas davantage !

Il est évident, que trop d’humains sur Terre, ça favorise la destruction de l’environnement.

Nous savons, que sur notre planète, les périodes de froid et de réchauffement se succèdent. Peut être, sommes nous dans un début de ce cycle, qui serait aggravé par l’activité humaine, et cette augmentation exponentielle du nombre d’habitants sur Terre. Sans doute, les deux causes sont liées.

Mais Greta crie dans le désert, et la caravane passe. Si l’on est totalement impuissant contre un réchauffement naturel, on ne peut pas faire grand chose contre le résultat de l’activité humaine. A moins d’arrêter tout de suite de consommer.

Ce qui serait possible, peut-être, serait de stopper cette course au profit, cette rapacité des financiers à produire toujours plus, pour l’enrichissement de quelques uns, sans le moindre scrupule quant à la destruction de notre environnement. Comme si nous disposions d’une planète de rechange.

Mais alors, qui manipule cette gamine ? D’où viennent les moyens qui lui servent à voyager ? Je crois que la réponse est d’abord politique !

Alors comme un train peut en cacher un autre; pendant ce temps, on oublie un autre problème, tout aussi vital, tout aussi grave et même davantage à cout terme, c’est l’invasion migratoire de l’Europe et son islamisation. Même si Macron, très malin prendrait quelques petites, très petites mesures afin de rassurer le populo.  Réélection oblige.

On sait aussi, que ce Système financier, promoteur d’un gouvernement mondial est l’organisateur de cette submersion migratoire que nous subissons.

Quoi de mieux, pour faire oublier son plan machiavélique que de parler de protection de la vie et de la Nature, alors qu’il en est le principal destructeur !

Les Chefs d’Etat, Greta, ne sont que des exécutants.

Onyx 

 

La Bataille de Poitiers (732) – Causes et Conséquences Réelles

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Au 8ème siècle, les Arabes n’ont pas d’archers montés : ce sont les Turcs, déferlant des plaines d’Asie au 11e siècle, qui maîtrisent cette technique.

Dihya (dite aussi « la Kahina ») est une reine guerrière berbère. Après plusieurs victoires face aux Arabes, elle meurt au combat dans les Aurès en 703. Il est vraisemblable qu’elle fut Chrétienne. Kahina est aujourd’hui considérée comme une héroïne par les mouvements autonomistes berbères.

Après avoir traversé le détroit de Gibraltar avec son armée, le général Tariq ibn Ziyad aurait brûlé ses navires et déclaré : « La mer est derrière vous, et l’ennemi devant vous. Et vous n’avez, par Dieu, que votre foi et votre courage ! »

Les Califes Omeyyades laissaient une certaine autonomie à leurs généraux. Cependant, même très éloignés de la capitale, ceux-ci doivent rendre des comptes : en 715, Tariq Ibn Ziyad et Moussa Ibn Noçair sont convoqués à Damas pour expliquer leur mésentente durant la conquête de l’Ibérie.

Le « Fraxinet » est un établissement sarrasin  créé vers 890 dans le golfe de Saint-Tropez. Comptoir de commerce et base de départ de raids navals vers l’Italie, il est toléré par les Provençaux jusqu’en 972 : le rapt de Maïeul, abbé de Cluny, pousse le comte Guillaume (dit « le Libérateur ») à mettre fin à cette présence musulmane. Les Sarrasins du Fraxinet sont exterminés lors de la bataille de Tourtour en 973. Le Calife d’Al-Andalous ne réagit pas à cette attaque, souhaitant conserver la paix avec le monde Chrétien.

Comme en témoigne la Chanson de Roland, la rivalité Chrétiens-Musulmans reste teintée de respect aux 7e et 8e siècles. Ce sont les massacres commis par les Turcs au 11e siècle qui déclenchent une haine farouche entre les deux civilisations, atteignant son apogée durant les Croisades.

De nos jours, l’importance de la bataille de Poitiers, voire son existence même, sont remises en question par de nombreux « Historiens » d’extrême-gauche. Leurs arguments sont souvent anachroniques, et altérés par l’ethno-masochisme, la culpabilité post-coloniale et même une Islamophilie flagrante.

