Eric Zemmour : La Seine-Saint-Denis n’est plus la France depuis longtemps

Le problème du Stade de France ne vient ni des supporters anglais ni des policiers mais de l’enclave étrangère qu’est devenue la Seine-Saint-Denis, des racailles et de l’insécurité. La solution est double : arrêt total des flux migratoires et justice très ferme.

Pour QUI votent les CATHOLIQUES ?

Le rédacteur en chef Culture de Valeurs Actuelles, Laurent Dandrieu, analyse le vote catho lors de l’élection présidentielle 2022. Eric Zemmour? Emmanuel Macron? Jean-Luc Mélenchon? Si le vote des cathos est assez varié, les jeunes semblent s’être davantage portés vers le candidat de Reconquête.

Source : bvoltaire.fr

Découvrez les nombreux rites traditionnels

Le 8 mai, « Terres de mission » reçoit Claude Paulot, président du Centre d’Etudes Religieuses, fondé par Jean Daujat, pour parler de la récente réédition du maître ouvrage de ce dernier : « La face interne de l’histoire ».

Puis, Anne Le Pape, journaliste, présente le hors-série publié par le quotidien Présent sur les rites traditionnels (non seulement le rite romain traditionnel, mais les autres rites latins et les rites orientaux).

Des pro-Russes brûlés vifs… Que s’était-il passé à Odessa le 2 mai 2014?

Odessa, 2 mai 2014

Après la réussite du mouvement Euromaïdan, qui a conduit à la chute du président Viktor Ianoukovytch et a eu comme conséquence l’annexion par Moscou de la péninsule ukrainienne de Crimée, 48 personnes sont mortes à Odessa, dans des affrontements entre militants prorusses et des pro-ukrainiens.

Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, le 24 février dernier, Moscou a lancé plusieurs offensives. D’abord vers l’Ouest, pour tenter de prendre Kiev, qui est restée inaccessible. Puis, dans une deuxième « phase » de l' »opération spéciale » annoncée par Vladimir Poutine, les troupes russes se sont repliées vers l’Est, et le Donbass. Le Sud n’est toutefois pas épargné: la ville-martyre de Marioupol continue d’être pilonnée, et Odessa est plus que jamais dans le viseur du Kremlin. Ce samedi, la piste de l’aéroport a été détruite par une frappe russe, sans faire de victimes.

Cette ville cosmopolite, principal port de l’Ukraine, constitue un enjeu à la fois stratégique et symbolique pour la Russie. Située sur les bords de la mer Noire, Odessa est un lieu clé pour l’économie locale, où transitent les exportations de céréales et où les industries pétrolières et chimiques sont importantes, reliées par des oléoducs au reste de l’Europe et à la Russie.

Odessa, le centre de la « Nouvelle Russie », voulue par Poutine

Considérée comme le berceau de la « Nouvelle Russie » pour Vladimir Poutine, Odessa abrite également une importante communauté russophone, ce qui en fait une cible pour le Kremlin. Malgré ses divisions entre partisans de Kiev et pro-russes, la ville portuaire est parvenue à résister aux pulsions séparatistes, qui ont entraîné un conflit armé dans l’Est de l’Ukraine et causé plus de 14.000 morts depuis 2014. Elle a toutefois traversé des périodes très tendues au cours des dernières années, et a été le théâtre de violentes affrontements, à l’image du 2 mai 2014, il y a 8 ans jour pour jour. Cette date a laissé de vivaces traces tant dans l’imaginaire russe que dans la société ukrainienne. Lors d’affrontements entre pro-russes et pro-ukrainiens, 48 personnes sont mortes, accentuant les tensions entre les deux pays, qui la commémorent tous les ans.

Lors de son discours du 21 février dernier, le président russe a même fait référence à cet épisode, justifiant une « dénazification » nécessaire de l’Ukraine.

« On ne peut se rappeler sans un frémissement d’horreur la terrible tragédie d’Odessa, où des manifestants pacifiques ont été sauvagement assassinés, brûlés vifs dans la Maison des syndicats. Les criminels qui ont commis cette atrocité n’ont pas été punis, personne ne les recherche. Mais nous connaissons leurs noms et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour les retrouver et les traduire en justice », avait déclaré Vladimir Poutine.

