aux auditeurs de l’Institut Français de Politique sur le thème suivant: « Du Jihadisme à l’islamiquement correct », intitulé qui reprend le titre de l’ouvrage du professeur, publié en 2018: « La stratégie de l’intimidation; du terrorisme jihadiste à l’islamiquement correct » (éditions l’Artilleur).
A quoi fallait-il s’attendre d’autre avec ce vieux minet de (41 bougies sur le gâteau), lequel ans sa suffisance et son délire des grandeurs, nous tient lieu de Président?
Mais le paraître ne suffit pas pour surpasser l’être. Il vient de s’approprier sans vergogne le ralentissement de la circulation du virus. Alors que celui-ci, est à présent dans sa phase descendante. Quel culot !
S’il y a maintenant, moins de cas de réanimation, pourquoi maintenir des règles de confinement étendues ? Il parle de 50 000 décès dus au virus alors que sont comptabilisés en même temps des malades qui meurent d’autres causes de santé.
Cela est devenu une tricherie sur les chiffres, qui remonte au début de l’année. Il est ainsi plus facile d’étendre les statistiques morbides en jouant sur la peur.
Et faut-il le rappeler, cet interdit de la chloroquine n’a fait qu’augmenter le nombre de morts de l’épidémie. Avec cet autre scandale et autre interdit dans la bouche du docteur Salomon (dit le croque mort) qui est celui de toute suppression d’antibiotique quand l’affection respiratoire se transforme en pneumopathie.
Ce personnage mérite t ‘il encore le titre de médecin ?
Autre mesure du même ordre, qui consiste à maintenir la fermeture des petits commerces quand les grandes surfaces sont ouvertes et cela, jusqu’au bon vouloir du Prince. Bars et restaurants fermés jusqu’à nouvel ordre. Eglises avec seulement 30 places autorisées quand elles peuvent en recevoir 100 fois plus. Promenades en montagne interdites et bains de mer aussi. Risques de donner de dangereux microbes aux renards ou aux poissons. Absurdité totale !
Quelle jouissance de pouvoir imposer sa volonté à ce peuple méprisé qu’il continue à tenir par la laisse de mesures coercitives inutiles et souvent contradictoires.
Ce président et ces décideurs, ont-ils conscience qu’ils provoquent ainsi, par leurs mesures liberticides, la ruine prochaine du pays? Eux sont à l’abri d’une faillite, ils continuent à percevoir leurs émoluments immérités, de leur République monarchique et ne sont pas touchés par le confinement. Ni par la difficulté à se déplacer.
Et Macron ose encore dire, qu’il se bat pour nous protéger.
Quant au documentaire particulièrement inquiétant pour leur image: le film Hold-Up, qui lançait à ces profiteurs de la République, leurs 4 vérités, il a été interdit en deux temps, trois mouvements.
En même temps ou presque, une association gauchiste Utopia 56 (c’est son nom), organisait une manifestation et simultanément, un piège pour la police, Place de la République à Paris.
Cela, en poussant quelques centaines de clandos à s’y installer, sans la moindre autorisation préfectorale, ni conditions d’hygiène. Des migrants qui auraient dû être refoulés à la frontière de l’Europe, avant de les laisser arriver à Paris.
Partout on reproche à la police d’avoir malmené ces illégaux, mais comment pouvaient-ils faire pour déloger des hommes jeunes et pleins de force, qui résistaient de toutes leurs forces. Encouragés en cela, par ces pseudos humanistes gauchistes, qui avaient là une occasion à ne pas manquer, pour accuser les forces de l’ordre de brutalité sur ces pauvres migrants.
Avec maintenant un Darmanin, qui ne trouve rien de mieux que de désavouer sa police, alors que, auparavant il avait donné des ordres de fermeté. Et de la livrer à la vindicte des journalistes de l’ultragauche, comme les « Insoumis », qui eux font tout, pour faire passer la police pour inhumaine, quand elle obéit à des ordres irréfléchis.
Pourtant cette police n’a pas utilisé de LBD, ni de lances à eau, ni de grenades défensives contre ces illégaux. Ce qui prouve qu’elle se montre moins brutale quand il s’agit d’étrangers, que quand il faut taper sur des gilets jaunes (bien de chez nous).
