Migrants : le Dalaï Lama redoute que l’Europe devienne “musulmane ou africaine”

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Le chef spirituel bouddhiste tibétain a ajouté, en interview sur la BBC, qu’un “nombre limité” de réfugiés devait être autorisé à rester.

Non, le Dalaï Lama n’a pas pris sa carte au Rassemblement national. Mais il pourrait s’y trouver fort à l’aise à entendre ses dernières déclarations fracassantes sur l’immigration. Le chef spirituel bouddhiste, qui vit comme réfugié en Inde depuis qu’il a fui le Tibet en 1959, a une nouvelle fois mis en garde l’Europe, qui pourrait devenir « musulmane ou africaine » si les migrants arrivés sur le continent ne sont pas renvoyés dans leurs pays d’origine. Lui pense, au contraire, qu’un « nombre limité » d’entre eux doivent être autorisés à rester.

Au cours de cette interview à la BBC, le Dalaï Lama a précisé que les migrants nécessiteux devraient pouvoir être formés avant de s’en retourner chez eux. « Les pays européens devraient accueillir ces réfugiés et leur procurer éducation et formation, le but étant qu’ils retournent dans leurs pays avec certaines compétences », a ainsi déclaré le leader religieux de 83 ans. Interrogé sur ceux qui voudraient rester en Europe, il a ajouté : « Un nombre limité, ça va. Sinon, toute l’Europe deviendra un jour musulmane ou africaine, c’est impossible. »

« Chaque pays a sa propre culture »

Relancé par le journaliste de la chaîne britannique sur son statut de réfugié, le Dalaï Lama l’a répété : « L’Europe est pour les Européens. » Avant de poursuivre : « Eux-mêmes sont mieux sur leurs propres terres. » Ce n’est pas la première fois que le chef spirituel bouddhiste, très respecté et populaire dans le monde occidental, prononce des propos aussi iconoclastes, rappelle le Dailymail. L’année dernière, à Malmö en Suède comme à Rotterdam aux Pays-Bas, il avait déjà affirmé au cours de conférences : « L’Europe appartient aux Européens. »

« Chaque pays a sa propre culture, sa propre langue, son propre mode de vie, et il est mieux pour chacun de vivre dans son propre pays. C’est mon opinion », a souligné le Dalaï Lama sur la BBC, alors que 4,4% de la population de l’Union européenne (512 millions d’habitants) ne sont pas citoyens du continent et que 2,4 millions de migrants sont entrés dans l’UE en 2017. Décidément peu politiquement correct, ce féministe revendiqué avait même déclaré, en 2015, à propos de sa succession : « Si c’est une femme, elle devra être plus attirante. »

Source : Valeurs actuelles

Macron brade les Îles éparses à Madagascar

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Depuis plusieurs jours, le sujet des Îles éparses se retrouve au cœur de l’actualité. Le dossier était pourtant brûlant depuis longtemps. Dès 2009, le président malgache Marc Ravalomanana affirmait que la volonté de prendre possession de ces îles riches en hydrocarbures avait poussé la France et l’ambassadeur Châtaigner à fomenter une « révolution colorée » ayant porté au pouvoir Andry Rajoelina. Le petit jeu de la Françafrique était évident aux yeux des chancelleries présentes à Tana, comme en témoigne le câble de l’ambassade américaine du 29 avril 2009 (révélé par Wikileaks le 29 avril 2014). La décision d’Emmanuel Macron de restituer ces îles à Madagascar d’ici le 26 juin 2020 laisse pourtant perplexe. « Coup de com » du Président de la République, qui fait bénéficier son homologue, lui aussi, d’un bel effet d’aubaine, elle ne permettra pas aux Malgaches de sortir de la misère tout en hâtant l’effacement de la France sur le continent africain au profit des puissances américaine et chinoise. Cette situation est l’occasion de sortir de la langue de bois.

L’ONU considère certes ces terres comme devant être restituées à Madagascar (résolution 34/91 du 19 décembre 1979) et les garder dans le giron français contribue à discréditer cette instance internationale. Mais vu la configuration géopolitique sur place, c’est un mal nécessaire : la France doit, pour le moment, désobéir à l’ONU et conserver les Iles Eparses sous son contrôle car bien plus que les réserves de pétrole, elles sont l’interface des trafics et de l’économie informelle qui nourrit l’islamisme galopant en Afrique. Alors pas de pudeur de gazelles : Madagascar n’a pas aujourd’hui les moyens humains ni techniques de gérer ces enjeux titanesques.