Voici un florilège de ce qu’ils avancent  : « La bataille ne fut qu’une escarmouche », « La Bataille n’a jamais eu lieu », « La Bataille est en fait un règlement de compte entre Francs » « Les Arabes ne souhaitaient pas conquérir la Gaule, parce qu’il pleut dans le Nord »…

Après la bataille de Toulouse, Eudes aurait souhaité marier sa fille à Munuza, le chef des dissidents berbères en révolte contre Al-Andalous, et contrôlant une partie de la Septimanie.

Pour nos « historiens » très imaginatifs, ceci est une « tentative de création d’une Europe multiculturelle, avortée à cause de Charles Martel ». C’est vite oublier que la mariée aurait dû se convertir à l’Islam, et que Munuza est finalement massacré, sur ordre d’Abd Al-Rahmane.

A l’inverse, certaines personnalités confirment l’importance de la Bataille en regrettant ouvertement la victoire des Francs. Ainsi J-L Mélenchon affirme que « la victoire de Charles Martel a plongé l’Europe dans les ténèbres du Christianisme pour des siècles ». Adolphe Hitler regrettait également la victoire du Christianisme Franc, celui-ci ayant « ramolli l’esprit guerrier des Germains ».

Ne mettons pas tous les historiens français dans le même panier, certains s’offusquent de ce révisionnisme/négationnisme subi par la bataille de Poitiers. Durant une émission de « C dans l’Air »,  F. d’Almeida, excédé par la disparition de Charles Martel des programmes scolaires obligatoires, déclare : « Poitiers est une date extrêmement importante. Tous les Musulmans du monde savent ce qu’il s’est passé en 732 et le ressentent parfois encore comme une blessure ».

Les Musulmans français semblent en effet ne pas vouloir sortir de l’Histoire : la grande Mosquée de Poitiers, financée en grande partie par le Qatar, a été baptisée « Mosquée du Pavé des Martyrs ».

Prophétisant de nouveaux chocs de civilisations durant le 21ème siècle, le philosophe René Girard alertait le lecteur, dans sa dernière œuvre: « Nous devons entrer dans une pensée du temps où Charles Martel et les Croisades seront plus proches de nous que la Révolution française et l’industrialisation du Second Empire ».

Tamerlan propage la religion de paix et d’amour

Tamerlan

De tous les monstres de l’histoire, aucun n’est plus sanguinaire, d’après ses ennemis que Tamerlan, le  guerrier Tartare qui, au XIVe siècle, bâtit un vaste empire depuis la Chine jusqu’au cœur de l’Asie Mineure. Né près de Samarkande (aujourd’hui en Union soviétique) Tamerlan est passé à l’histoire comme l’un des conquérants les plus brutaux que l’humanité ait connus.

C’est un musulman pratiquant nourri du Coran qui combat sous la bannière du Prophète. Il ne cessera, toute sa vie, de massacrer, de piller et de détruire des villes, Il n’épargne pas plus les musulmans que les chrétiens ou les païens. De 1370 à 1404, 35 années de campagnes, il va bouleverser l’Asie intérieure sans presque jamais connaître la défaite. Il commet partout d’effroyables ravages, fait élever à l’entrée des villes qui ont tenté de lui résister des pyramides de têtes, de mains et de pieds coupés.

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Bien que souvent comparé à Gengiskhan, Tamerlan diffère considérablement du fondateur de l’Empire Mongol, si comme lui il est le plus grand conquérant de son temps, si comme lui il a semé la terreur sur son passage, il n’a pas créé un État viable, ses nombreuses expéditions ont davantage eu le caractère de raids que d’entreprises conquérantes, et son gouvernement n’a rien apporté d’original aux peuples qu’il a soumis… Quoique lui-même épris de savoir et de culture, il n’a pu se concilier les tenants des civilisations traditionnelles d’Asie centrale et d’Asie occidentale. Il a laissé un nom dans l’histoire, pour avoir conduit son armée Turco-Mongole de la Volga à Damas, de Smyrne au Gange et à la Haute-Asie. Mis à part Alexandre le Grand il est le plus grand conquérant, ses armées ont traversé l’Eurasie de Delhi à Moscou, des montagnes de Tien Shan en Asie centrale aux montagnes du Taurus en Anatolie. Dès 1369 il installe sa capitale à Samarkande. Mais par manque d’organisation son œuvre, a disparu avec lui.

