La France est morte en 1981 avec l’arrivée de François Mitterrand

La France est morte le jour où François Mitterrand accéda au pouvoir, réunissant derrière lui les soixante-huitards attardés et les communistes en déroute, rappelle Philippe Chevallier, humoriste et membre du célèbre duo “Chevallier et Laspalès”.

La France n’est pas morte en 1715, ni en 1815 ou en 1914… Louis XIV, Talleyrand et Clemenceau ont eu des successeurs… La vraie date, la fatidique, celle du coup de grâce, c’est le 10 mai 1981 ! Là, c’est le terminus, tout le monde descend… Plus de retour en arrière possible. Le président florentin a inventé un truc dont même Attila, Ivan le Terrible et Mao n’auraient pas osé rêver : l’autocensure !

Ce n’est pas le peuple qui proteste dans son coin en ruminant sa vengeance… Non, il va là où on lui suggère d’aller… Il obtempère, le crâne bourré, farci des âneries qu’une presse univoque lui inocule à doses quotidiennes dans un paysage médiatique monochrome.

La presse aux ordres de Mai 68

Le journaliste de 1981, tombé en pâmoison devant le guide fraîchement élu, va à la gamelle : il fait partie d’une corporation qui distille une information contrevenant au bon sens et la dignité, héritière directe de Mai 68 et de ses lieutenants, momentanément discréditée par un post-gaullisme tranquille.

Et le 10 mai : c’est le réveil ! Le “Tout-68” accourt pour lécher les basques de ce nouvel ordre que va établir le manipulateur, futur fossoyeur d’un pays qu’il prétend aimer pour mieux le diminuer, le réduire enfin dans une soupe politicienne qui satisfait les oligarques et écrase les nations. La nation ! Longtemps que la notion a fait long feu ! Dissoute dans la problématique européenne et le marigot du mondialisme pour faire avaler plus facilement la pilule aux bons gars et aux bonnes filles : aux “citoyens” comme on dit maintenant, afin de rassurer l’inconscient collectif sur la rémanence du tricolore !

La mort de Franco, le début de la chute

La chute a commencé avec la mort de Franco, en 1975… Son successeur, le jeune et grand Bourbon, à qui on prêtait une âme de dictateur, a ouvert les vannes dès le début, prenant tout le monde à contre-pied ! Libération des prisonniers politiques, déclarations solennelles sur la démocratie et le monde nouveau… En avant les castagnettes !

Vous me direz, c’est l’endroit. Le vieux chef du Parti communiste espagnol est reçu en grande pompe au Palais, où il ne manque pas de baiser la main de Son Altesse royale. C’est la grande réconciliation ! Cette collusion entre la monarchie et le communisme n’est pas nouvelle : l’un et l’autre ont la démocratie en horreur.

Il épate la galerie, le jeune Juan Carlos, et lance sans le savoir ce qu’on a appelé presque immédiatement “la Movida”, qui va donner un coup de jeune à la vieille Europe, pour le meilleur… et le moins bon ! C’est le prélude à l’art de la rue, la couture considérée comme un des beaux-arts, les tags, le rap et bientôt l’horrible branchitude. Les soixante-huitards qui s’étaient endormis réveillent leurs instincts de conquête du pouvoir et récupèrent Carlito pour imposer au paysage culturel français une pensée libertaire qu’ils confondent avec une pensée libre.

La gauche devient le camp du « bien »

Le Florentin de Jarnac incarnera, par un de ces coups de grisou de l’histoire, le prétendant au fauteuil présidentiel en réunissant une bande de hippies attardés et les plus sectaires universitaires détracteurs du magistère qui obéissent à un seul coup de sifflet : celui de la “gauche” !

La “gôôôche”… Appartenir à ce camp-là est le vade-mecum incontournable pour qui veut avoir sa place au soleil de la gloriole médiatique. En se proclamant de gauche, on se pare des plumes du paon puisqu’on est sensible et généreux… Depuis les caves de Saint-Germain-des-Prés à la Libération où le jazz faisait bon ménage avec l’existentialisme, l’intellectualisme artistique, malgré les coups de boutoir donnés “à la hussarde” par un petit groupe d’écrivains subtils et puissants, est dominé par une tutelle sartrienne qui fait la pluie et le beau temps dans la bourgeoisie germanopratine : paradoxe qui annonce les temps difficiles… Celui qui en 1968 voulait désespérer Billancourt pour aboutir à une révolution sera l’allié des industriels qui ont remplacé les “deux cents familles” de l’avant-guerre !

Du kolkhoze à la bien-pensance

Comme les cocos ont fini par prendre un coup dans l’aile dans les années soixante-dix grâce à Soljenitsyne, puis dans les années quatre-vingt avec le pape polonais, tout en se tirant d’affaire dans le dossier Pol-Pot grâce aux boat people avec lesquels Jean-Paul le bigleux leur a demandé d’embarquer in extremis, le grand manipulateur François a pris le relais du catéchisme nauséeux, devenu obsolète, en remplaçant les terres du kolkhoze par celles… de la bien-pensance !

Autrefois, la pensée “comme il faut” existait comme un bloc identifiable : elle était morale, religieuse et générait ses contradicteurs… Aujourd’hui, elle se contente de réponses toutes faites à des questions préparées d’avance, à l’insu même de ceux qui les posent : on est devenus des chiens de Pavlov ! Amusez-vous à jouer au climato-sceptique dans un dîner en ville : vous serez privé de dessert !