« Emmanuel Macron offre les Iles Eparses sur un plateau d’argent à ses amis américains »

Les îles sont également au centre de l’attention des États-Unis qui les lorgnaient déjà à l’époque de Barack Obama. Dès le mois d’avril 2012, l’US Geological Survey a ainsi remis au président un rapport stratégique sur le bassin de Morondava, selon lequel Juan de Nova et la province malgache regorgeaient potentiellement de quelque 17 milliards de barils de pétrole et 167 000 milliards de pieds cubes de gaz – soit autant que l’Angola. En se faisant passer pour un Mendès France qui cède magnanimement l’Indochine, Emmanuel Macron offre en réalité les Iles Eparses sur un plateau d’argent à ses amis américains qui sans nul doute vont rafler la mise. Bon soldat de la French-American Foundation, notre président – qui a notamment bradé Alstom à General Electric, avec les conséquences sociales que l’on sait – n’en est pas à sa première trahison.

Malgré ses relents mafieux – bien décrits dans les travaux de François-Xavier Verschave sur la Françafrique –, seule la France peut aider l’Afrique à se soustraire à la tutelle des puissances rivales qui se disputent ses richesses. En adoptant une politique de développement adéquate, la France peut représenter pour les pays de ce continent un rempart face à la mainmise américaine, mais aussi à la nouvelle prédation chinoise.

L’heure est venue pour la France de revenir de façon décomplexée en Afrique avec une offre de coentreprise.

En finir avec les impostures

La France a suffisamment versé dans la schizophrénie entre soutien aux dictateurs et posture de repentance interminable pour les crimes commis durant la colonisation, que personne ne nie plus. L’heure est venue pour elle de revenir de façon décomplexée en Afrique avec une offre de coentreprise, à adresser à tous les pays qui souhaitent bénéficier du savoir-faire technologique français ; ADP gérant l’aéroport d’Ivato représente un exemple d’une telle coopération.

En proposant d’associer les experts français à la gestion des agrégats socio-économiques africains, la France sortirait d’une politique de charité au profit d’une politique de développement concret. Cela lui ferait par ailleurs marquer des points dans deux autres domaines au moins. D’une part, cette démarche lui permettrait de lutter concrètement contre les flux de migrants dont le trafic – 2.5 millions de migrants et 7 milliards de dollars pour les trafiquants en 2016 selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime – dépasse désormais celui de la drogue. D’autre part, le transfert de compétences que suppose la cogestion des filières industrielles permettrait à la France d’abandonner son hypocrisie en matière environnementale. En effet, œuvrer pour une France écologiquement vertueuse alors qu’elle pèse 1 % à peine des émissions mondiales de gaz à effet de serre influe bien peu sur le climat ; en revanche, permettre aux pays africains, en pleine industrialisation, de bénéficier de technologies à la pointe de l’écologie aurait un impact majeur à l’échelle mondiale.

Une mission pour la Francophonie

Si la Francophonie est, et doit continuer d’être, un vecteur de fraternité au-delà des frontières grâce aux actions culturelles, cela ne suffit plus et, à vrai dire, n’a jamais suffi, la culture représentant la toiture d’une maison aux murs économiques fragiles et aux fondations militaires et régaliennes chaotiques. L’Organisation internationale de la Francophonie doit devenir un organe de partenariat économique et militaire. Une telle union – régie par la règle de la majorité des deux tiers sans possibilité de véto – permettrait d’en finir avec le terrorisme avec lequel, contrairement à ce que disait Manuel Valls, il est hors de question de s’habituer à vivre ; avec les subventions au gigantisme des exploitations agricoles, condamnées à l’exportation pour écouler les stocks, qui favorisent l’agriculture des pays du Nord au point que le poulet surgelé français est moins cher que le poulet africain sur les étals des marchés sénégalais ; avec les délocalisations vers les pays qui pratiquent le dumping salarial et écologique. Madagascar a mieux à faire que fournir pour 17 euros par mois les petites mains serviles qui font la fortune de Petit Bateau, Kookaï, Somewhere, Celio, H & M ou Gap.

L’heure est venue d’en finir avec l’imposture humanitaire où la France distribue des sacs de riz pendant que les revenus du pétrole sont rapatriés à Paris. Le vrai racisme, le vrai colonialisme drapé de charité résident dans l’idée selon laquelle les termes de l’échange seraient immuables, que le Sud vendrait des broutilles tandis que le Nord accaparerait les denrées à forte valeur ajoutée ; dans le fait de condamner le Sud aux petites besognes tandis que le Nord s’affaire autour des gisements miniers.