Divergence de traitement, que se gardent bien de dénoncer tous ces mouvements politiques de gauche.
Evacuation, toute bénéfique pour ces clandestins qui dormaient sous des tentes, puisqu’ils sont à présent logés en hôtel. Pas de place en hôtel pour des malheureux de sans domicile fixe français, mais de la place pour des gens qui s’imposent chez nous sans y être invités, on en trouvera toujours. Aux frais du couillon de payant bien évidement.
Quand les français, descendront-ils en masse dans la rue pour dénoncer ces injustices et cette préférence étrangère de moins en moins acceptable ?
Dans la mythologie il est un hybride entre l’aigle et le lion : le Griffon. Dans l’armée, c’est un mastodonte à 6 roues de 25 tonnes propulsé par 400 chevaux ! Reportage grandeur nature sur cet engin utilisé par les forces d’élites de l’armée française !
Après le départ des mages, voici qu’un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi, prends l’enfant et sa mère, fuis en Egypte et restes-y jusqu’à ce que je t’avertisse ; car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. Et Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère de nuit et se retira en Egypte. Il y resta jusqu’à la mort d’Hérode, afin que s’accomplît ce qu’avait dit le Seigneur par le prophète : J’ai rappelé mon fils d’Egypte. (Mathieu 2 :13-15).
Beaucoup de Catholiques modernistes nous citent l’exemple de la Sainte Famille en exil pour justifier l’accueil et l’entretien de migrants. Depuis un certain temps on ne fait plus de distinction entre migrants et réfugiés.
Comparer ces individus, (majoritairement des hommes jeunes, en bonne santé et qui devraient combattre pour redresser leur pays) à Joseph, Marie et Jésus enfant est une très mauvaise illustration pour valider leur idéologie.
La Sainte Famille a émigré individuellement, les égyptiens n’ont pas soudain vu arriver une foule étrangère qui s’installe dans leur village. Des voyageurs ou réfugiés qui arrivent à dose homéopathique ne provoquent pas de réaction de méfiance ou de rejet.
A cette époque il n’y avait pas d’assistanat généralisé comme aujourd’hui. Il est possible que de généreux égyptiens aient donné ponctuellement quelque chose, mais ces aumônes ne permettent pas de survivre durablement. Joseph était un homme courageux et ayant un métier. Il a dû se mettre immédiatement au travail et n’a pas vécu aux crochets de ses nouveaux voisins.
Joseph était aussi un homme honnête et de bonne mœurs. Cela ne me gênerait pas d’avoir ce genre de migrant qui s’installe en face ou à côté de chez moi. Je sortirais confiant sans fermer la porte à clé.
Joseph et Marie se sentaient loin de leur patrie, ils ne pouvaient plus aller au Temple célébrer Pessa’h et les autres fêtes. Dès que Joseph a appris la mort d’Hérode il s’est empressé de retourner au pays. Combien de réfugiés viennent chez nous avec l’idée d’un retour dès que l’orage qui fait rage dans leur pays sera passé ?
Pouvez-vous, un seul instant, imaginer le petit Enfant Jésus se comportant comme une racaille de banlieue ? Les anciens égyptiens auraient-ils supporté une famille de délinquants venant de Judée ?
La grande majorité de ces individus qui s’imposent sur notre sol et vivent au crochet du contribuable français sont musulmans et ne comptent pas s’intégrer. A l’arrière de leurs têtes ils rêvent d’une Europe qui sera un jour musulmane. Je ne sais pas ce qu’ils fuient, car la plupart songent à recréer ici le type de société qu’ils ont quittée car ils y vivaient dans la misère. Pour vivre sereinement leur foi ne seraient-ils pas mieux dans l’un des 57 pays membres de l’OCI (*) ? Je peux les comprendre et compatir à leur malaise, aidons-les à prendre la décision de faire leur hijra.