Quarante ans après le 10 mai 1981, ceux qui prédisaient à la Ve République une fin rapide, au lieu de la longue et triste agonie qu’elle nous a donnée en spectacle, pourront savourer ce moment où le dernier avatar de la Mitterrandie, le jeune sorcier Macron, s’est fait gifler au nom de Montjoie Saint-Denis ! Justice immanente : sans doute ! Même le suffrage universel n’autorise pas impunément à usurper la statue du Commandeur.

Source : Philippe Chevallier pour Valeurs Actuelles

Prêtres emprisonnés, moines fusillés… Les martyrs oubliés de la Commune de Paris

Exécution de 62 otages de la Commune, coupables de complicité avec le gouvernement de Versailles, le 26 mai 1871 rue Haxo à Paris

Une exécution sommaire, prison de la Grande Roquette. Des dominicains abattus avenue d’Italie. Une fusillade acharnée à Belleville, rue Haxo. Paris a-t-elle oublié ses quelque vingt-trois prêtres et religieux tués lors de la Commune ? De ces événements de mai 1871, il reste peu de vestiges, peu de lignes dans les livres d’histoire. Difficile de se frayer une place au sein du délicat récit de cette insurrection. L’année 2021 vient pourtant tirer de l’ombre ces belles figures ecclésiastiques : un jubilé célèbre les 150 ans de leur « martyre ».

Les célébrations se centrent autour de la paroisse Notre-Dame-des-Otages, rue Haxo (20e arrondissement), lieu même de l’assassinat de trente-cinq gardes nationaux, quatre civils et dix religieux. Parmi eux figurent le Père Planchat, religieux de Saint-Vincent-de-Paul (voir p. 39), les Pères jésuites Olivaint, de Bengy et Caubert, les Pères picpuciens Radigue, Tuffier, Tardieu, Rouchouse, le Père Sabatier, du diocèse de Paris, et le séminariste Paul Seigneret. « Ces prêtres ont mis de l’amour là où il y avait de la haine, ils ont prié pour leurs bourreaux, leur mort est un acte rédempteur, commente le Père Stéphane Mayor, curé de Notre-Dame-des-Otages. Il est bon qu’il y ait un lieu où l’on fasse mémoire de ce don de soi par amour. Il ne s’agit pas de faire un procès aux Communards. Nous sommes dans une lecture spirituelle, et non politique. »

Récupération

Il y a quelques jours à Montpellier, grâce à la présence de militants de la Ligue du Midi, (de Richard Roudier) contre le passe, dit « sanitaire » des rassemblements ont pu se dérouler sans agression, ni provocation gauchiste (antifas, black-blocs et autres racailles, renforcées par des sbires de la CGT ou du syndicat  Sud.

Ces derniers ont tout fait, pourtant pour tenter de perturber le déroulement pacifique contre le laisser-passer, en jetant des barrières métalliques, des planches et divers objets contre le cortège, en proférant leurs habituelles insultes.

A Saint Brieuc, même scénario avec les mêmes perturbateurs, face à des manifestants qui ne mettaient pas en avant leur couleur politique ? A  Ploërmel, Florian Philippot a connu aussi la même mésaventure.

Il est visible, qu’une certaine gauche voudrait renouveler sa stratégie de 2019, avec les gilets jaunes. Pour le plus grand plaisir de ce Gouvernement, dont le souci actuel est de mettre fin à ces empêcheurs de gouverner à la chinoise,  comme à ces manifs qui ne faiblissent pas et risquent de décrédibiliser sa propagande pro-vaccin et anti-liberté.

Mais cette gauche, qui à présent veut s’imposer et prendre la direction de ces défilés pacifiques, qu’elle qualifie « d’extrême-droite », l’a t-on entendue contre toutes les contraintes inutiles imposées à la population ?

Que ce soit, le confinement avec ses contrôles humiliants et maintenant, par l’obligation d’un laisser passer discriminatoire. De plus, par la voix de Martinez de la CGT, elle a appelé à voter pour le meilleur promoteur de la haute finance et les mesures qu’il applique selon sa volonté.

Ils ont fait échouer, en 2019, les revendications des Gilets Jaunes en se mêlant dans leurs rangs et tiennent maintenant à renouveler ces mêmes pratiques et clamer des mots d’ordre qui n’ont rien à voir avec la suppression du passe de la honte. Ce qui ne prend plus, car ces nouveaux manifestants veulent rester politiquement neutres et corrects dans leur comportement.

Ces grands défenseurs de la liberté sont pour la vaccination obligatoire et jusque là, rien ne les distingue de cette oligarchie macro-compatible qui voudrait imposer ses directives par la force.

Ce qui confirme, une fois de plus, que cette gôche qui se dit à gauche est au service du mondialisme bancaire et industriel et se moque complètement des travailleurs français qu’elle prétend défendre.

Le Gouvernement a trouvé la faille et ne se privera pas de l’exploiter. Il a réussi à diviser le peuple sur la question des vaccins et du passe (plus politique que sanitaire) et maintenant, il sait qu’il peut compter sur la gauche mondialiste pour arriver à ses fins.

Nouvelle tactique selon Véran.

La Pub au service de la picouze. En faisant le forcing sur les injections  pour ce qui concerne les ados de 12 à 17 ans. Un camion équipé en centre de vaccination fera la tournée des villes pour séduire ces gamins en musique et en enregistrant une dédicace diffusable sur Skyrock. Un peu comme ces plantes carnivores qui attirent les insectes par leurs couleurs chatoyantes pour mieux les dévorer.

Par contre, ce Gouvernement a tort de minimiser et de sous estimer toutes ces manifestations sur tout le territoire, qui prouvent que la colère est toujours là et qu’une nouvelle Voie est en gestation.