Pour que la France puisse se targuer d’une vraie politique de développement en Afrique, les entreprises françaises doivent garantir l’« autochtonisation des ressources » : 50 % des bénéfices réinvestis directement dans le pays d’accueil pour financer les services publics – santé, éducation, justice, police – et les infrastructures vitales. Il faut sortir de l’hypocrisie humanitaire pour permettre aux pays du Sud d’accéder à l’autonomie.

Faut-il rappeler, enfin, que ces propositions ne seront jamais légitimes si, en France, nous n’appliquons pas à nous-mêmes les préceptes vertueux de justice sociale et d’économie écologique, locale et solidaire. Nous ne pouvons pas inviter nos frères francophones à intégrer une union de liberté choisie si nous restons pieds et poings liés par le traité de Lisbonne, l’UE et l’OTAN. Aussi, le chemin que nous leur proposons d’emprunter est-il aussi le nôtre.

Source : Causeur

Alstom : une ténébreuse affaire

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Alstom ! Ce nom d’entreprise devrait déchaîner la colère des Français. Un fleuron de l’industrie nationale, à l’histoire complexe et à la gestion particulièrement désastreuse, a été réduit progressivement à deux entités : l’une pour l’énergie, l’autre pour les transports.

En 2014, le PDG Patrick Kron vend la branche énergie à General Electric, une société américaine. Cette cession est l’aboutissement du « Piège américain ». Tel est le titre du livre rédigé par Frédéric Pierucci, cadre d’Alstom qui a passé deux ans dans les prisons américaines. La Justice est l’une des armes de l’économie américaine : usant d’un privilège d’extraterritorialité, elle poursuit partout dans le monde l’auteur présumé d’un délit, en l’occurrence de corruption, ayant utilisé un dollar. Menacés de lourdes sanctions, notamment une amende de 772 millions de dollars, Alstom et son PDG ont préféré vendre à un groupe américain. Prime de 4,1 millions d’euros, provision de 10,5 millions de retraite-chapeau, le PDG s’en est bien sorti. Frédéric Pierucci considère, lui, que cette opération est scandaleuse : « En vendant, nous avons renoncé à notre souveraineté sur la maintenance de nos 58 unités nucléaires. » Aujourd’hui, GE assure, en effet, l’entretien et le renouvellement des turbo-alternateurs de toutes les centrales nucléaires françaises, la production des turbines Arabelle pour les réacteurs EPR et la fourniture des turbines de propulsion des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins et du Charles-de-Gaulle. Il y a, dans cette démarche, un acte de haute trahison qu’on ne souligne pas suffisamment.

Par ailleurs – et on s’attache davantage à ce point -, l’entreprise américaine s’était, lors de l’achat, engagée à créer 1.000 emplois et elle a annoncé, au contraire, au lendemain des élections européennes, qu’elle allait en supprimer un millier en France et 800 à Belfort. Certes, l’État va toucher 50 millions en contrepartie, mais le coût social de l’opération pour Belfort est énorme. Or, dans l’ombre de cette ténébreuse affaire, il y a un homme, et qui n’est pas le premier venu : Emmanuel Macron en personne, qui a suivi ce dossier de A jusqu’à Z, comme le révèle Olivier Marleix. Il demande, dès 2012, en tant que secrétaire général adjoint de l’Élysée un rapport sur Alstom au cabinet A.T. Kearney au prix de 300.000 euros. Le ministre, Arnaud Montebourg, n’est pas tenu au courant, et c’est Macron qui avalise la vente fin 2014, lorsqu’il est devenu ministre. Si on compare cette méthode à celle de Francis Mer et de Nicolas Sarkozy en 2004, alors qu’ils avaient sauvé Alstom en obligeant la Commission européenne à accepter l’intervention de l’État, lequel avait réalisé une plus-value sur la revente de ses parts, une fois l’entreprise requinquée, il y a une angoissante question à poser sur celui qui est actuellement le chef de l’État ! Non seulement la filière nucléaire est en partie cédée à l’étranger, et donc notre souveraineté altérée, mais des emplois sont perdus et une région industrielle sinistrée.