Bref, je réponds aux chrétiens progressistes, qui nous citent l’exemple de la Sainte Famille en Egypte, que quand tous nos nouveaux voisins se comporteront comme Joseph, Marie et Jésus je leur ouvrirai les portes en grand. Et je ne voudrais surtout pas qu’ils repartent un jour.
Commandé par les Troupes de marine, ce film donne la parole à des témoins de combat. De 1962 à 2010, de l’Afrique à l’Afghanistan en passant par le Liban et la Bosnie, 25 témoins du général au caporal, se livrent pour commenter ces moments particuliers… 6eCPIMa, 3eRIMA, 3 RPIMa, RICM… un demi-siècle d’histoire militaire, 50 ans d’engagements continus, parfois méconnus, des histoires vraies, intenses, au cœur de l’action, des témoignages inédits. Un devoir de mémoire.
Découvrez le second volet de notre immersion au sein de la 13e Demi-Brigade de Légion Étrangère, intitulé « Légionnaire, tu es un volontaire » ! Merci aux Légionnaires de la 13e DBLE pour leurs témoignages. Montage réalisé par Anne-France Dardenne.
Entretien |Depuis la Révolution, deux grandes phases d’unification ont conduit à la marginalisation des accents régionaux. L’imposition du modèle de la bourgeoisie parisienne, en tant que langue de référence, aboutit à des discriminations. L’inventeur du terme glottophobie, Philippe Blanchet, y revient.
Entre 1911 et 1914, en pleine imposition du français, le linguiste Ferdinand Brunot, au centre de la photo, a collecté dans différentes régions des scènes sonores, ici dans les Ardennes, en étant attentif aux moindres nuances d’accent.• Crédits : BNF
Un Français sur deux estime parler avec un accent, selon un sondage IFOP publié en janvier 2020. Plus d’un quart d’entre eux affirment être régulièrement l’objet de moqueries dans leur quotidien. Et d’après les résultats de cette étude, quelque 11 millions de Français auraient été victimes de discriminations lors d’un concours, d’un examen ou d’un entretien d’embauche, à cause de leur accent.
Deux grandes époques, deux grandes phases d’unification ont conduit à la stigmatisation des accents régionaux : l’imposition du français après la Révolution à la fin du XVIIIe siècle et l’imposition, à partir du XXe siècle, d’une même prononciation.
Le modèle de la bourgeoisie parisienne a été, depuis 1789, le modèle de référence.
Au début du XXe siècle, le français n’est encore parlé que par une minorité de la population. D’autres langues, le provençal, le breton, le catalan ou encore le flamand restent majoritairement utilisés, de région en région. Le français ne s’installe que progressivement, quand la monarchie devient absolue au cours du XVIIIe siècle.
C’est à partir de laTerreurque la langue s’officialise, selon l’idée alors de créer une nation unie autour du français, la langue du bassin parisien, celle de la capitale, dans le cadre de la mise en place d’un système centralisé.
Avec l’école puis les médias comme acteurs-clés, la stigmatisation des langues régionales, lors de l’imposition du français, a évolué depuis les années 1970 vers une stigmatisation des accents qui aboutit parfois à des phénomènes de discrimination.
L’ordonnance de Villers-Cotterêts n’a pas imposé le français au XVIe siècle mais conduit, selon Philippe Blanchet, à remplacer le latin, dans les régions, par une langue locale : l’occitan, le breton, le provençal, le gascon… • Crédits : Philippe Blanchet
Comment le français « sans accent » est-il devenu la norme dans l’Histoire ?
Avant le XVIIIe siècle, la question ne se pose pas. Le royaume de France est constitué de provinces extrêmement diverses avec des statuts très différents les unes par rapport aux autres. Plusieurs sont réputées étrangères et disposent de très fortes autonomies. Le fait qu’on n’y parle pas français et qu’on y utilise d’autres langues est alors considéré comme banal.
Au XVIe siècle, le français n’était parlé que dans la région parisienne et ses alentours. Il était à peu près totalement inconnu ailleurs à l’oral.