Si l’on veut bien y réfléchir, n’est-il pas curieux que l’Etat surendetté, qui n’a pas d’argent, puisse débloquer des milliards pour financer sa politique sanitaire ?

Onyx

Alexandre del Valle : « L’Afghanistan est un réservoir de djihadistes en devenir »

Valeurs actuelles. En à peine 10 jours, les talibans ont repris l’immense majorité de l’Afghanistan, 20 ans après avoir été chassé du pouvoir par l’offensive occidentale. Le fiasco est-il total ?

Alexandre Del Valle. Cela fait déjà plusieurs mois que les talibans contrôlent la quasi-totalité du pays, mais ils n’avaient pas encore repris Kaboul. Ils attendaient le départ définitif des Américains, qui avait été repoussé à fin août. Tout le monde savait que cela allait arriver. Personne parmi les experts et les décideurs ne peut affirmer que la conclusion de cette guerre est surprenante. Évidemment, il y a encore eu beaucoup de mensonges. Notamment des déclarations de dirigeants occidentaux qui insinuaient que les Talibans n’oseraient pas reprendre la capitale. En vérité, on sait très bien que ce départ qui, comme en Irak, a été effectué sans “service après-vente”, était en somme un feu vert adressé aux talibans. Un signal envoyé pour dire qu’on avait collectivement accepté, sans le dire, qu’ils redeviennent les maîtres du pays. Et d’ailleurs, les négociations de Doha ont été plus ou moins dans ce sens. Il y a eu des négociations russes avec les talibans qui ont été dénoncées, hypocritement, par les Occidentaux. Alors qu’au même moment, depuis 2017, les Américains eux-mêmes avaient entamé des discussions dans cette perspective. Notamment avec le Qatar, qui a servi d’intermédiaire pour trouver un accord permettant de replacer les talibans au pouvoir. Tout cela était écrit. Et tout cela était connu, prévisible et absolument pas surprenant.

De nombreuses personnalités politiques s’inquiètent d’un nouvel essor du djihadisme, alors qu’Al-Qaïda a soutenu officiellement cette semaine le retour des talibans au pouvoir. Quels sont les liens entre les deux organisations ?

Il y a plusieurs tendances au sein des talibans. Il y a une tendance que j’appellerais islamistes-nationalistes qui n’est pas internationaliste-califaliste. Et puis il y a une autre tendance, plus liée à la branche pakistanaise d’Al-Qaïda cette fois, qui adhère elle à un projet califal mondial. C’est ce genre de division à l’intérieur du mouvement qui en fait toute sa complexité. Au départ, les talibans étaient exclusivement intéressés par la zone afghane, en se greffant sur l’ethnie des Pachtounes, majoritaire dans le pays. Mais depuis l’alliance avec Oussama ben Laden, et parallèlement à l’expansion de la branche pachtoune pakistanaise des Talibans, ils ont pris le pouvoir en 1996 en cohabitant avec Al-Qaïda. A l’époque, il y avait eu des alliances voire même des mariages mixtes entre clans Arabes et clans talibans dans toute la zone Af-pak ! Il y a eu une sorte d’hybridation d’une partie des talibans, la branche internationaliste pro-Al-Qaïda et haqqani, mais pas de tous, car d’autres sont restés méfiants vis-à-vis du jihadisme internationaliste. Ce n’est pas cette partie non-négligeable pro-Al-Qaïda du mouvement qui a négocié avec les Américains et les Qataris. Ils ont négocié avec la branche plus traditionnelle des talibans, qui veut reprendre le pouvoir en Afghanistan mais qui n’a pas envie de participer au djihad mondial, afin de ne pas le payer par une intervention militaire américaine comme à l’époque du Mollah Omar en 2001.

Depuis la prise de Kaboul, les talibans multiplient les messages “positifs” sur le respect des droits des femmes, sur la liberté de la presse ou encore sur l’accès à l’école pour les jeunes filles. Tout cela est-il vraiment compatible avec la charia que le mouvement veut instaurer ?

C’est possible. Tout est une question d’interprétation de la charia elle-même. Cette dernière est une jurisprudence qui reprend des dispositions du Coran, temporelles et spirituelles, et qui ajoute à cela la tradition des hadiths, qui sont également des sortes de jurisprudences, puisque ce sont les commentaires des propos qu’aurait tenus Mahomet. La charia ne veut donc rien dire seule. Elle peut être interprétée de mille manières. Même une charia très radicale-wahhabite, comme en Arabie Saoudite par exemple, peut être appliquée à la lettre. Cela donne alors Daesh, avec des décapitations, des crucifixions… Si elle est appliquée de manière un peu plus “douce”, vous vous retrouvez avec le Qatar, qui a le même islam que les wahhabites de l’Arabie Saoudite, mais qui l’applique de manière rigoriste mais moins fanatique. Et encore une fois, la tendance idéologique qui a négocié avec les Américains à Doha est celle qui prétend appliquer une version dite classique de la charia, qui se rapprocherait de ce que l’Arabie Saoudite pratiquait sur son sol avant l’arrivée de Mohammed Ben Salmane (MBS) au pouvoir.

Vous adhérez à l’idée développée par le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, qui consiste à attendre des talibans qu’ils mettent en place un “gouvernement inclusif” ?

