L’Ukraine et ses Dangers

Macron appelle les français à accepter de payer le prix de la liberté et à résister aux incertitudes. Mais de quelle liberté parle t’il ? Comme dit-il, de résister aux incertitudes; encore des mots abscons dont il a le secret.

La liberté que lui et ses comparses, tout aussi malfaisants, nous ont privés pendant deux années. Cette privation durerait encore, sans l’entrave à ses funestes projets due aux législatives.

La Russie ne nous prive absolument pas de liberté, c’est bien ce funeste petit président aux ordres de l’OTAN-USA qui par l’envoi d’armes à l’Ukraine et par des sanctions stupides a déclaré la guerre à la Russie qui ne nous demandait rien, sauf à vivre en paix avec elle.

Le problème entre la Russie et l’Ukraine ne nous concerne pas et ne concerne même pas l’Otan, si l’on veut bien y réfléchir. L’Ukraine n’est pas membre de l’Otan et par conséquent, cette organisation va-t’en guerre n’a pas à intervenir dans le destin de ce pays.

La France n’a pas à s’occuper  des guerres des autres nations, elle a bien assez de problèmes à résoudre sur son territoire. Une guerre qui pourrait enflammer toute l’Europe, à cause de l’inconscience de Biden et des ennemis de la paix, de provoquer la Russie. Par une aide de 775 millions de dollars, de missiles supersoniques, de drones et de diverses munitions.

Tout ça pour faire durer le conflit, par la mort et la souffrance de tout un peuple et aussi par la mort de milliers de soldats russes. Cette guerre pouvait être évitée si les accords de Minsk avaient été respectés par l’Ukraine. Ces accords qui interdisent à l’Otan de s’avancer vers l’Est.

Nous sommes en fait devant le début d’une GUERRE DE CIVILISATION. Un monde décadent (le nôtre) qui adore le Veau d’Or de l’argent facile et de la fausse croyance en la domination de la Nature, face à un monde qui a su conserver des valeurs traditionnelles basé sur des morales humaines chrétiennes ou d’autres religions. Mais aussi de gens qui ont conservé un esprit équilibré et les pieds sur terre.

L’Occident, piloté par les USA perd continuellement du terrain et s’accroche à ce qu’il considère comme ses (valeurs), LGBTQ+, WOKE, défilés gays et trans, drogue, immigration, métissage, hommes « enceints ». Enfin, Sodome et Gomorrhe dans toute sa splendeur.

Il s’acharne à provoquer sa perte et à entraîner une guerre mondiale par l’arme atomique. Les USA se sentent en recul et sont prêts à aller très loin dans l’escalade pour garder leur supériorité mondiale et celle du dollars.

Les forces du mal qui se font appeler celles du bien sont représentées par le monde occidental et la RUSSIE reste le dernier rempart contre cette décadence crasse du monde blanc, autant européen qu’américain.

Pendant ce temps, ce président de la honte va mendier du pétrole et du gaz en Algérie. Des dirigeants algériens qui le voient venir de loin et ne se priveront pas d’exiger toujours plus de la France et de pratiquer le chantage aux besoins énergétiques.

Mais de plus en plus de pays ne veulent plus de cette supériorité arrogante et se tournent vers la Russie, la Chine et des pays émergents. Poutine plaide pour un monde multi-polaire, ce que les USA ne supportent absolument pas. La Russie et la Chine sont donc devenues pour eux l’ennemi numéro un à abattre par tous les moyens. Et comme des toutous dociles les européens suivent à la lettre les consignes de celui qui les entraîne à leur perte.

Hélas, beaucoup trop de nos compatriotes travaillés par la propagande anti-Russe n’ont encore pas compris l’enjeu de ce conflit, à en juger par le nombre de drapeaux ukrainiens accrochés à des fenêtres. Les Russes seraient les méchants et les Ukrainiens les gentils. Comme si c’était si simple …

Si Macron en parfait larbin de ses maîtres à Berlin et Washington avait refusé de les servir, nous n’aurions pas à payer le prix de son imprévoyance. Nous aurions pu nous chauffer correctement  sans risque de pénurie cet hiver.