Or, Olivier Marleix ne s’arrête pas en chemin : il constate que plusieurs entreprises françaises d’importance mondiale ont été cédées dans des conditions analogues à des groupes étrangers et évoque un pacte de corruption que lui suggèrent les travaux de la commission d’enquête de l’Assemblée qu’il a présidée. Il a été entendu, le 29 mai, par l’Office central de lutte contre la corruption (OCLCIFF). Plusieurs faits lui paraissent troublants : l’importance des dossiers de fusion ou de cession dont M. Macron a eu à connaître (Alstom, Technip, Lafarge, Alcatel), la similitude des procédés, le fait que des proches du président de la République y jouent un rôle, comme Hugh Bailey, actuel directeur général de General Electric France et ancien conseiller du ministre de l’Économie qui autorisa la vente, un certain Emmanuel Macron ! Marleix aimerait savoir s’il y a un lien entre les entreprises concernées par ces transactions et les généreux donateurs de la campagne présidentielle !

Ces affaires sont consternantes : à chaque fois, elles soulignent l’incompétence, l’avidité, sinon la corruption de dirigeants français, et le fait que celui qui préside aux destinées du pays n’est pas étranger au démantèlement de son industrie. Au lieu de glisser sur cet aspect essentiel de l’actualité, politiques et journalistes devraient s’en saisir d’urgence ! Aux États-Unis, les procédures seraient déjà lancées.

Source : Boulevard Voltaire

Les verts : réserve de voix de LREM

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N’y aurait il que les Verts (vert dehors et rouge dedans, version pastèque) pour parler d’écologie ? Il est vrai que la terre nourricière est devenue trop souvent un substrat stérile qui ne produit plus que par adjonction d’engrais chimiques de plus en plus abondants. Une terre empoisonnée aux pesticides et qui ne peut plus donner que par des labourages profonds qui détruisent les vers de terre indispensables à la fertilité des sols.

La France, pays autrefois essentiellement agricole a perdu par son industrialisation très développée, son ancrage à un terroir et son appartenance à un ensemble homogène. Aujourd’hui 50 000 paysans pour 65 millions de consommateurs. Le système productiviste mis en place après la guerre pour nourrir une population citadine, quand tout était détruit, aurait dû ne pas durer au-delà de quelques années. L’agriculture traditionnelle (bio) aurait repris la suite pour une meilleure santé de tout le monde.

Mais l’intérêt des financiers a prévalu sur le bon sens et l’intérêt général. Les multinationales industrielles et agro-alimentaires n’ont vu, par la productivité à outrance, que l’argent à gagner. Les banques ont poussé les agriculteurs à acheter toujours plus de matériel agricole et de tracteurs toujours plus imposants et perfectionnés. Quand les prêts touchent à l’usure, on connait la suite : des suicides d’agriculteurs chaque année à cause souvent d’endettements impossibles à rembourser et un C.A. qui hypothèque les terres avec une coopérative qui risque de saisir les récoltes quand les engrais ne sont pas payés.

Quant aux subventions qu’ils reçoivent, elles servent quelquefois à compenser le manque à gagner exercé par l’Industrie agro-alimentaire et la grande distribution. Le contribuable (car on prend d’une poche pour remplir l’autre) est aussi invité à financer les gros bénéfices de ces secteurs qui se partagent les ¾ du marché des céréales. S’y ajoute aussi une concurrence des pays de l’Est et des pays émergents. Et la France aujourd’hui n’est plus exportatrice.

Un système productiviste destructeur, surtout lorsqu’il est associé à une mondialisation tout aussi destructrice. Cette écologie, celle des 13 % aux dernières élections, n’est plus qu’une succursale du macronisme. En Marche, c’est une fausse droite mais une véritable gauche libérale, libertaire et capitaliste. En promouvant l’individualisme cette écologie politique n’a fait que participer à la construction de cette société de consommation qu’elle critique maintenant. L’écologie n’a de sens que si elle se localise au terroir. Or son nomadisme est l’antithèse de la localisation.

Faire le jeu d’un Gouvernement mondial à travers ses prises de position c’est se ranger derrière le pouvoir des banques. Comment prétendre lutter contre les OGM et le glyphosate et en même temps prôner l’instrumentalisation des corps (PMA et GPA). On ne peut pas parler de Nature et contester les lois de la Nature. Pas plus que vouloir la décroissance en soutenant la croissance. La suppression des frontières et l’immigration de masse ne cadrent pas avec la vie rurale tranquille et traditionnelle à la campagne. En bref, l’Ecologie reste une affaire de gens sur le terrain et pas dans les salons des bobos gauchistes. Ecologie et Protection de l’environnement concernent tous les citoyens en dehors de toute politique, n’en déplaise à Monsieur JADOT !