Cela a beaucoup choqué, mais il n’est pas faux de dire qu’il existe de nouveaux talibans qui pourraient différer avec ceux de la période 1996-2001 [pendant laquelle ils contrôlaient le pays, NDLR]. Aujourd’hui, ils affirment ne pas avoir la même vision de la charia, mais l’avenir confirmera cela ou non. En revanche, ils ont gardé la même école juridique, les Deoband, une école religieuse très radicale qui vient d’Inde et du Pakistan, mise en orbite dans les années 1990 en Afghanistan par les services secrets pakistanais, l’ISI. Le talibanisme est donc une vision très récente et fanatique de l’islam afghan et des zones pachtounes pakistanaises, qui s’articule en grande partie sur une implantation locale et qui s’est greffée sur les traditions et clans pachtounes, donc à l’origine non liée à l’islamisme jihadiste internationaliste.

Pourtant, on voit depuis 10 jours des scènes de violence inouïes à travers le pays, des femmes journalistes qui sont écartées subitement de l’antenne ou encore des étrangers chassés du territoire. Est-ce que Jean Yves Le Drian et ceux qui prônent la discussion avec les talibans ne se voilent pas la face sur la réalité de la situation ?

Ils ne se voilent pas la face sur ce que sont les talibans. Le Drian a d’ailleurs rappelé que le gouvernement verra, avec le temps, s’ils sont réellement plus modérés que ceux délogés en 2001 par l’intervention militaire américaine et occidentale. Il y a donc eu des négociations avec la tendance pragmatique des talibans, qui a assuré qu’elle renoncerait à soutenir le djihadisme international. Est-ce que les talibans tiendront parole ? Ce sera la question centrale des prochains mois.

Je ne pense pas que les Occidentaux se mentent à eux-mêmes. On est plutôt dans une logique classique de rapports de force géopolitique. Dès lors que la seule puissance qui pouvait maintenir une armée avec des moyens conséquents, l’Amérique, a décidé de se retirer du dossier afghan, il s’est créé un vide. Et, pour beaucoup de puissances géopolitiques et de stratèges dans le monde, il n’y a rien de pire que le vide. Or, la seule puissance capable de remplir en ce moment ce vide sur tout le territoire afghan c’est malheureusement, ou heureusement, selon d’où l’on parle, qu’on le veuille ou non, la force talibane. La seule sur laquelle on peut compter pour rétablir une base étatique.

Peuvent-ils compter sur un fort soutien populaire au sein du pays ?

C’est évident. Il ne faut pas oublier que l’Afghanistan avait vu son sort s’améliorer relativement à partir de 1996, après les périodes socialistes, l’invasion russo-soviétique, la guerre civile, le règne du bandit Hekmatyar, etc… Les talibans ont alors ramené un semblant d’ordre, une sorte de justice aussi. Il y avait moins de pilleurs, de corruption, de voleurs, d’anarchie et de consommation de drogues un peu partout dans le pays. Ça peut paraître surprenant pour nous, mais pour un Afghan moyen de 50 ou 60 ans, qui a une vision clanique de la société et des mœurs des plus rigoristes, les talibans sont redevenus ce qu’il y a de moins mal, après 20 ans de bombardements et d’humiliation américaines et de règne de gouvernements anti-talibans “collabos” ultra-corrompus. Je ne parle donc pas des progressistes ultra-minoritaires qui plaisent beaucoup à nous, les Occidentaux, mais qui n’ont hélas jamais rien représenté dans cette société tribale ultra-traditionnaliste et majoritairement islamiste. Le soutien populaire est l’une des raisons qui explique le fait que les talibans aient repris le pays et la capitale si vite au moment du retrait américain. Il n’y a pas eu de résistance car le gouvernement “modéré”, qui ne régnait d’ailleurs que sur la capitale, ne tenait que grâce aux militaires américains !

Les bombes n’ont jamais été des opérations chirurgicales et homéopathiques qui ne tuent que les « méchants »… Les bombes tuent surtout des civils innocents

Une étude du Pew Research Center, un centre de recherche américain, de 2019 montrait que 99 % des Afghans étaient favorables à la mise en place de la charia. 85 % d’entre eux étaient même pour la lapidation des femmes jugées infidèles. C’est ça aujourd’hui la réalité du pays ?

Loin de moi l’idée de défendre les talibans. C’est un régime totalitaire qui a été instauré en 1996 sous influence pakistanaise en milieu pachtoune, et qu’on a délogé en 2001 en représailles aux attentats du 11 septembre. Mais mettez-vous à la place d’un Pachtoune, parce qu’il faut raisonner aussi en ethnie. En Afghanistan, il y a trois grandes ethnies. Les Pachtounes donc, qui sont majoritaires, les Tadjiks et les Ouzbeks, sans parler de la petite minorité chiite hazara. Les Pachtounes ont des mœurs extrêmement claniques, sans faire de jugement, très obscurantistes, arriérées. Ils adhèrent à une vision du monde, de la femme et de la famille ultra-conservatrice. Ils se reposent sur un machisme et un patriarcat absolu, un culte de la violence, de l’honneur et de la virilité, semblable à ce qu’on peut retrouver chez les Tchétchènes.

Quand les talibans sont arrivés, ils n’étaient pas si éloignés que ça de la tradition afghane classique pachtoune. Un peu comme en Arabie Saoudite, où le wahhabisme a fonctionné parce qu’il s’est greffé sur des mœurs tribales arabes bédouines ancestrales qui, depuis toujours, avaient une vision extrêmement radicale et intolérante de la société, de la femme et des non-musulmans. Dans les deux cas, l’implantation fonctionne aisément parce qu’il a toujours existé, surtout en Afghanistan, un ultra-conservatisme religieux, une base populaire réceptive. Et ça, les médias n’en parlent pas.

Au-delà de ce soutien populaire, les interventions étrangères ont-elles aussi contribué dans un sens à la victoire éclair des talibans ?