« Les responsables des guerres ne sont pas ceux qui les déclenchent, mais mais ceux qui les ont rendues inévitables »  (Montesquieu).

Onyx

Vol sur ATLANTIQUE 2 pour une chasse au sous-marin avec la @Marine Nationale

00:00 : Préparation du vol et décollage

03:43 : Transit et arrivée sur la zone d’exercice

05:05 : La vie de l’équipage : les cuisines et la préparation des bouées

07:56 : Dans le nez vitré de l’Atlantique 2 et vol en très basse altitude

10:41 : Présentation des postes des opérateurs : guerre acoustique, guerre électronique, radar, caméra infrarouge…

13:02 : Atterrissage et « désalage » de l’avion

14:58 : Le point de vue d’un pilote d’Atl2

La Chine à l’âge du bronze

L’incroyable destin de Fu Hao, jeune femme intrépide devenue reine majeure et cheffe de guerre respectée. Ce documentaire-fiction fait revivre avec vigueur la période de l’âge du bronze dans l’Empire du milieu.

En 1976, des archéologues découvrent en Chine centrale la tombe d’une reine de la dynastie Shang, jamais pillée car située hors de tout complexe funéraire. Issue d’un des clans puissants qui ont formé des alliances avec les Shang, Fu Hao accepta un mariage arrangé avec leur roi Wu Ding vers 1200 avant J.-C. À la cour, elle s’impose face à ses deux autres épouses et ses nombreuses concubines. Elle devient peu à peu l’épouse préférée et la conseillère la plus proche de son mari, qui la fait enterrer près de lui après sa mort prématurée. Mais les nombreux et spectaculaires objets funéraires retrouvés dans sa tombe, dont des hallebardes et des haches-poignards, racontent une histoire encore plus flamboyante. Courageuse et douée pour le maniement des armes, la jeune femme devint une redoutable cheffe de guerre mandatée par Wu Ding pour conduire ses armées contre les clans agresseurs. Ses succès lui assureront une immense renommée.

Reine des armes Sur la base des connaissances issues de l’archéologie, ce docu-fiction reconstitue avec force scènes de combat la vie de Fu Hao, devenue par ses talents de guerrière la reine la plus importante de cette époque. Au-delà de son épopée, des experts retracent différents aspects de l’ancienne civilisation chinoise, à travers les rites, les sacrifices humains ou l’usage de l’un des plus anciens systèmes d’écriture.

Guerre d’Espagne revue et corrigée

La guerre d’Espagne a t-elle été déclenchée par la gauche espagnole ? Un livre qui remet les pendules à l’heure vient d’être traduit en français. On y apprend qu’à la veille de la grande confrontation, le bloc socialo-anarco-communiste était sur le point d’établir son joug sur l’Espagne.

L’historien Guy Hermet écrit: « Le massacre des prêtres espagnols représente la plus grande hécatombe commise par le camp dit républicain avec celle de la France révolutionnaire, puis du Mexique d’après 1911. Treize évêques, 41 814 curés, 283 religieuses furent tués dans cette guerre civile avec des méthodes  souvent particulièrement atroces et expéditives.

L’histoire que l’on pouvait croire gravée  dans du marbre se redéfinit grâce à un acteur de cette guerre, le nommé Pio Moa, pourtant engagé pendant de longues années dans le camp anti-franquiste, mais qui après des recherches sur cette tragique époque en est arrivé à la conclusion qu’il s’était trompé et que le camp du bien représenté par la gauche en était en fait le principal responsable. Je rends hommage à son honnêteté, et à son courage !