Onyx

Eloge des extrêmes (essai)

GI

Mon commentaire risque de choquer certains lecteurs car je cherche à dépasser la simple notion de Droite et de Gauche. En effet lorsque j’entends qualifier de manière récurrente, le Rassemblement National de mouvement d’ « Extrême-Droite », je songe à ce mot de Van Vriesland: « La faiblesse a besoin d’extrêmes pour se sentir forte », avouant ainsi la nécessité d’un extrêmisme.

« Extrême », l’adjectif utilisé de manière péjorative par nos adversaires est au contraire le qualificatif séparant les ultras du reste du troupeau. Les Ultras se sont ceux qui donnent la valeur au monde par leurs créations, leurs oeuvres. Ceux qui sortent de la masse, en fait  les êtres d’exception, seuls les « forts », selon Nietzsche font que les valeurs surgissent. A la différence de ces ultras, les modérés (entendons les tièdes), des êtres souvent cultivés, ont pour fonction de conférer une stabilité au monde; ils sont là pour durer, bien souvent le temps d’un mandat.

Les créateurs d’un coté, les gestionnaires de l’autre. Dynamisme d’un coté,  mécanique de l’autre. Selon une idée de ce vieux sage de Platon: « En toutes choses, les extrêmes sont rares, les choses moyennes, très communes ».

La loi de la pratique parlementaire dans nos démocraties libérales, par le jeu même des institutions oblige les libéraux de Droite et du Centre à servir de forces d’appoint, faisant pencher le fléau tantôt à Gauche, tantôt à Droite, d’où des majorités fragiles et fluctuantes qui ne vivent que le temps d’une élection, dans la crainte de déplaire à l’opinion (troupeau aux ordres des médias). L’élection passée, on songe déjà à la prochaine, ainsi va le pays, cahin-caha.

Qui a mis le doigt sur les maux réels dont souffre la société française, si ce n’est les extrêmes des deux camps ? Parlant de la Gauche extrême, Raymond Aron s’exprimait ainsi: « si ridicule ou excessive soit-elle, elle a au moins le mérite d’ébranler la bonne conscience des privilégiés ». Cette citation vaut également pour la Droite extrême.

C’est bien là que se situe le point fort d’une nécessité pour le pays de laisser une place aux extrêmes, créateurs d’idées nouvelles, à l’inverse du ventre mou de la France qui lui refuse cette place.

En conclusion, laissons parler Paul Valéry: « Le monde ne vaut que par les extrêmes et ne dure que par les moyens. Il ne vaut que par les ultras et ne dure que par les modérés. »

En absence d’extrémisme, la France se contenterait d’une médiocre moyenne en ne s’opposant que modérément à la violence qui prend de plus  en plus de place, chaque jour. Ii y a un temps pour se reposer, et un temps pour agir. Les extrêmes nous réveillent… et cela nul ne peut le nier.

Jean-Pierre AUREGAN

Le retour des djihadistes en question

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Le Gouvernement s’apprêterait (j’espère que c’est un fake new) à payer 2 millions d’euros pour commuer les condamnations à la pendaison par la justice irakienne en prison à vie. Connaissant la déraison de cet humanisme dit républicain, lequel, grâce à un cocktail qui associe à la fois les droits de l’homme, la franc maçonnerie (tendance Grand Orient) et la bien-pensance va jusqu’à l’absurde. Il est fort possible que cette information soit véridique. La fausse religion des Droits de l’Homme dévoyée d’un Christianisme qui serait devenu fou.

Ce que la France va peut-être payer pour sauver 11 djihadistes de la potence c’est l’équivalent de la totalité du budget annuel de la SNSM ; Société de sauvetage formée souvent de bénévoles au grand mérite qui travaillent la plupart du temps avec des bateaux devenus obsolètes. L’Etat donne à la SNSM l’équivalent de ce qu’il accorde pour l’entretien de 46 « mineurs isolés », soit 2,3 millions d’euros. Une idéologie déconnectée du réel qui ruine sans scrupule l’économie du Pays.

Non seulement, ces faux principes humanistes s’avèrent être une atteinte à la sécurité du territoire, une insulte aux victimes des attentats et une erreur politique grave, porteuse de tragédies futures. Des principes humanistes qui passent avant la sécurité de nos compatriotes. Ces humanistes là sont-ils les meilleurs des hommes et femmes ? Erreur ! Ils veulent surtout se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas. L’Allemagne tout aussi concernée que nous par cette potentielle exportation du terrorisme, en même temps que la Grande Bretagne ont voté la déchéance de nationalité. La France s’y refuse. Il s’agit là d’un cas clinique proche du syndrome de Stockholm. Plus masochiste que ça tu meurs !!!