Les Occidentaux qui sont intervenus en Afghanistan sans aucune empathie culturelle, avec arrogance et sans aucun plan politique et social inclusif de long terme, ont totalement échoué. Ils ont été fous de croire que des bombardements aériens pendant 20 ans allaient contribuer au bien des gens et croire qu’ils n’allaient pas s’aliéner les cœurs et la base populaire. Ils étaient d’ailleurs les seuls à le croire. Les bombes n’ont jamais été des opérations chirurgicales et homéopathiques qui ne tuent que les « méchants »… Les bombes tuent surtout des civils innocents. D’où la fameuse doctrine du général Petraeus, un des plus intelligents généraux américains qui, justement, disait que ça ne suffisait pas de bombarder. Il fallait, selon lui, d’urgence un plan politique inclusif pour “gagner les cœurs”. Il expliquait que lorsqu’on tue un taliban, ça n’en fait pas un de moins, mais deux de plus. Parce que, précisément, ces bombardements aériens créent l’indignation. Les indignés qui ont perdu leurs familles deviennent des talibans.

Les 20 ans de bombardements et de présence militaire américaine au Pakistan du Nord, où il y a eu des violations constantes des frontières aériennes et terrestres par l’armée américaine, ainsi qu’ en Afghanistan, ont littéralement fait exploser le nombre de gens qui adhèrent à l’idéologie des talibans. Et évidemment, cela a fait monter la haine envers l’Occident, le “mécréant occidental”, l’Américain. On ne veut pas l’admettre ici. On veut prendre nos fantasmes pour des réalités. On veut croire que tout le monde adhère à nos valeurs et qu’on peut exporter la démocratie avec des bombes. Malheureusement, ce n’est pas aussi simple que ça.

Les réfugiés en partance, qui sont-ils ? Ces progressistes de la capitale ou bien des Hommes nourris à la haine de l’occidental ?

Je soutiens une autre hypothèse qui choque en ce moment car on est encore trop dans l’émotion de l’instant. Depuis des années, il y a beaucoup de candidats « afghans« à l’immigration clandestine, qui tentent ensuite de demander le droit d’asile ou des visas, qui sont en réalité des Pakistanais. Quand on se dit Afghan, on a plus de chance d’être considéré comme un réfugié politique parce que les talibans ont toujours été menaçants. Et puis il y aussi les Afghans qui ne sont absolument pas des réfugiés politiques, mais qui tentent de quitter un pays économiquement détruit. ll n’y a que la drogue qui rapporte. Ces réfugiés économiques sont d’ailleurs très conservateurs dans leurs mœurs. Beaucoup d’attentats ou de tentatives d’attentats ont été commis en Allemagne, en France, en Angleterre par des réfugiés afghans très conservateurs et ensuite radicalisés chez nous. On sait très bien que beaucoup de demandeurs d’asile sont des gens qui adhèrent globalement aux pratiques claniques et obscurantistes des talibans. Je crains que la prise de la capitale, qui fait croire à certains que les talibans avaient disparu et sont revenus tout à coup, crée un climat qui va inciter de nombreux réfugiés économiques à se faire passer pour des victimes des talibans.

On veut prendre nos fantasmes pour des réalités. On veut croire que tout le monde adhère à nos valeurs et qu’on peut exporter la démocratie avec des bombes. Malheureusement, ce n’est pas aussi simple que ça.

Comment la France doit-elle gérer ce flux migratoire ?

On doit faire deux choses. Tout d’abord, il faut être extrêmement vigilant et prudent. Et puis, il faut se décider à accueillir sur notre sol tous ceux qui ont collaboré avec notre armée et nos services. C’est un honneur que de maintenir notre parole et notre image. Malheureusement, ce que je constate, c’est qu’en Europe, depuis des années, on a accueilli beaucoup d’Afghans islamistes qui ne présentaient pas le profil requis alors qu’aujourd’hui, on est en train de refuser des visas et un secours à certains interprètes et collaborateurs de nos armées, nos ONG ou nos ambassades, etc…. Certains d’entre eux n’ont pas de visas alors qu’ils ont travaillé avec nous. Eux, ils pourraient être menacés et tués si les talibans se décidaient à rompre leurs accords.

C’est une honte de ne pas avoir aidé tous ceux dont on sait qu’ils ont travaillé avec nous. Ce qui est honteux aussi, c’est de ne pas avoir expulsé de nombreux Afghans qui, comme certains Tchétchènes, n’adhèrent pas du tout à nos valeurs et qui ne sont pas du tout des opposants mais bien aussi islamistes que les autres. Il y a une grande incohérence dans notre politique migratoire.

Est-ce que vous pensez, comme certains hommes politiques français, qu’il existe un risque terroriste à accueillir certains réfugiés d’Afghanistan sur notre territoire ?

Il y a évidemment un risque. Regardez les attentats de ces dernières années en Europe. Avant, les terroristes étaient, en général, des fils d’immigrés algériens ou marocains nés en France ou en Belgique. A partir de 2016, on retrouve cette fois des réfugiés, des migrants illégaux ou des enfants de demandeurs d’asile déboutés. Ce profil de gens, qui ne sont pas expulsables parce qu’ils prétendent qu’ils sont en danger chez eux, est de plus en plus fréquent. Et parmi eux, on retrouve évidemment des faux opposants afghans. Surtout que chez les islamistes aussi, les profils sont très variés et les oppositions existent. Un soutien de Daesh peut parfaitement se présenter sans mentir totalement comme un opposant aux talibans. Il n’en reste pas moins un islamiste, d’un autre genre seulement. Si on fait venir ces gens avec les critères habituels, on sait avec certitude qu’un terroriste peut parfaitement s’infiltrer, vu qu’on ne fait pas de sélections idéologico-sociales et que l’OFPRA [Office français de protection des réfugiés et apatrides, ndlr] ne travaille pas assez avec le Renseignement. Par ailleurs, il y a une bureaucratie européenne et des lobbies immigrationnistes qui créent des scrupules, qui empêchent certains Etats- membres de faire des quotas migratoires sous prétexte de ne pas faire de discrimination entre les ethnies et zones culturelles. Pourtant, pour assurer la sécurité des Européens, il faudrait privilégier une immigration civilisationnellement compatible.