De l’Euromaïdan, à l’annexion de la Crimée

Que s’est-il passé le 2 mai 2014 à Odessa? Pour comprendre le contexte dans lequel s’inscrit le drame, il faut remonter quelques mois auparavant, en novembre 2013. Le président ukrainien de l’époque, Viktor Ianoukovytch, refuse de signer un accord d’association entre son pays et l’Union européenne, préférant à l’UE la Russie. La décision déclenche un large mouvement pro-européen, avec d’importantes manifestations: c’est la naissance de l’Euromaïdan.

Les manifestations sont émaillées par des violences, qui ne font qu’accroître l’ampleur de la mobilisation. Le mouvement débouche sur la révolution de février, également appelée révolution de Maïdan qui déclenche la chute et la fuite du président Ianoukovytch, destitué par le Parlement. Par la suite, un gouvernement pro-européen est nommé dans la foulée, exacerbant les tensions et les tendances séparatistes en Crimée.

La péninsule, qui ne reconnaît pas les nouvelles autorités, vote dans l’opacité l’organisation d’un référendum concernant son rattachement à la Russie. Le scrutin a lieu le 16 mars, et le « oui » en faveur du rattachement l’emporte à 96,8%. Deux jours plus tard, la Russie, qui occupait certains lieux stratégiques de Crimée depuis fin février, acte l’incorporation de la Crimée, sans grande résistance du jeune gouvernement de Kiev, qui n’a pas d’assise suffisante pour réagir.

Le début d’une guerre dans le Donbass

En avril 2014, les manifestations anti-Maïdan dans la région du Donbass dégénèrent en guerre contre le nouveau régime ukrainien. Les pro-russes proclament l’indépendance des régions de Donetsk et de Louhansk, qui deviennent respectivement la « République populaire de Donetsk » puis la « République populaire de Lougansk ». L’armée ukrainienne intervient, avant d’être repoussée, tandis que Kiev accuse la Russie de soutenir militairement les séparatistes.

C’est dans ce contexte que s’inscrit l’épisode sanglant du 2 mai 2014. Alors que les tensions entre pro-russes et pro-Maïdan sont au plus haut, un rassemblement pour l’union nationale est organisé par les pro-européens. Le cortège est attaqué par les pro-russes, et les deux premiers morts sont deux pro-ukrainiens, tués par balle.

Affrontements entre pro-russes et pro-ukrainiens

Alors que la rumeur de l’attaque se propage, les pro-Maïdan s’organisent sur les réseaux sociaux et appellent à détruire le siège des pro-russes, sous les yeux de la police, dépassée. Le rapport de force s’inverse, et ces derniers se réfugient dans la Maison des syndicats. Les deux camps s’envoient des cocktails Molotov, qui mettent le feu au bâtiment, piégeant les militants. 42 d’entre eux meurent, intoxiqués par la fumée ou en sautant par les fenêtres, tentant d’échapper aux flammes. Au total, 48 personnes sont mortes.

Le 2 mai a logiquement accentué les tensions et a contribué à conforter la propagande du Kremlin, alors que le conflit armé commence dans l’Est. Comme le souligne Le Monde, à l’occasion du premier anniversaire de la commémoration du 2 mai, « les images des corps carbonisés diffusées à la télévision ont poussé des centaines de jeunes Russes à venir combattre dans le Donbass, dans l’est du pays ».

Source : BFMTV

On est allé sur la ligne de front russe du Donbass | Tchétchènes et para-militaires

2 mois en zones de combats. 2 mois en tension. 2 mois dans une partie du monde boudée par la majeure partie des médias. 2 mois en « territoire ennemi » : dans le Donbass pro-russe.

Dans ce documentaire exceptionnel, notre reporter vous amène sur la ligne de front russe, au Donbass, au plus près des combats, entre Marioupol et Donetsk. À la rencontre de commandants Tchétchènes de Kadyrov, ou encore du bataillon Abkhaze – des para militaires du Caucase – dans les tranchées, en passant par zone de combats d’Azovstal à Marioupol où sont retranchés aujourd’hui les derniers soldats ukrainiens, ce documentaire va vous permettre de mieux comprendre ce qu’il se passe sur le terrain dans une guerre de haute intensité.

PS : léger bug sur la diffusion, donc sur youTube il manque les 6 premières secondes où on précise que France 5, Médiapart et Libération nous ont attaqués et diffamés.