Depuis 1931, elle voulait imposer un nouvel ordre social sur le modèle stalinien et ne se privait pas d’ajouter provocations sur provocations. Il écrit que les socialistes espagnols, longtemps avant l’intervention militaire de Franco avaient déjà poignardé la République. Et l’assassinat du leader de la droite aux Cortès José Calvo précipite le soulèvement.

Pour le Lénine ibérique. Largo Caballero « La révolution doit se faire dans la violence, et aussitôt que le gouvernement Azana sera tombé il y aura une république soviétique » Franco, contrairement à ce que l’on apprend comme une vérité intangible dans les livres ne s’est pas soulevé contre la démocratie, pour la bonne raison qu’elle n’existait pas. Et dès le départ il ne cherchait nullement à assumer un rôle de dictateur.

Seul un soulèvement pouvait éviter la main mise  d’un communisme stalinien sur l’Espagne. Bien sûr , cette attirance illusoire pour un régime soviétique n’est pas venue comme ça. La misère des campagnes sur fond de féodalité des grands propriétaires terriens, l’exploitation patronale des mineurs des Asturies et d’autres injustices ont précipité les choses. Le communisme ne peut naître et se développer que sur la misère des masses. Sinon il n’a aucune chance !

Cela ne veut pas dire qu’il s’agissait d’un affrontement entre pauvres et riches. On a vu des membres d’une même famille choisir des camps différents. Si le Frente Popular était composé de républicains à volonté démocatique, il servait aussi de faire valoir à des totalitarismes encore plus nombreux.

Il a commencé dès le début par une grande férocité: « Viols, castrations, éviscérations, fusillades de masse etc… Pour Dolorès Ibarruri (La pasionaria d’extrême gauche) « Mieux vaut condamner 100 innocents que  d’absoudre un seul coupable. Il ne faut pas s’étonner si la répression franquiste qui a suivi à également été tout aussi féroce.

De chaque côté, les méthodes étaient les mêmes, jugements expéditifs et mitraillages de prisonniers à la chaîne devant des fosses creusées par eux-mêmes. Les Einsatzgruppen et massacre de Katyn avant la lettre. On parle de millions de civils tués de cette façon. Avec des affrontements meurtriers entre différents clans. Comme en Aragon ou en Catalogne. Communistes contre des anarchistes qui avaient mis ces régions sous leur coupe. C’est à cette période  que le français André Marty, Inspecteur des Brigades Internationale et secrétaire du Komintern s’est fait une réputation méritée de tortionnaire. Appelé le bourreau d’Albacete il s’est montré efficace, mais dur et impitoyable, même contre ses propres troupes.

On peut reprocher beaucoup de choses à Franco, il a gouverné une Espagne ruinée par la guerre et divisée comme jamais d’une main de fer, mais pouvait-il faire autrement, compte tenu de l’enchaînement des circonstances ?

N’oublions pas qu’en France, nous ne sommes pas à l’abri de ce genre de scénario. Les mêmes divisions existent, la même haine contre les nationaux et les patriotes est omniprésente et l’islamo-gauchisme fait de son mieux pour envenimer les choses.

Onyx

Dysphorie de GENRE : le mirage de la TRANSITION

Ne devrait-on pas traiter ces gens-là par la psychologie plutôt que de les opérer ?

L’idéologie transgenre qui émane de la théorie queer d’indifférenciation des sexes et des genres pousse-t-elle les personnes atteintes de dysphorie de genre vers des remèdes irréversibles et dangereux ? Diagnostics trop rapides, bloqueurs de puberté, prescription d’hormones très tôt, chirurgies de transition souvent lourdes de conséquences… Des détransitionneurs, des médecins, des sociologues s’inquiètent et alertent déjà sur des remèdes médicaux à hauts risques, appliqués souvent sous le poids émotionnel des patients et sous la chape idéologique de mouvements politiques. C’est l’objet du livre de Pauline Quillon, journaliste et auteur de « Enquête sur la dysphorie de genre: bien comprendre pour aider les enfants »

Aujourd’hui comme demain

Un fait succède à l’autre, non seulement dans la semaine, mais dans la même journée. Dans ces conditions, l’un fait oublier le premier et le cache comme un train peut en cacher un autre.