C’est-à-dire ?

On doit faire venir des pays musulmans uniquement les profils non-radicalisables : des progressistes, des gens issus des minorités religieuses ou ceux qui sont engagés dans des mouvements libéraux. Dans le reste de la population, notamment au Pakistan ou en Afghanistan, l’islamisme est diffus et général. La plupart des habitants des contrées rurales et modestes sont islamistes, sans être djihadistes pour autant. Sauf que lorsqu’on est déjà islamiste et adepte de la charia, comme l’est la majorité des Afghans, on peut facilement tomber dans le terrorisme à cause du choc culturel qui s’opère en Occident entre musulmans et occidentaux jugés “pervers”. On arrive dans une Europe “LGBT et mini-jupe” alors qu’on vient d’un pays où on lapide les femmes “provocatrices” et adultères… Ce choc provoque de nombreuses radicalisations devant une société que certains réfugiés jugent indécente, blasphématrice et veulent combattre de l’intérieur. L’Afghanistan est un réservoir de djihadistes en devenir, comme plusieurs autres pays islamiques très radicalisés ou en proie au chaos comme la Libye, le Sud de la Tunisie, le Yémen, la Somalie, les pays du Sahel, le Pakistan, etc…. Il y a devant nous un grave et profond problème civilisationnel.

Alexandre Del Valle pour Valeurs Actuelles

Et si Marine le Pen soutenait Zemmour en 2022 ?

En 2022, Marine le Pen pourrait disposer de deux options : perdre dans le déshonneur ou se sacrifier pour la France, analyse l’essayiste Grégory Roose.

Toute prévision sur l’issue de l’élection présidentielle est par nature hasardeuse, d’autant que de multiples paramètres manquent encore à l’équation : Eric Zemmour ne s’est pas officiellement déclaré candidat, tous les prétendants au trône républicain ne sont pas encore connus et Emmanuel Macron lui-même n’a pas encore décidé s’il participerait à la bataille. Seule quasi-certitude, Marine le Pen ne gagnera pas. C’est pourtant la seule personnalité politique qui détient, en apparence, la légitimité, l’expérience, l’appareil politique et une réserve de voix suffisante pour faire gagner les idées opposées au progressisme destructeur. Mais la stratégie du Rassemblement national, outil de conquête du pouvoir comme un autre, se noie dans la normalisation, la neutralité excessive et les reculades idéologiques pour élargir sa base électorale, de sorte que son offre politique provoque bien davantage la déception des partisans que l’adhésion des courtisés. Contrairement à 2017, le RN est sur un pente électorale descendante, miné par des résultats décevants aux élections régionales et départementales et par une vague de démissions consécutives à l’entrisme et au népotisme dénoncés par les déçus et les exclus. Mais comme pour 2017, les médias sont relativement bienveillants à l’égard du RN, s’amusant à exciter l’opinion publique pour faire monter artificiellement, mais pas trop, les intentions de vote RN. L’objectif est simple, faire accéder Marine le Pen au second tour et envoyer l’artillerie lourde mediatico-politique pour faire gagner le candidat d’en face, quel qu’il soit. La petite phrase choc, le bon mot, étaient la force de Marine le Pen avant 2017. Mais depuis le débat-suicide de l’entre-deux tours, qui croit encore à sa capacité de pourfendre ses adversaires à coups d’arguments techniques, de postures, de références historiques avec une capacité inégalée à encaisser les attaques frontales tout en faisant trembler ses adversaires ?

Aujourd’hui, la clef de toute victoire politique, c’est-à-dire de conquête et d’exercice du pouvoir, réside dans trois qualités : l’incarnation, la dialectique et la compétence. Marine le Pen dispose-t-elle de ces trois qualités essentielles dont semble être doté Eric Zemmour (quoique l’incarnation soit certainement son point faible), son potentiel concurrent ? Si Zemmour et Le Pen ne sont pas sur la même ligne idéologique, ils devront séduire la même base électorale, usant nécessairement de coups bas, de divisions et de trahisons qui détruiront, en définitive, tout espoir d’accès au second tour. Dans ce scénario perdant/perdant, Zemmour serait accusé d’avoir fait perdre Marine le Pen, érigée en Sainte-Victime des anti et pros-France, et pourrait repartir tranquillement jusqu’en 2027 sans espoir de victoire. Il conviendrait donc d’élaborer une stratégie gagnant/gagnant. Cette stratégie est aussi simple qu’improbable, car elle se confronte à l’insurmontable mur de l’égo. Imaginons-la, néanmoins.