Timour (l’Homme de fer), surnommé plus tard Lenk, le nom est dérivé du persan Timur-i lang «Timour le Boiteux » Tamerlan par les Européens au cours du XVIe siècle, est né le 8 avril 1336 à Kesh (la ville verte), au sud de Samarkande, dans une famille d’origine Turque que ses biographes officiels ont prétendu faire descendre de Gengis-khan: en fait, il n’a été associé aux Gengiskhanides que par son mariage en 1397 avec la fille du dernier khan de Djaghataï, Khizir Khodja… La Transoxiane constitue alors une sorte de confédération Turque dans laquelle Taragaï, père de Tamerlan, règne en 1360, la Transoxiane est à nouveau intégrée au Djaghataï par Tughlu.

Comme Gengis Khan,Tamerlan est un dirigeant nomade, mais contrairement à Gengis Khan, il est le premier a avoir fondé sa force sur l’exploitation des populations sédentaires, en héritant d’un système de gouvernement qui peut englober à la fois les populations sédentaires et nomades. Tamerlan a construit un empire puissant et est devenu le dernier des grands chefs nomades. Son armée est perçue comme un énorme conglomérat de peuples comprenant des musulmans, des chrétiens, des Turcs, des Tadjiks, des Arabes, des Géorgiens et des Indiens. Son armée est composée de «Tumen » (habitants des confins de la Russie de Chine et de Corée) ,d’unités militaires prises dans les territoires conquis. Les chefs sont choisis dans sa famille et dans les tribus fidèles les Barlas, les Jalayir, les Moghols, la Horde d’Or et de l’Anatolie, mais aussi parmiles soldats sédentaires de langue Persane… Ni l’âge ni les infirmités ne l’on arrêté dans ses conquêtes.

1358 Qazghan (son beau-père) est assassiné. Tamerlan poursuit et tue les assassins puis revient à Kech où, depuis que son père est mort, le pouvoir est disputé entre son oncle Hadji Barlas et d’autres nobles.

Tughlug Temür, le khan Djaghataïdes du Mogholistan, arrive en Transoxiane en 1360 pour reprendre le pouvoir de ses ancêtres. Hadji Barlas s’enfuit et Tamerlan se rallie au khan Mongol. Il est nommé régent de Transoxiane par Tughlug Temür et entre en conflit avec son oncle Hadji Barlas. Tughlug Temür intervient et le fait assassiner. Le fils de Tughlug Temür, Ilyas Khodja, est nommé vice-roi, Tamerlan est alors nommé simple conseiller. Ce dernier ne l’accepte pas, se révolte et Tughlug Temür intervient à nouveau.Tamerlan est obligé de s’enfuir avec sa femme Aldjaï et une vingtaine de guerriers.
Il s’allie alors avec son beau-frère Mir Husaïn, lui-même dépossédé de son fief en Afghanistan et livre bataille contre l’émir de Khiva.

Mais Tamerlan est à nouveau obligé de fuir avec un seul compagnon et sa femme. Il est fait prisonnier à Merv. Il s’évade et reconstitue une petite armée faite de mécontents au régime en place, et s’introduit dans Sarmakande déguisé en mendiant. La conspiration échoue, il s’enfuit à nouveau vers le sud et retrouve Mir Husaïn. Les deux groupes s’engagent comme mercenaires au profit de l’émir du Sistan (nord Afghanistan), puis cet émir se retourne contre eux. Nous sommes maintenant en 1363. Au cours d’un combat contre l’émir du Sistan, Tamerlan est blessé par des flèches à la cuisse droite et au coude droit Il a 27 ans… Après une défaite contre l’armée de 20 000 hommes de Ilyas Khodja sur les rives de l’Amu Darya, Tamerlan remporte sa première grande victoire contre Ilyas Khodja près du pont de pierre de la rivière Wakhch. Ilyas Khodja rentre à Almalik au Mogholistan suite à l’annonce du décès de son père Tughlug Temür. Tamerlan prend Kech. Puis il vainc à nouveau Ilyas Khodja près de Samarkande et libère la Transoxiane. Afin de légitimer son pouvoir, Tamerlan fait nommer un khan fantoche, Kabul Chah (arrière petit-fils de Duwa).