L’ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539 ne cherchait pas à imposer le français mais seulement à mettre en place l’utilisation d’une langue, écrite et parlée, compréhensible par les administrés et les justiciables. Et tout au long du XVIe siècle, cette ordonnance a été comprise comme prescrivant qu’on utilise la langue locale. Et finalement à cette époque, le latin a été remplacé par l’occitan, le breton, le provençal, le gascon…
Progressivement, le français a été imposé comme langue de l’écrit et uniquement comme langue de l’écrit. Personne ne le parlait et cela ne venait à l’idée de personne de le parler. Tout le monde trouvait normal que chacun parle sa langue.
Le français, comme langue écrite, est mis en place à partir du XVIIe siècle, avec la création notamment en 1635 de l’Académie française, chargée d’élaborer une langue normative, une langue de pouvoir. Cela a conduit à une généralisation de l’usage du français par les aristocrates de la Cour, au XVIIIe siècle
Pour combattre le latin et pour affirmer le pouvoir du roi, à la place du pouvoir de l’église, le français est alors imposé dans les textes juridiques et administratifs.
Gravure représentant Louis XIV recevant en 1694 les membres de l’Académie française, chargée d’élaborer sous la forme d’un dictionnaire, “une langue normative, une langue de pouvoir”. • Crédits : BNF
A quelle époque le français s’est-il répandu, en tant que langue parlée ?
A la Révolution française, la grande bourgeoisie, la partie les plus aisée du tiers état, prend le pouvoir à la place de l’aristocratie. Et comme la Révolution, évidemment, se déroule principalement dans la capitale, c’est donc la grande bourgeoisie « parisienne », qui prend le pouvoir, avec l’aide de certains aristocrates « éclairés », comme Mirabeau et de membres du clergé, comme l’Abbé Grégoire. La grande bourgeoisie parisienne prend le pouvoir en récupérant parmi ses attributs, la langue française.
Une deuxième étape intervient lors de la mise en place du régime de la Terreur, à partir de 1793. La Révolution se transforme en dictature, en écrasant les « fédéralistes », les Girondins, ceux qui voulaient une France unie dans sa diversité.
Les Jacobins, pour une France très centralisée, avec pour modèle – le modèle parisien – prennent alors le pouvoir, avec la volonté de faire de la langue française, un outil emblématique pour unifier le pays, en lui donnant une même langue, une seule et même langue.
Par la loi, le français est imposé et les autres langues sont interdites. Une série de dispositions sont prises en 1793 et 1794,en relation avec le rapport de l’Abbé Grégoire sur la nécessité de l’éradication de ce qu’ils appelaient à l’époque les dialectes et les patois, sur la nécessité d’universaliser l’usage de la langue française.
Gravure d’un comité révolutionnaire sous la « Terreur », régime qui impose le français par la loi, dans le cadre de la mise en place d’un système centralisé, avec pour référence, le modèle de la bourgeoisie parisienne. • Crédits : BNF
C’est un outil de pouvoir et un outil pour mettre en place une certaine forme d’unification nationale. Au lieu de former un pays constitué d’entités, de composantes ayant leurs particularités, leurs différences, la décision est prise de l’uniformiser, au détriment des provinces, qu’on a appelé ensuite les régions, et au détriment de leurs langues.
Mais pendant très longtemps encore, les langues régionales restent majoritaires. Le français n’est utilisé que comme langue seconde, notamment dans les grandes villes, par les classes aisées, par les personnes ayant fait des études, dans son bassin historique, le bassin parisien élargi à Orléans et la vallée de la Loire.
Il faudra un siècle et demi, jusqu’au début du XXe siècle, par la force et par la pression pour décourager les populations de parler leurs langues – avec parfois des interdictions – et pour les convaincre de passer au français, pour la promotion ou la réussite sociale de leurs enfants.
Quelles ont été ces méthodes d’imposition du français ?
L’école a été le principal moyen d’inculcation forcée et exclusive de la langue française, érigée en totem de l’identité nationale. Elle s’est montrée particulièrement efficace, en devenant gratuite, laïque et obligatoire sous Jules Ferry à la fin des années 1880.
Les méthodes passaient par l’interdiction absolue d’usage d’une autre langue que le français dans la classe, avec des punitions, humiliations et violences physiques sur les élèves surpris à utiliser leur langue.