Eric Zemmour réussit son entrée en campagne et, à force de débats victorieux et de nouveaux soutiens, méthodiquement annoncés tout au long de la campagne, atteint les 10% d’intentions de vote, voire davantage. Dans ce scénario, sa candidature d’abord fantasque et concurrentielle pour le RN devient sérieuse dans une campagne où le duel Le Pen/Zemmour sera le centre d’attention des médias. A ce stade, deux options devront être envisagées : les deux candidats se neutralisent et aucun n’accède au second tour. Marine le Pen sera la victime autoproclamée d’un Zemmour diviseur et pourra repartir pour 2027 sans difficultés. La seconde option est plus audacieuse, mais appelle au sacrifice de Marine le Pen : renoncer à sa candidature et se rallier, au meilleur moment de la campagne, au candidat Zemmour. Une telle annonce provoquerait un électrochoc pour les médias et l’opinion publique et aurait pour effet de propulser le « rouleau compresseur » Zemmour dans la bataille du second tour. De son côté, Marine le Pen serait auréolée de la posture sacrificielle, offrant à la France une chance de réenchanter son destin.

En septembre 2017, Marine le Pen faisait la déclaration suivante. « Ce qui m’importe, c’est la défense de la France. Si un jour, même demain, il y a quelqu’un de mieux placé que moi […] pour rassembler les millions de Français qui sont nécessaires pour opérer le redressement de notre pays et retrouver notre liberté, alors je lui céderai la place. » Si le probable candidat Zemmour devenait en mesure de faire gagner nos idées, alors Marine le Pen se trouverait devant un cas de conscience déterminant pour l’avenir du pays : l’honneur dans le sacrifice ou le discrédit dans la mascarade.

Grégory Roose pour Valeurs Actuelles

Moscou : 2 bastos pour un nègre menaçant et 600 muzz arrêtés

Plusieurs affaires à Moscou qui montrent la détermination des autorités de ne pas laisser la Russie suivre le chemin de l’Europe.

D’abord une “première” : Il y a quelques Africains à Moscou, pour la plupart étudiants au RUDN, université internationale. Hier l’un d’entre eux a tenté de lancer le “BLM” à Moscou, tout d’abord en attaquant un chauffeur de bus avec un couteau. Il a été immédiatement expulsé par quelques passagers. Le chauffeur ayant prévenu la police, celle-ci est arrivée en quelques minutes. Et le nègre (rappel : “nègre” est un mot usuel en Russie sans aucune signification insultante, je l’emploie donc ici) de refuser de se laisser interpeller, et de se mettre nu en pleine rue, alors que la police lui ordonne de jeter son couteau. On observera la modération de la police qui commence par des tirs en l’air, puis un dans la jambe. Aux États-Unis plusieurs chargeurs auraient été vidés très rapidement

La vidéo ne montrera pas le dernier tir dans le ventre qui mettra fin au spectacle ! S’il sort de l’hôpital, le Noir passera au minimum 5 ou 6 ans en prison et sera ensuite expulsé définitivement. Vous pouvez apprécier les commentaires de Moscovites par exemple ici : https://t.me/moscowmap/38547

Bizarrement, aucune émeute suivant ces tirs de policiers blancs contre un Noir, et les policiers n’ont pas été sanctionnés, mais félicités ! Pas d’émeutes, pas de manifestations d’organisations antiracistes (il n’y en a pas, puisqu’il n’y a pas de racistes en Russie, juste des patriotes !).

Ensuite une info qui concerne les musulmans à Moscou. Depuis plusieurs mois les autorités de la mosquée de Kotelniky (banlieue de Moscou) rechignaient à communiquer des informations aux services anti-terroristes, concernant des extrémistes locaux. Il a donc été décidé une descente de police à l’heure où on était certain de trouver tout le monde : à l’heure de la prière du soir, dans la mosquée bien sûr ! On appelle ça ici des “masks show” car les intervenants de la police sont masqués. Pour faire bonne mesure, des descentes ont également été organisées dans d’autres mosquées de Moscou (il y en a 4).
Au total 600 arrestations.

Pas d’émeutes, pas de manifestations d’organisations antiracistes (il n’y en a pas, puisque il n’y a pas de racistes en Russie, juste des patriotes !).

Ces dernières semaines, plusieurs rixes violentes entre immigrés du Caucase (Tchétchénie) et immigrés d’Asie Centrale (Uzbékistan, Tadzhikistan), et même entre immigrés d’Asie Centrale se sont produites pour des rivalités commerciales (places dans les marchés, etc.). Ils se trucident entre eux, ce qui n’empêche pas la police d’intervenir massivement, et la Justice d’expulser tout aussi massivement par centaines, avec interdiction définitive d’entrée en Russie. Près de 200 la semaine dernière.

Pas d’émeutes, pas de manifestations d’organisations antiracistes (il n’y en a pas, puisque il n’y a pas de racistes en Russie, juste des patriotes !).

Boris Karpov
https://boriskarpov.tvs24.ru

L’affaire Traoré montre t’elle a quel point la France est encore raciste et colonialiste ?

Je suis noire, Malienne, d’ethnie Karo.

La France m’a accueillie, éduquée, nourrie, soignée. Elle m’a permis de faire des études et de trouve un bon emploi.

Elle m’assure que ma liberté individuelle, ma personne, mes opinions… Sont respectées.

Vous croyez que j’aurai pu connaitre le 10ème de cela au Mali ?

Mon ethnie d’origine, les Karo, ont été réduits en esclavage par les ancêtres de Traoré, l’ethnie Soninké. Et ce pendant des millénaires.

Bien que l’esclavage soit officiellement interdit au Mali (grâce aux Européens), nombre de ceux et celles qui en descendent sont encore considérés comme des citoyens de seconde zone, inéligibles et souvent relégués aux emplois les plus vils.