1365, à la Bataille des bourbiers contre Ilyas Khodja, près de Tachkent, Tamerlan est défait et il entre en conflit avec son beau-frère Mir Husaïn . Mais Ilyas Khodja ne profite pas de sa victoire, il échoue contre Samarkande et est assassiné, la Transoxiane est à nouveau libérée. Cette même année Tamerlan perd son épouse, Aldjaï.
1366, Tamerlan prend Karchi, puis Balkh. La guerre contre Mir Husaïn continue et celui-ci capitule et disparaît, sans doute assassiné sur l’ordre de Tamerlan. 10 avril 1370, au cours d’un Quriltaï, Tamerlan se fait proclamer grand émir, « emir el kebir ». Il épouse Saray Malik-khatun, fille du khan djaghataïde Qazan puis fait assassiner le khan fantoche Kabul Chah et le remplace par un Mongol Ogodaïs, Soyurghatmich (1370-1388), puis par le fils, Mahmud-khan (1388-1402).
1371 /1372, il fait la guerre contre le Mogholistan dont le chef est désormais Qamar ed-Din, l’assassin de Ilyas Khodja.
1373, campagne contre le Kharezm. La fille du chah de Kharezm, la princesse Khan Zane est mariée à Djahangir, fils de Tamerlan et le Kharezm se soumet
1375, Tamerlan entre à nouveau en guerre contre le Mogholistan. Il capture une fille de Qamar ed-Din et s’unit à elle.
Toqtamich, descendant de Gengis Khan, vient demander l’assistance de Tamerlan pour accéder au pouvoir dans le territoire de la Horde Blanche (nord de la mer d’Aral), lequel est aux mains d’Urus Khan (Tamerlan vouera une longue amitié à Toqtamich en dépit des guerres qu’ils se feront).
1377, après 3 défaites et avec l’aide de Tamerlan, Toqtamich accède au pouvoir et devient khan de la Horde Blanche, puis en battant le « maire du palais » Mamaï près de la Kalka, il devient khan de la « Horde d’Or » (1382).
1379,Tamerlan assiège Urgendj, capitale du Kharezm, prise de la ville et pillage. Mort du chah de Kharezm, Yusuf Sufi.
1381, Tamerlan débute la conquête de l’Iran. Prise de Herat. Suite à une révolte, la ville de Herat est prise une seconde fois par Miran Chah, fils de Tamerlan. La répression est féroce (des pyramides de têtes coupées sont érigées). Le malik de Hérat meurt en prison. Poursuite de la campagne dans le Khorassan
(prise de Kalat, de Nichapur) Prise d’Isfarayin dans le Mazandéran (massacre de la population), puis en 1384 d’Astarabad, la capitale. Le souverain du Mazandéran est décapité en 1386…
1383, 6ème expédition contre le Mogholistan et expédition contre le Sistan, prise de la capitale Zarendj, puis de Kandahar.
1386, Tamerlan attaque l’Iran occidental. Il commence par le Louristan (au nord d’Ispahan), puis l’Azerbaïdjan (Tabriz est épargnée car elle s’est rendue), la Géorgie (Tiflis est réduite en cendres).