Il existait même des systèmes de délation entre élèves, autour de ce qu’on a appelé le « port du signal » : un médaillon, la « vache » ou « ar vuoc’h » en Bretagne, un crane de singe dans les colonies extérieures, un os… un emblème un peu dégradant. Les élèves devaient se le repasser dès qu’ils surprenaient un autre de leurs camarades qui parlaient la langue locale et non le français. A la fin de journée, celui qui portait le signal, le dernier à avoir été dénoncé, était sanctionné, souvent à coups de trique. Les punitions pouvaient être d’une grande violence. Je peux vous donner un exemple que je connais de très près, le témoignage de ma grand-mère. Dans son école, au tout début du XXe siècle, à Marseille, où la langue principalement utilisée était encore le provençal, sa langue première. Pour avoir bravé par deux fois l’interdiction, dans son école de filles, on lui avait mis la tête dans les toilettes ! Et on lui avait fait lécher les toilettes, en lui disant : « Comme ça, tu sauras ce que c’est que d’avoir de la merde dans la bouche » !
Cette forme extrême d’humiliation était accompagnée de tout un discours. Les enseignants se moquaient des élèves utilisant une langue autre que le français et amenaient leurs classes à se moquer de ceux à qui il échappait un mot en breton, en provençal ou en picard. Il y avait une stratégie de stigmatisation et de mépris qui petit à petit a produit ses effets.
L’école a été le principal moyen d’inculcation assorti du fait que toute la société autour était organisée de telle façon que la promotion sociale, l’accès à toute une série de ressources ou de droits étaient réservés aux personnes s’exprimant en français. On disait aux gens : « Si tu ne parles pas français, tu vas rester garçon de ferme ou tu resteras pauvre« . La condition de l’élévation sociale était de changer de langue.
Par des humiliations et violences physiques, l’usage des langues régionales aux XIXe et XXe siècles pouvait être sévèrement sanctionné dans les écoles.• Crédits : Philippe Blanchet
L’accent serait-il donc un élément « survivant » de la domination du français sur les langues régionales ?
L’accent est en effet principalement dû au fait que les gens ont appris le français comme langue seconde et qu’ils l’ont « coloré » avec leur langue première.
Ce qui caractérise la prononciation du français par les méridionaux, c’est l’influence de leur langue première ou de celles leurs parents ou grands-parents qui leur ont transmis le français prononcé d’une certaine façon. Toutes les langues sont de toutes façons le résultat de langues précédentes. Il y a des transferts de sons. L’accent, c’est transformer la prononciation de la langue que vous apprenez, à partir des sons de la langue première.
Cela vaut tout aussi bien si vous apprenez à parler l’anglais, l’espagnol ou le provençal. Vous allez le prononcer sous l’influence de la prononciation de votre langue d’origine. Des sons peuvent être ajoutés ou remplacés. Sauf qu’il s’agit là d’un cas individuel.
Pour ce qui concerne les accents de France, le phénomène est massif, collectif. C’est-à-dire que tous les gens qui parlaient gascon ont créé, de génération en génération, un français avec l’accent gascon, tous ceux qui parlaient breton ont créé un français avec l’accent breton, etc., etc.
Le même processus s’est produit dans toutes les régions où les personnes n’avaient pas le français comme langue première, que ce soit en France métropolitaine, pour les ultramarins ou dans les anciennes colonies.
De ce point de vue-là, on peut considérer les régions comme des colonies puisque la politique linguistique qui a été appliquée est typiquement une politique linguistique coloniale. Les méthodes étaient les mêmes en Bretagne, en Provence, au Sénégal ou aux Antilles. A une différence près : en France métropolitaine, l’Etat voulait « absolument franciser tous les Français », avec l’idée de créer cette nation unifiée, alors que pour les colonies, il était question de « franciser la partie de la population dont la France avait besoin », les élites locales, et pas la majorité de la population.
Il n’empêche que le français s’est répandu aussi dans ces anciennes colonies, y compris après les indépendances et que du coup, leurs habitants ont aussi développé leurs propres façons de parler français.