Le dernier en date qui demain sera oublié concerne le vote des étrangers aux municipales. Les « macronistes » sont heureusement divisés sur le sujet, mais la Nupes, par idéologie et esprit de contradiction est  foncièrement pour. Ce n’est pas la première fois que ce projet revient sur la table, et jusque-là il n’a jamais abouti, gardons espoir …

On parle en ce moment de cet Iman marocain (réputé pour ses prêches incendiaires) expulsable puis non expulsable pour la bonne ou la mauvaise raison que sa famille, déclarée française, ne peut légalement être renvoyée au Maroc. Une fois de plus, la France est victime de ses propres lois universalistes.

Faut-il encore tenir pour effective la Cour européenne des Droits de l’homme qui de toute façon ne ferait que se prononcer contre cette expulsion. Cet iman n’est sans doute pas le seul à tenir des propos déviants, ils sont des centaines comme lui et chaque fois notre gouvernement doit faire acte de faiblesse et garder sur son sol des gens qui sévissent contre notre pays.

Mais il en est d’autres, qui ont su se faire oublier par la volonté de nos médias. Un cas particulier, c’est celui du nommé Liès Hebbadj, (barbe et tenue islamiste) 35 ans, algérien, naturalisé français. Avec une épouse légitime et 3 concubines qui lui ont donné 15 enfants. Ainsi, il peut vivre aisément des allocations familiales, grâce aux allocs.

C’est donc un polygame. Moi qui croyait que la polygamie était interdite sur notre territoire. Mais ce que l’Etat lui reproche ce n’est pas d’être polygame, puisqu’il fait valoir qu’il n’est marié qu’avec une seule épouse, mais d’avoir volé le fisc avec un dépassement de 175 000 €uros  perçus indûment pendant 3 ans, et d’avoir employé dans sa boucherie halal une douzaine de clandestins (qu’on devine  musulmans comme lui).

Et pourtant sur le plan du parasitisme, cet individu est battu par la famille Traoré avec ses 17 enfants nés de 4 femmes différentes. Le con-tribuable n’a qu’à bien se tenir, il n’a pas fini de cracher au bassinet pour élever les enfants des autres, qui après avoir occupé le premier étage veulent toute la maison. Et avec un Macron, on ne sera pas déçu !

Pourtant  le 19 Juin 1991 Jacques Chirac, devant le succès du FN, ne  voulant pas être en reste  déclarait, peut-être sous l’effet d’un bon repas, arrosé au beaujolais nouveau « Notre problème, ce n’est pas les étrangers, c’est qu’il y a overdose. C’est peut être vrai qu’il n’y a pas plus d’étrangers qu’avant guerre,  mais ce n’est pas les mêmes, et ça fait une différence. Il est certain que d’avoir des polonais, des espagnols, des italiens ou des portugais travaillant chez nous, ça pose moins de problèmes que d’avoir des maghrébins ou des noirs ». S’en est suivie la tirade sur (le bruit et l’odeur) qui à l’époque a scandalisé toute un gauche bien-pensante.

Paroles, qui aujourd’hui comme hier ne sont que du vent. Et toute tentative de faire changer les choses se heurte à tout un arsenal  législatif qui a pour effet de décourager le citoyen, qui se demande si voter sert à quelque chose.

En 1990 RPR et UDR prônaient la fermeture des frontières, le stop de l’immigration, tout en réservant le social  aux seuls nationaux et l’Islam incompatible avec nos lois. Depuis ces formations politiques ont parfaitement retourné leurs vestes, par facilité et manque de courage.