1387, Tamerlan passe l’hiver au Karabagh, est attaqué par son ancien protégé Toqtamich, khan de Kiptchaq (ou de la « Horde d’Or »). Ce dernier est vaincu mais, curieusement, Tamerlan lui pardonne. Il continue sa campagne en Arménie (prise d’Erzurum, soumission de l’émir d’Erzindjan, prise de Van et massacre) et sa campagne dans le royaume mozafféride dont le prince est Zaïn el-Abidin. Prise de Hamadan.
1387,
Ispahan se révolte et la ville est martyrisée (45 tours de 1000 à 2000 têtes coupées sont érigées autour des remparts). Chiraz, la capitale, se rend. Elle est épargnée. Tamerlan rencontre le poète persan Hafiz (1329-1390). Fin novembre, Tamerlan rentre à Samarkande pour repousser Toqtamich qui a envahi la Transoxiane.
1388, il part en guerre contre Toqtamich qui a envahi le Ferghana avec l’aide de Qamar ed-Din, khan du Mogholistan.
1389, Tamerlan lance la dernière expédition contre le Mogholistan. Qamar ed-Din disparaît. Khizir Khodja, héritier légitime de la lignée djaghataïde, retrouve le trône du Mogholistan. Il donne sa fille aînée en mariage à Tamerlan. 1391, Tamerlan part en campagne contre Toqtamich. Il le poursuit dans les steppes au nord de la mer d’Aral, marche
pendant 18 semaines, sur une distance 2800 km. La bataille, près d’Orenbourg (à Koundouztcha) commence le 9 juin 1391 et dure 3 jours.Tamerlan est victorieux. Il nomme Timur Qutlug, petit-fils d’Urus Khan, gouverneur.
1393, il fait campagne en Iran contre un prince mozafféride qui a refait l’unité du pays : Chah Mansur. Une bataille se déroule près de Chiraz, Tamerlan la gagne et la tête de Chah Mansur est jetée à ses pieds par Chah Rukh le fils de ce dernier. Ensuite il se lance vers l’Iraq et entre dans Bagdad sans combat. Le sultan Ahmed Djélaïr (dernier représentant de la dynastie mongole des Djélaïrides) s’enfuit en Egypte.
1394, Il pacifie le nord de l’Iran. Le sud est occupé par son fils Miran Chah. Un deuxième fils de Tamerlan est tué : Omar Chaïkh.
15 avril 1395 : Tamerlan bat les forces de Toktamich sur les bords du Terek. Il investit Timur Qutlug de la couronne du khanat de Kiptchaq et poursuit Toqtamich le long de la Volga, puis à l’ouest jusqu’au Don et ensuite descends vers la mer d’Azov (pillage de Tana, entrepôt de commerce). Il passe au Kouban (pillage malgré la résistance des Tcherkesses) et en Géorgie. Il remonte au nord et prends d’assaut Astrakhan, qui est rasée. Peu après, il fait subir à Saraï, capitale du khanat de Kiptchaq, le même sort. Toqtamich se réfugie en Lituanie…Tamerlan rentre à Samarkande et y reste 2 ans avant de repartir.
1397, il prépare la conquête de l’Inde. Tamerlan a maintenant 60 ans. Le sultanat de Delhi est en décomposition. Il est aux mains de Mahmud Chah II.