Vers 1950, dans une école en Algérie, des enfants travaillent à l’apprentissage du français, dans un contexte où tout espoir d’évolution sociale passe par la maîtrise de la langue et de la culture du colonisateur. • Crédits : Gamma-Keystone – Getty
A quelle période et dans quelles conditions les accents commencent-ils à être stigmatisés ?
La stigmatisation des accents qui va aboutir parfois à des phénomènes de discrimination se met en place en France métropolitaine, à partir du moment où la « victoire » du français est assurée.
Après les années 1960, presque tout le monde parle français, sauf les plus âgés, c’est-à-dire que la bataille contre les langues dites régionales est gagnée.
Une autre bataille débute alors, une deuxième phase d’unification visant à ce que tout le monde parle français de la même façon. Et c’est donc le modèle de la bourgeoisie parisienne qui est confirmé, en tant que langue de référence, comme modèle d’accent neutre.
Auparavant, il n’y avait pas de stigmatisation des accents. Le cinéma de Marcel Pagnol, à partir des années 1930 et jusqu’aux années 1960, avait un succès national. Alors bien sûr, il montrait des stéréotypes et de la moquerie du gentil provençal rigolo, pas sérieux. Mais cela n’empêchait pas des acteurs, comme Raimu, d’avoir une carrière nationale et d’être aimés par la population.
Jusqu’aux années 1960, il n’y avait pas de stigmatisation des accents. Raimu et Pierre Fresnay, pour leurs rôles dans la Trilogie marseillaise « Marius, Fanny et César », ont connu un succès national.• Crédits : Apic – Getty
Tout change à partir des années 1970, période à partir de laquelle les accents ne sont plus acceptés en France.
Ceux qui ont l’accent provençal ne peuvent plus faire de carrière nationale. L’acteur et humoriste Patrick Bosso, par exemple, raconte qu’il a décidé de garder son accent et qu’il ne reçoit des propositions que pour jouer le stéréotype de Marseillais : « A la première scène, je bois le pastis et à la seconde, je joue à la pétanque…«
L’accent est réservé aux choses pas sérieuses, aux humoristes, à dire la météo, à commenter les matchs de foot ou de rugby, ou à éventuellement interviewer un personnage « couleur locale » pour le journal de la mi-journée de France 3.
Les médias audiovisuels nationaux auraient-ils pris le relais de l’école pour imposer ce modèle d’ »accent neutre » ?
L’école continue à jouer un grand rôle. Moi qui étudie cela de près, j’ai souvent des témoignages, y compris ceux de mes propres enfants, d’enseignements contre la diversité linguistique des gens qui parlent le français. L’école continue d’éduquer à devenir glottophobe, en prônant un seul modèle de langue et en disqualifiant les autres façons de parler le français.
Mais c’est vrai que dès leur apparition, la radio d’abord puis la télévision vont diffuser comme modèle ce fameux « français parisien neutre standard ». Et on se rend compte que les autres prononciations du français en sont la plupart du temps éjectées.
A partir des années 1970, une sorte de rouleau compresseur se répand sur la France, à la fois par l’école et par les médias. Les gens de prestige qui prennent la parole publiquement sont triés sur leur accent. Ceux qui conservent leur accent, on les laisse avoir uniquement des carrières locales.
Avec Jean Castex, c’est la première fois en France depuis la IVe République qu’un chef de gouvernement, qu’un homme politique au sommet de l’Etat, a un accent local, qui fait l’objet d’ailleurs de railleries.
Il y a eu quelques alibis, quelques exceptions très ponctuelles pour les ministres, comme Charles Pasqua ou Jean-Claude Gaudin, mais on les compte sur les doigts de la main. Et s’ils sont beaucoup plus nombreux à l’Assemblée nationale, ce sont des élus locaux qui n’ont pas de carrière nationale.