« Une démocratie doit être une fraternité, sinon c’est une imposture » (St Exupéry)

Onyx

99 % de la population ne peut pas attraper la variole du singe

Contre la variole du singe, mieux que le vaccin expérimental : ne pas multiplier les partenaires sexuels

Depuis juillet 2022, l’OMS et les médias tentent d’affoler la population avec la variole du singe dont les cas européens avaient triplé en deux semaines. Le but vraisemblable de cette dramatisation serait de promouvoir une campagne de vaccination la plus large possible en utilisant des vaccins disponibles pourtant inadaptés et qui n’ont pas été correctement étudiés chez l’homme. D’ailleurs une semaine après l’alerte de l’OMS, la Haute Autorité de santé préconisait d’élargir la vaccination préventive aux groupes les plus exposés, un avis suivi par le gouvernement français. Ces tentatives de faire croire à une nouvelle peste justifie cette mise au point basée sur l’analyse des 1200 articles médicaux recensés par PubMed® le 6 août 2022.

Le virus de la variole du singe n’est pas une maladie nouvelle

La variole du singe est causé par un virus à ADN double brin, de la famille des Poxviridae et du genre orthopoxvirus qui comprend trois autres agents pathogènes humains : le virus de la variole, le virus de la cowpox et le virus de la vaccine. Les Poxviridae sont qualifiés de virus anciens car ils ont été trouvés chez des insectes, des reptiles, des oiseaux et des mammifères datant de 500 millions d’années avant J-C. Actuellement, un certain nombre de réservoirs animaliers du virus sont connus comme les rongeurs et les primates. Aux US de très rares cas sporadiques de transmission à l’homme à partir de chiens de prairie captifs ont été observés. L’éradication de ce virus ne peut donc pas être espérée contrairement à la variole humaine.

La variole du singe a été décrite pour la première fois en 1959 chez des singes d’un institut de recherche à Copenhague, capitale du Danemark. Le premier cas humain a été identifié le 1er septembre 1970, à l’hôpital de Basankusu en République démocratique du Congo chez un enfant de neuf mois. Six autres cas ont été reconnus au Liberia, au Nigeria et en Sierra Leone entre octobre 1970 et mai 1971.

Dans le même temps, une série d’enquêtes sérologiques dans 3 pays d’Afrique de l’Ouest a déterminé que plus de 10 500 enfants de moins de 5 ans sans cicatrice de vaccination contre la variole n’avaient aucun signe d’infection par le monkeypox humain, comme le suggèrent l’absence de cicatrices faciales et l’absence d’orthopox-anticorps. Cela a permis de rassurer sur le fait que la transmissibilité du monkeypox humain n’augmentait pas et que la notification d’infections sporadiques se poursuivait La conclusion des études sérologiques des enfants en Afrique de l’Ouest a suggéré que la transmission au niveau communautaire chez les enfants même non vaccinés ne se produisait pas.

Au Nigeria, le premier cas a été recensé en 1971, suivis de10 autres entre 1971 et en 1978 puis par une épidémie de 112 cas en 2017.  Le Nigeria constitue depuis lors le foyer endémique principal.

En mai 2022, plusieurs pays d’Europe, en plus du Royaume-Uni, de l’Espagne et du Portugal, ont signalé des cas de variole du singe. Le Canada et les États-Unis d’Amérique, le Mexique et l’Argentine, Israël et l’Australie ont également notifié des cas suspects et des cas confirmés et l’Équateur et la Bolivie des cas suspects, pour un total de 506 cas, dont 421 confirmés (83 %).

En date du 4 août 2022, plusieurs milliers de cas humains de variole du singe ont été confirmés dans 20 pays différents, principalement africains mais plus récemment aux États-Unis, au Royaume-Uni, mais aussi en Israël, à Singapour, en France, en Belgique, Espagne, Portugal, Italie, Grèce, Allemagne, Suède, Finlande… Les États-Unis recensent plus de 6 600 cas de variole du singe, dont près d’un quart dans le seul État de New York suivi par San Francisco.