LIGNE DIRECTE – Résister à « l’esclavage par ascendance » dans le sud-ouest du Mali

Et sans jeter la pierre à tous les Bassinké (dont la majorité essaie simplement de s’en sortir sans faire de mal à quiconque), il existe encore un sentiment de ‘race des seigneurs’ largement répandu (et une idéologie qui ferait passer JM le Pen pour un centriste sous Valium)

Mali : Kayes, l’esclavage en héritage

Y a t’il du racisme en France ? Oui. Et il ne m’a jamais empêché d’étudier, de travailler, de me loger. Au Mali, le racisme m’aurait probablement beaucoup plus touchée au quotidien, et il aurait pu me tuer… Comme il a tué mes deux oncles… qui avaient déplu aux mauvaises personnes (je vous laisse deviner qui).

Quant à l’Impérialisme ou le colonialisme, ne me faites pas rire. Il y a eu de très nombreux peuples impérialistes en Afrique, qui ont régné par la conquête, la terreur et l’esclavage.

Esclavage en Afrique — Wikipédia

Traite arabe — Wikipédia

l’Occident a commis des horreurs. MAIS ils ont arrêté l’essentiel de la traite négrière (ET ont forcé les pays africains à le faire).

Et pour la France, le moins que l’on puisse dire est qu’elle offre leur chance à tous ceux et celles qui foulent son sol. J’en sais quelque chose.

***

Pour en revenir à la fameuse l’affaire Traoré (en France). J’ai été leur voisine pendant 2 ans, et j’ai TOUT fait pour les éviter.

Ce ne sont pas des victimes du racisme. C’est une famille de petits délinquants violents, essayant de régner par la peur et de profiter au maximum du système.

Au Mali, Soninké ou pas, leur comportement récurrent leur aurait valu de finir lynché par la foule, ou battu à mort par nos policiers au premier signe de manque de respect. Ca n’aurait pas trainé.

Utiliser leur histoire, les considérer comme de symboles ou des martyrs est une ESCROQUERIE.

Lucille Fishmoney pour Quora

Reductio ad Hitlerum

Elle s’appelle Cassandre Fristot. Une très jolie fille d’ailleurs, avec un prénom prédestiné. Il lui arrive une aventure, dont elle se souviendra certainement.

Elle a eu mérite de participer à une manif organisée par Florian Philippot, en portant une pancarte sur laquelle étaient inscrits les noms de Buzyn, Macron, Soros, Attal, Salomon, Gunther Schaab, Véran, BHL, et Ferguson, qui se terminait en grosses lettres par Traitres. Pour finir par mais par Qui ?

Pour  n’importe quel passant qui regarde le message c’est une banalité. Mais une bonne conscience toujours aux aguets qui passait par là, a vu, dans ces quelques mots une atteinte grave portée à la communauté juive. La susceptibilité a des limites !

En réalité, dans ce groupe incriminé il se trouve aussi de gens qui ne sont pas juifs. Mais l’occasion est trop belle de faire porter le chapeau et l’accusation d’antisémitisme à la manifestation contre le passe sanitaire.

Je ne sais pas si les gens cités sur la pancarte sont des traitres, mais leur comportement depuis le début de l’épidémie de Covid est tout à fait critiquable. Doit-on encore parler de « responsables mais pas coupables »? Pourquoi ne devraient-ils pas s’expliquer devant la Justice ?

Pour un soupçon d’ allusion à une attaque communautaire, Cassandre Fristot vient de s’attirer l’acharnement du CRIF et de la Justice, qui ne manque pas une occasion pour sanctionner toute personne accusée « d’extrême-droitisme ».

Mise en garde à vue, avec son domicile perquisitionné et elle risque de perdre son travail d’enseignante à l’Education nationale. Elle doit passer en jugement le 8 Septembre avec la menace supplémentaire de 45 000 €uros d’amendes.

Bien des soucis inutiles causés par la connerie humaine.

A peu près, dans le même temps, un clando africain (Rwanda), qui avait déjà incendié la cathédrale de Nantes a tué le prêtre qui l’hébergeait. Ce criminel montre  à la face de tous que notre humanisme dénaturé et notre justice (et juridisme) sont devenus les marqueurs de leur incapacité de défendre la société !

Comment peut-on libérer un pareil délinquant, après cet incendie volontaire de si grande envergure ? Il n’était pas expulsable nous dit Darmanin, malgré son arrêté d’expulsion, tant que son contrôle judiciaire n’était pas levé.

Mais si entre-temps, il avait été emprisonné, ce prêtre n’aurait pas été assassiné.

Comme dit un internaute : « Au lieu d’emmerder le bon peuple avec le passe de la honte pour boire un café, ça vous dérangerait beaucoup de mettre ces individus hors d’état de nuire et de les virer de notre pays ».

Imaginons en Turquie, une mosquée incendiée par un étranger. Je vous laisse imaginer ce qui pourrait lui arriver. La peine de mort certainement. Sans parler du scandale que ferait Erdogan au niveau international.

Chez nous, une église qui brûle, c’est la routine ? Un curé assassiné passe en perte et profit. Des attentats mortels à grande échelle, tout le monde s’y habitue. Par contre un simulacre de gifle à M. Macron, c’est l’incarcération immédiate pour  le jeune Damien Tarel. C’est aussi une garde à vue immédiate pour une pancarte, qui n’apporte même pas la preuve d’une insinuation d’ordre « anti-sémite ».

Les crimes de mots sont devenus plus graves que les crimes de sang, que les crimes à grande échelle et que les crimes qui consistent à détruire un édifice chrétien.

Ce deux poids, deux mesures insupporte de plus en plus les français et réclame du changement. Le socialisme, disait Léo Ferré, c’est l’antichambre de la tyrannie. On le vérifie tous les jours avec le socialo-progressisme décadent et caporaliste de cette oligarchie ou les contre-pouvoirs ont disparu et où le Parlement ne sert à rien.

Onyx