Pir Muhammad, petit-fils de Tamerlan est gouverneur de l’Afghanistan.

1398, Pir Muhammad traverse l’Indus et prend la ville de Multan. Un autre petit-fils, Muhammad Sultan, attaque par le sud-est. Tamerlan traverse l’Hindu Kush et réduit avec difficultés les tribus kafirs. Il opère la jonction avec Pir Muhammad.
17 décembre 1398, il prends la ville de Delhi après
la mise en déroute de Mahmud Chah II et de son armée comprenant 120 éléphants de guerre.
Contre la volonté de Tamerlan ses troupes pillent Delhi et massacrent ses habitants.
1399, Il traverse le Gange. Son état de santé se détériore, il s’arrête puis rebrousse chemin. Il est rejoint par Muhammad Sultan qui a pris Lahore.
15 avril 1399, Tamerlan franchit le Syr Daria à Termez et rentre en Transoxiane.
1399, Iskandar, petit-fils de Tamerlan, envahit la Kachgarie.

1400, Les ambassadeurs de Tamerlan envoyés au sultan mamelouk d’Egypte sont emprisonnés. Tamerlan déclare alors la guerre aux Mamelouks.
août 1400, la ville
Ottomane de Sivas (Turquie) est prise, dans un geste de « clémence », le conquérant promet que le sang des défenseurs de la cité ne sera pas répandu s’ils se rendent. II tient sa promesse : les 4 000 soldats Arméniens qui ont mené la résistance Turque sont tout simplement enterrés vivants. Les chrétiens de la ville sont étranglés ou ligotés et jetés dans les douves. Quant aux enfants, on les rassemble dans un champ où la cavalerie Mongole les piétine sous ses sabots, et les femmes attachées derrière les chevaux.
15/
9/1400, prise de Malatya, place avancée égyptienne en Anatolie.
30/
10/1400, prise d’Alep (massacre et pyramides de têtes) .
1400, siège de Damas.
25 mars 1401, prise de Damas et incendie la ville et la mosquée des Omeyyades du 8ème siècle.
En 1401, à Damas, en Syrie, Tamerlan répondit aux cris de pitié que lui lançaient des milliers d’habitants de la ville, accompagnés de leurs femmes et de leurs enfants, en leur disant de se réfugier dans la grande mosquée. Selon un historien du temps, ses lieutenants poussèrent 30 000 femmes, enfants, prêtres et autres réfugiés dans l’édifice de bois, fermèrent toutes les issues, puis mirent le feu à l’énorme sanctuaire.
9/
7/1401, Tamerlan retourne en Iraq où Ahmed Djélaïr, le sultan de Bagdad, est revenu après sa fuite en Egypte. Bagdad est prise à nouveau.
1402, Tamerlan quitte le Karabagh pour l’Anatolie
Ottomane. Prise de la forteresse de Kamakh par son petit-fils Muhammad Sultan.
4/
4/1402, Tamerlan passe en revue ses troupes dans la plaine de Sivas de l’aube au milieu de la journée.
21/
7/1402 Victoire d’Angora. La ville capitule à la première sommation et n’est condamnée qu’à payer un impôt et une rançon. Le sultan Bayezid est fait prisonnier. Le témoignage d’Ibn Arabchah selon lequel Bayezid est enfermé dans une cage de fer, est faux, car Tamerlan est plein d’attention pour un si noble adversaire.

9/3/1403 Bayezid meurt à Akchehir d’une attaque d’apoplexie.
3/
8/1402, Muhammad Sultan pille le palais de Brousse. Tamerlan libère des chevaliers Français prisonniers.
décembre 1402 Smyrne, ville chrétienne des Chevaliers Hospitaliers de Rhodes, est prise et pillée. L’escadre de Rhodes arrivant en renfort est bombardée de têtes coupées.

13 mars 1403, mort de Muhammad Sultan petit-fils de Tamerlan désigné pour être son successeur.
1403, son petit-fils Abu Bakr reconquiert Bagdad contre Kara Yusuf, le chef de la Horde des Qara-Qoyounlou (Mouton Noir).
1404, retour de Tamerlan à Samarkande,
pendant l’été il convoque une assemblée et répartit son empire entre ses fils et petits-fils.

Janvier 1405, Tamerlan emmène son armée en Chine…

19/1/1405, à la halte d’Otrar, Tamerlan meurt âgé de 69 ans.


Voici comment le décrit l’historien Ibn Arabchah :
«Tamerlan était particulièrement grand et robuste. Il avait une tête massive au front élevé, la peau blanche et saine, une belle allure, les épaules larges, les jambes longues et les mains puissantes. Il était manchot et boiteux du côté droit, portait la barbe longue. La lueur de son regard était difficile à supporter et sa voix était haute et profonde. »

Une autre description, faite par les archéologues soviétiques suite à l’exhumation de son corps en 1941 :
« Le squelette est celui d’un homme roux, infirme, qui a dû mesurer 1,70m. Il porte des traces visibles de blessures et de déformations. Les os de la jambe droite sont plus minces et plus courts que ceux de la gauche, et un gros cal les soude au niveau de la rotule, pas suffisant pour paralyser le membre mais assez pour rendre la marche claudicante et pénible. Un autre cal, à l’articulation du coude droit, indique que le bras ne pu se plier normalement. A la main une troisième blessure avait déformé et figé l’index. »

Et voici le portrait de sa tête reconstituée à partir du crâne et que l’on peut voir au musée de l’Observatoire d’Ulug Beg :

« L’expression est dure, farouche, sans aucune humanité. Les yeux très expressifs sont petits, assez fendus mais non bridés, avec des paupières lourdes, des poches, des sourcils puissants et très arqués. Le faciès n’est pas mongoloïde, bien que les pommettes soient saillantes ; le visage est strié de rides profondes. Le nez est droit, court, un peu épaté, les lèvres lippues, charnelles et méprisantes, une moustache les encadre et tombe assez bas sur le menton. La barbe, taillée en pointe, couvre un menton carrée, volontaire.»