Cette apparition dans des pays jusque-là épargnés ne traduit pas une modification du virus (en Europe le génome reste le même que celui de l’Afrique de l’Ouest) mais plutôt à un changement du mode de transmission interhumaine très lié à l’activité sexuelle et au nombre de partenaires.

La variole du singe n’est pas une maladie grave

La phase d’incubation, pendant laquelle le malade est  peu ou pas contagieux, dure de six à treize jours. Elle est suivie par une phase prodromique, d’environ deux jours, marquée par les signes avant-coureurs de la maladie : fatigue, fièvre, céphalées, myalgies…

Puis la maladie se manifeste par l’éruption sur le visage ou au niveau génital en fonction du mode de transmission. Les lésions cutanées sont habituellement associées à des douleurs intenses, et s’accompagnent souvent de ganglions. Les pustules évocatrices se dessèchent lentement puis forment des croûtes qui tombent spontanément après une quinzaine de jours, le plus souvent sans laisser de cicatrice.

C’est une maladie globalement bénigne. Les complications sévères sont exceptionnelles et ne surviennent que sur des malades fragiles. On estime qu’en Afrique de l’Ouest, malgré le sous équipement et le manque chroniques de soignants, la mortalité ne dépasse pas 1 %. En France aucun des 2000 malades recensés n’est décédé.

La variole du singe n’est pas une maladie grave et constitue de fait une nouvelle « fièvre éruptive bénigne » comme la rougeole, la rubéole, et la varicelle. Une des raisons de cette bénignité est que les patients touchés, des hommes jeunes sans maladie préexistante ne sont pas à risque de forme grave et que les surinfections bactériennes, courantes en Afrique et souvent responsables de l’aggravation de l’état des malades, sont prises en charge sans difficulté en France.

La variole du singe n’est pas très contagieuse

Les deux voies possibles de transmission du MPXV sont la transmission animale-humaine (en Afrique) et la transmission interhumaine. Les gouttelettes respiratoires et le contact avec des fluides corporels, l’environnement ou des objets contaminés du patient, une lésion cutanée d’une personne infectée se sont avérés associés à la transmission interhumaine.

Le mode principal de contamination connu est le contact direct peau à peau en touchant les boutons (pustules) d’une personne infectée ou des objets qu’elle a contaminés (linge, couverts, etc.). Le virus peut en effet survivre plusieurs jours sur les surfaces inertes. Il pénètre dans l’organisme par des microlésions de la peau, même minuscules. Se gratter le nez avec des mains contaminées constitue une façon de s’infecter.

Ce mode de transmission actuel inédit gêne l’étude des chaînes de transmission. Il est compliqué, voire impossible, de retracer les contacts des personnes qui ont de multiples partenaires sexuels lors d’événement festif où l’alcool et les drogues circulent souvent abondamment.

En outre, même si les malades sont peu contagieux, ils le restent longtemps, ce qui justifie la durée de l’isolement de vingt et un jours préconisé en cas d’infection. Mais un isolement de trois semaines étant difficile à maintenir réellement, les recommandations ont évolué vers une réduction de sa durée afin d’augmenter le respect des contraintes concernant les situations les plus à risque.

En France d’après Santé Publique France fin juillet, un peu plus de 2 000 cas ont été signalés essentiellement en région parisienne et dans les milieux festifs à activité sexuelle intense.

La situation épidémiologique actuelle rappelle celle du début du Sida, la gravité de la maladie en moins.

Pour l’instant, la variole du singe menace surtout les homosexuels mâles

Les 2 000 cas recensés en France à ce jour sont constitués pour 99 % d’entre eux de mâles homosexuels d’âge médian 36 ans.

Ce constat de l’atteinte quasi exclusive des mâles homosexuels a été également fait aux USA comme l’a déclaré London Breed maire de San Francisco, un des épicentres de la maladie avec New York.