Quand Jean Lassalle et Philippe Poutou, ont été candidats à la présidentielle, ils ont été les seuls dont la prononciation du français a été commentée, parce qu’ils ont tous les deux un accent du sud-ouest. Et pour Jean Lassalle, avec l’idée qu’ »on ne peut pas prétendre s’installer à l’Elysée, en ayant l’accent béarnais ! »
Si certains parviennent à passer les mailles du filet, ils font figure d’exception. Dans les médias, Jean-Michel Aphatie affirme lui-même qu’il a eu la chance de passer à travers. La grande majorité des journalistes que j’ai rencontré m’ont dit que pendant leur formation, on leur tenait le même discours : « Si tu as un accent, tu ne vas pas dans l’audiovisuel, mais dans la presse écrite ».
Jean-Michel Aphatie est une exception qui confirme la règle, en nous montrant en miroir que tout le reste est complètement uniformisé. Et cela produit des effets sur la population en mettant dans la tête des gens que c’est normal, que c’est légitime.
De la stigmatisation des accents aux discriminations, les critères sont-ils sociaux ?
La stigmatisation comprend la moquerie, la raillerie, la condescendance, des formes d’humiliation, avec des propos extrêmement négatifs et éventuellement même sexiste, quand il s’agit d’une femme.
Toutes ces formes de stigmatisation conduisent de façon massive à des discriminations, à ce que des gens n’aient pas accès comme les autres à un emploi ou à un logement. Je dispose de témoignages, dans mes enquêtes, de personnes écartées dans leur recherche d’appartement, par des propriétaires à cause de leur accent, avant même de pouvoir le visiter.
L’emploi reste le cas le plus massif et le plus scandaleux. L’enquête de l’IFOP publiée en janvier dernier montre que plus de dix millions de personnes en France seraient concernés par ces discriminations.
Cela touche tous les métiers, avec un taux important de 36% chez les cadres, alors qu’il atteint 19% chez les ouvriers. Il n’est donc pas question seulement de niveau social. Mais dès lors que les personnes briguent un emploi où elles sont censées prendre la parole publiquement, dans les relations avec les autres personnes, elles sont confrontées au risque énorme de ne pas être recrutées. Il y a même alors du coup une forme d’autocensure de gens qui se disent : « Ce n’est même pas la peine que j’essaye, ils ne m’embaucheront pas ! » Et quand les personnes avec accent parviennent à être embauchées, elles sont parfois invitées par leur employeur à modifier leur prononciation, en prenant des cours, selon les témoignages que j’ai pu recueillir dans mes enquêtes.
Plus vous avez un métier de prestige, plus on attend de vous le respect des normes sociales dont la norme linguistique.
Il y a deux catégories de Français : ceux qui sont reconnus dans tous leurs droits, avec leur prononciation familiale, héritée, spontanée. Et ceux qui ne sont pas reconnus et qui doivent adopter la prononciation des autres pour voir leurs droits reconnus.
Est-ce qu’il y a des accents plus stigmatisés que d’autres et des accents qui s’éteignent ?
En France métropolitaine, certains accents sont plus méprisés que d’autre. Les accents de type méridional, du Pays basque à la Provence en incluant la Corse sont les seuls accents qui ont à la fois une connotation positive et négative. Ils sont considérés comme sympathiques, « chantants », « jolis » et dans le même temps perçus comme « pas sérieux », des accents « de gens du Sud, qui ne font rien, des brigands… »
Les autres prononciations, en revanche, n’ont que des connotations négatives en étant considérées comme grossières ou grotesques. C’est le cas entre autres des accents franc-comtois, Ch’ti, berrichon…
Mais le résultat est le même, que l’on se moque de vous, gentiment ou pas et qu’en plus on vous refuse éventuellement un emploi.
Des régions ont aussi été assez fortement gagnées par le modèle standard parisien. Il n’y a plus grand monde aujourd’hui qui s’intéresse au fait d’avoir un accent dans le Maine, en Anjou ou en Champagne. Même tendance dans les grandes villes de la moitié nord de la France, selon des études auxquelles j’ai participé, les jeunes générations n’ont plus ou presque plus du tout d’accent local.
Il est souvent question de ce personnage sans foi ni loi, qui trempe dans tous les mauvais coups. Contre les Nations, les frontières et l’intégrité des peuples.
Il n’est d’ailleurs pas le seul, car c’est toute une idéologie mondialiste, financière et idéologique qui suit la même ligne que Soros.