L’Irak réclamerait 1 million de dollars pour chaque prisonnier condamné à mort et deux millions pour ceux condamnés à perpétuité. Il est évident que l’Irak, dans cette affaire, ne perd pas le sens du commerce. On est en Orient après tout et puis « les valeurs humanistes » à la mode des progressistes de la France généreuse et universaliste lui passent au dessus de sa compréhension rationnelle. D’ailleurs les Américains ne donnent pas du tout l’impression d’entrer dans cette logique. « Si tu reçois une gifle sur une joue, tu en rends deux pour éviter d’en recevoir une autre » ! A une question posée au Général SCHWARZKOPF ; Le pardon est il envisageable pour ceux qui aident les terroristes dans des attaques contre les E.U. ? Il répond : Je crois que le rôle de Dieu c’est de leur pardonner, notre boulot c’est d’organiser la rencontre.

Poutine dit à peu près pareil. Que dit Castaner drogué au politiquement correct « Ce sont des français avant d’être des terroristes islamistes » Désintoxique toi Castaner !!

Tolérance et apathie sont les deux vertus d’une société mourante « (Aristote)

Onyx

La Légion d’Honneur n’a plus de sens … et les Républicains n’ont plus de bons sens

Légiondhonneur

A Millau le RN sort de ces élections plus qu’honorablement. Les Républicains arrivent derrière. Wauquiez a démissionné, Valèrie Pécresse vient de claquer la porte. Ce qui reste de ce parti n’a plus d’envergure. Ce n’est pas pour autant qu’il va comprendre, tant qu’il est temps, que si la droite veut gagner le prochain suffrage elle doit impérativement faire bloc avec les formations qui se réclament de cette sensibilité. En priorité avec le RN qui mobilise actuellement plusieurs millions d’électeurs, actifs ou potentiels et qui commence à perdre son étiquette d’infréquentabilité.

Quel manque de réflexion et de méconnaissance de la réalité y a-t-il dans ces mots «  Jamais, jamais nous ne ferons d’alliance avec le RN » Ce serait la lèpre populiste chère à Macron. La lèpre elle est dans les banlieues islamistes et la sottise chez vous, Monsieur le Président. Quant au procès d’incompétence cela relève plus de la mauvaise foi que de la connaissance des faits puisque le RN n’a jamais gouverné le pays. Cette droite ne peut s’en prendre qu’à elle-même si elle échoue.

Il fut même un temps, pas si lointain, où elle tenait le même discours que le RN lors des assisses sur l’immigration en 1990 / Fermeture des frontières – Arrêt de l’immigration – Arrêt des régularisations – Expulsion des clandestins – Fin du regroupement familial – Prestations sociales réservées aux Nationaux – Durcissement des conditions de naturalisation –Incompatibilité de l’Islam avec les lois républicaines et la démocratie, etc… Même Juppé était de la partie. Pourquoi ce revirement ? La Droite aurait elle honte d’être de droite ? A l’heure actuelle, il est question pour elle d’alliance avec le Centre. Alors que c’est ce même Centre qui a attiré la droite dite modérée dans l’immobilisme et dans la maladie contagieuse de la bien-pensance.

La non réélection de Macron est conditionnée plus que jamais par l’alliance des droites. Celle-ci est entrain de se perdre par la lutte des égos et par son obstination à repousser le RN. Comment certains responsables peuvent ils encore se prétendre gaullistes alors qu’ils en ont trahi les idées depuis la disparition du général ? Jamais De Gaulle n’aurait toléré ce qui se passe maintenant. Que des militaires qui risquent tous les jours leur vie au Mali pour une modeste solde, soient par l’attribution de la Légion d’Honneur mis au même niveau que des joueurs de foot milliardaires dont le principal mérite consiste à taper sur un ballon. Ou qu’un référendum populaire sur le traité de Lisbonne bafoué par un acte anti démocratique ! Aurait il signé le traité de Maestricht et le pacte de Marrakech ?

Il n’aurait jamais fait ça ! Car il avait une haute idée de l’indépendance de la France, de sa souveraineté et de son identité. Vertus qui manquent à ceux qui se réclament de son nom.

Onyx