Le plan Kalergi

Graf_Richard_Nikolaus_von_Coudenhove-Kalergi_(1894–1972)_~1930

Ce régime comme les précédents ne fait rien pour nous protéger d’une dissolution programmée, mais au contraire la favorise de son mieux. Avec un Macron qui dans son arrogance se pose en accélérateur du « progressisme », dans un mondialisme tueur de toute souveraineté et d’intégrité, étant inféodé au rôle pervers et malfaisant de l’idéologie dont il est le promoteur. Et c’est Kalergi, ce grand inconnu, qui dès le début du XXème siècle s’est fait le principal idéologue de cette idée démoniaque qui consiste à transposer des populations d’Afrique en particulier (mais aussi d’ailleurs) vers nos pays.

En 1922, il fonda à Vienne le mouvement « Paneuropéen » qui déjà visait l’instauration d’un Nouvel Ordre Mondial. Une fédération de Nations dirigées par les Etats Unis. Après 1945, la guerre terminée Kalergi grâce aux appuis de Winston Churchill et de la loge maçonnique B’nai B’rith et la grande presse US fit accepter ce projet par les EU. Il est actuellement concrétisé. Avec la fausse idée qu’il faut compenser par l’immigration la faible natalité des pays européens et qu’une Fédération Européenne faite d’un melting pot international serait pour l’avenir garante de paix.

Mais la réalité est tout autre. Elle est d’abord mercantile et pour cette raison, il est question de dissoudre nos populations afin d’en faire des consommateurs dociles et malléables, sans passé, sans racines, sans traditions, gouvernés par une élite dominatrice, bancaire, marchande et technocratique, qui elle prendra soin de rester parfaitement en dehors des unions inter-ethniques. Ce plan qui depuis 50 ans fonctionne à merveille montre maintenant, à qui veut bien voir, son vrai visage. Vous ne voulez pas d’immigrés, vous en aurez quand même !! On sait mieux que vous, ce qu’ il vous faut. Européens ne faites pas d’enfants, d’autres en feront pour vous !!

Et en effet, l’immigration de masse continue de plus belle, avec des ONG agressives et des passeurs voyous, tous parti prenante de ce plan machiavélique. D’ailleurs tellement énorme que personne ne voit la supercherie. Alors comment agir pour ces ONG ? Sinon au nom d’un droit international tout à fait fictif, qui prétend imposer aux pays européens la totalité des clandestins en les faisant passer pour des réfugiés, en jouant sur la compassion, la sempiternelle repentance et en agitant à l’extérieur, le mirage de l’Eldorado des pays riches.

A ce sujet, un chercheur de l’IFRI, Mathieu TARDIS déclare qu’aucun traité international ne peut imposer à des Nations d’accueillir des immigrés. Ce qui n’empêche pas BRUXELLES et notre Gouvernement de nous présenter ce phénomène anti-démocratique comme une fatalité. On envoie d’abord, des hommes seuls, des ados et des enfants ; le reste suivra, au nom des grands principes. Pour Peter Sutherland, un financier US, l’Europe nourrit encore un sens de son homogénéité et de la différence des autres. C’est précisément ce que l’EU doit détruire. Et Junker dans son cynisme rajoute « Nous prenons une décision, nous la mettons sous la table et nous attendons pour voir ce qui se passe. Si elle ne provoque pas de rejet, parce que la plupart des gens n’en comprennent rien, nous poursuivons pas à pas, jusqu’au point de non retour ».

Ce plan de submersion de l’Europe reste bien le projet de Bruxelles dans sa volonté de Fédération « Ouverte » selon l’idée maitresse d’Attali pour qui la France est un hôtel. Dont les chambres sont réservées aux peuples exogènes qui doivent être acceptés avec le sourire (depuis le pacte de Marrakech) sinon la sanction tombera. Le grand patriote Sarkosy avait en son temps préparé le terrain « On ira ensemble vers le Nouvel Ordre Mondial et personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer… et si le métissage ne se fait pas, il faudra l’imposer de force ».

St Augustin disait : A force de tout voir, on finira par tout supporter, à force de tout supporter, on finit par tout tolérer, à force de tout tolérer, on finit par tout accepter.

Espérons que les Français démentiront bientôt cet aphorisme pour sortir à temps de leur mort télé léthargie et refuser ce qu’on leur impose.