En France, la HAS estime que « les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans qui sont multipartenaires, les personnes en situation de prostitution, les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle » constituent les groupes à risque de la variole du singe.

Si vous n’appartenez pas à ces groupes et que vous n’avez pas de contact avec eux votre risque de contamination est infime. Et en cas de contamination vous n’avez pas de risque d’en mourir Ne craignez pas la variole du singe.

Quand on appartient au groupe à risque, l’hygiène est plus efficace que le vaccin

Même si la variole du singe est une maladie relativement bénigne, mieux vaut éviter de l’attraper… Les malades souffrent parfois beaucoup, au point de devoir recourir à la morphine. Les lésions cutanées peuvent parfois laisser des cicatrices inesthétiques, situées sur le visage, ce qui peut s’avérer moralement difficile à supporter car elles mettent en évidence des comportements sexuels qui ne sont pas forcément connus des proches ni assumés.

Comme d’habitude en matière d’épidémie le respect des mesures d’hygiène constitue le meilleur rempart contre la contagion.

Bien que la variole du singe ne soit pas classée parmi les maladies sexuellement transmissibles, elle se diffuse par les contacts cutanés et, pour cette raison, les autorités sanitaires de San Francisco recommandent « d’éviter les contacts cutanés ou de partager son lit avec un étranger tant que l’épidémie dure » et celles de New York de « demander à vos partenaires sexuels s’ils ont une éruption cutanée ou d’autres symptômes compatibles avec le monkeypox. Eviter tout contact peau à peau avec une personne qui présente une éruption cutanée ou d’autres symptômes liés à la variole du singe ».

Opinion partagée par Heymann, expert de l’OMS, qui accuse les rave parties belges et espagnoles d’être à l’origine de la récente diffusion de la maladie « les mesures individuelles pour atténuer les risques – en faisant attention si les partenaires sexuels ont des lésions génitales, par exemple – sont la meilleure approche ».

Certains traitements sont potentiellement capables de raccourcir la durée de l’évolution de la maladie. Il s’agit d’antiviraux : le tecovirimat, le brincidofovir et le cidofovir. Mais leur toxicité potentielle rend leur utilisation discutable pour une maladie bénigne.

Les vaccins n’ont pas fait la preuve de leur efficacité contre la variole du singe chez l’homme.

Aux États-Unis, le vaccin antivariolique de deuxième génération ACAM2000 a été autorisé par la Food and Drug Administration (FDA) et acheté pour le Strategic National Stockpile (SNS) pour être utilisé lors d’une urgence impliquant la variole. La vaccination avec ACAM2000 est également recommandée pour certains personnels de laboratoire et de soins.

Mais ces vaccins de deuxième génération ne sont pas dénués de risque : « risque documenté de myocardite après la réception des vaccins ACAM2000… et du risque inconnu de myocardite après JYNNEOS » ; « la prévalence incertaine de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ou d’autres formes d’immunosuppression dans les zones d’endémie du monkeypox présente un risque de complications vaccinales graves, notamment l’eczéma vaccinatum et la vaccine évolutive, cette dernière étant un effet indésirable événement au cours duquel la réplication incontrôlée du virus de la vaccine entraîne généralement la mort.

IMVAMUNE est un vaccin antivariolique de troisième génération qui a été testé chez des personnes infectées par le VIH et chez des personnes atteintes de dermatite atopique lors de six essais cliniques publiés qui ont démontré sa sécurité et l’immunogénicité dans ces maladies. Contre le monkeypox l’efficacité d’imvamune a été démontrée par plusieurs études sur des animaux, mais n’a jamais été l’objet d’essais randomisés chez l’homme. Il reste donc expérimental, même si les agences en ont autorisé sa mise sur le marché.

Le respect strict des mesures d’hygiène reste le rempart le moins risqué contre la contagion.

Gérard Delépine pour Riposte laïque