Les publicistes sont à leur service et les médias comme les grands journaux également. Bien sûr, cette influence publico-médiatique se retrouve dans tous les spots publicitaires. Ceux des banques, de la mode, du cinéma et même des transports, comme la SNCF.
L’engouement pour une certaine diversité, n’est plus conseillé mais forcé. Pas avec des règlements spécifiques (du moins, pas encore), mais d’une manière omniprésente, insidieuse, tout en restant subliminale. Technique, particulièrement efficace, car elle oblige à enregistrer malgré soi, un message porteur d’une information qui va tourner en boucle dans l’inconscient collectif.
Tout le monde sait qu’un slogan ou une image répétés cent fois s’inscrivent dans le mental d’une façon durable.
De cette façon, on fait accepter à n’importe quel témoin passif quelque chose qu’il aurait contesté auparavant.
Un exemple parmi d’autres. Mme Delphine Ernotte, présidente de radio France (si mes souvenirs sont bons), déclare qu’il y a trop de « blancs » dans l’audio-visuel. Très peu de réactions. Pourtant c’est une énormité de maladresse et de dédain pour ses compatriotes masculins. N’y a t ‘il pas que des africains dans les radios-TV africaines ? Ce qui est tout à fait normal !
Ces quelques mots devraient pourtant faire réfléchir le citoyen de ce pays qui paye régulièrement sa redevance TV.
Autre énormité. On apprend que pour incarner Sean Connery, dans James Bond, le rôle sera proposé à une artiste noire Lashana Lynch. Bizarre non ?
Et comme, on n’allait pas s’arrêter en si bon chemin, c’est un africain honoré par le cinéma « progressiste » actuel, Omar Sy, même si ses qualités d’artiste sont réputées médiocres, (en plus), qui prendra la place d’Arsène Lupin, dans un prochain film (ou bien navet) si vous préférez.
Alors, tant que nous sommes dans l’inversion des jeux de rôle, pourquoi pas Gérard Depardieu, pour représenter Mandela ?
On dira un jour que Clovis, roi des Francs, était un Bantou du Gabon.
Il s’agit à tout prix, de promouvoir le monde noir à la célébrité, quitte à falsifier l’histoire. Le tout, dans un sentiment de culpabilité et de repentance qui touche à la perversion. Tout en s’agenouillant pour faire acte de contrition pour la colonisation de nos ancêtres. Et en retour que reçoit-on ? La famille Traoré, qui rassemble 2000 manifestants pour cracher sur la France, accusée de « racisme ».
Et toute cette comédie suit une direction bien précise. Il s’agit de porter au sommet de la vertu, les mariages mixtes. Pas n’importe lesquels. Les couples blacks and white, mais dans le sens qui ne favorise pas le natif en recherche de l’âme sœur.
Les autorités mondiales l’ont imaginé. L’Europe doit se métisser et se féminiser. Sarkosy ne disait-il pas : « Si le métissage ne se fait pas naturellement, nous le forcerons ».
Paroles contraires à la pensée de De Gaulle, dans les années 60. « C’est bien qu’il y est des français bruns, noirs ou jaunes, mais s’ils sont trop nombreux la France ne sera plus la France ».
Obertone (journaliste essayiste) écrit: » L’universalisme n’existe pas, tout le monde est le xénophobe de quelqu’un. L’homme cherche toujours à repousser l’autre qui ne lui ressemble pas ».
Actuellement, on ne fait que remplacer le réel par l’artificiel! Mais surtout ne pas en parler, car la 17ème Chambre correctionnelle, connue pour son amour de la liberté d’expression, guette par le trou de la serrure et frappe au portefeuille toute personne qui pense mal.
« Ceux qui n’acceptent pas qu’on lave le cerveau à un individu, lavent le cerveau de toute une Nation » (Louis Pauwels).
Alexandre del Valle répond aux questions sur les motivations et premiers responsables des actes jihadistes et décrypte les stratégies de « Désassimilation » et de « Paranoïsation » des Frères musulmans en France, en Europe et dans le monde, véritable matrice du totalitarisme islamiste.