Onyx

Enfumage et récupération

enfumage

Prise de conscience  tardive et éclair de lucidité ? Rien de tout ça… Seuls les naïfs indécrottables peuvent croire ce baratineur et affabulateur.

Comme Sarkosy, qui a trompé outrancièrement ses électeurs par ses palidonies qui consistaient à changer d’opinion du jour au lendemain en fonction de la situation.

Tout beau parleur vit au détriment de celui qui l’écoute. Faut-il en juger par des affirmations autrefois contraires :

  • « Il faut, que nos compatriotes intègrent que nous sommes entrés dans un monde des grandes migrations. Il y en aura de plus en plus. La France ne pourra l’endiguer ».
  • A Berlin, en 2015 « Je veux saluer ce qu’a fait la Chancelière. Un million de migrants c’est une force et une fierté pour l’Europe ».
  • Invité chez des Protestants: « L’immigration fait partie du monde dans lequel nous vivons ».
  • Le 12 Février 2017, en Algérie: « Il faudra former un Office pour favoriser la mobilité, entre les deux rives de la Méditerranée ».

 Et encore :

  • « L’accueil et l’hébergement des migrants sont inconditionnels, c’est un vrai investissement de l’Etat, et il a encore augmenté de 2 milliards d’euros ».
  • Propos tenus devant une assemblée de Maires de petites villes, en 2018 à Quimper, devant des gens acquis à sa cause: « Vous les voyez monter comme une lèpre (les populistes anti-immigration) partout en Europe, là où nous pensions que c’était impossible de les voir réapparaître ».

Et il ne s’agit là que de quelques échantillons.

Dernièrement, changement de ton, à propos de l’immigration: « Nous n’avons pas le droit, de ne pas regarder le sujet en face.  La question est de savoir, si nous voulons être un parti bourgeois ou pas. Les bourgeois n’ont pas ces problèmes, les classes populaires vivent avec ». Il était temps de s’en apercevoir !

  • Et le Pacte de Marrakech ? Avec des clandos qui ont les mêmes droits que les citoyens français.
  • Et qui a supprimé le débat sur ce sujet, lors de la rencontre entre ce président et les Maires du territoire ?
  • Qui a décidé dernièrement, de prendre 25% de passagers clandestins du bateau qui a débarqué à Lampedusa ?
  • Qui parle actuellement de répartir tout ces « migrant » d’une façon automatique entre tous les pays européens ?

Pour Macron, il ne s’agit là que d’une opération de communication. Il va à l’encontre de ses conviction profondes. On ne ressent aucune sincérité !

Il a été placé à ce poste par la volonté toute puissante des gros financiers, avec l’aide efficiente des médias. Et même, s’il le voulait vraiment, ce changement de programme, il ne pourrait que les mécontenter et perdre leur confiance (et leur appui décisif) pour une prochaine éventuelle réélection.

Mais les élections sont proches, l’opinion rejette cette néfaste immigration et après tout, Paris vaut bien une messe.

Le seul geste qui pourrait vous donner plus de crédibilité monsieur Macron, serait d’organiser un référendum sur cette épineuse question, dans les plus brefs délais.

Vous qui vous asseyez sans complexe sur le fauteuil présidentiel, celui autrefois de De Gaulle, qui lui voyait bien plus loin que vous, disait avant son départ: « Dans quelques décennies, la France, sera victime d’une immigration incontrôlée; sera submergée par des cultures étrangères devenues majoritaires ».

Comme disait Napoléon:  » Certains se croient capables de gouverner, par le seul fait qu’ils gouvernent ».

« Les mensonges ne sont pas stables comme la vérité, il faut donc en inventer de nouveaux » (Anna Arendt)

Onyx

 

 

 

 

Le Brexit N’aura pas Lieu ?

Lourde défaite pour Boris Johnson. Les députés britanniques ont adopté une loi demandant le report du Brexit, pour empêcher une sortie sans accord de l’Union européenne le 31 octobre.

Du côté de l’Italie : le pays traverse actuellement une nouvelle crise politique. Prochaine étape : l’organisation d’élection probablement en octobre prochain

La situation britannique comme la crise politique italienne promettent d’impacter lourdement l’Union Européenne. Charles quel est votre regard sur la situation britannique ? on a le sentiment que le Brexit ne verra jamais le jour.