Attentat de Nice : pourquoi une telle succession d’attaques depuis un mois?

L’attaque au couteau à Nice ayant fait trois morts, jeudi, survient après deux attentats terroristes en à peine plus d’un mois. Si l’une des raisons derrière cette succession d’attaques tient au contexte, avec la tenue du procès des attentats de janvier 2015, le caractère religieux des motivations des terroristes peut aussi expliquer leur passage à l’acte.

« Notre pays a été frappé par une attaque terroriste islamiste », a annoncé le chef de l’Etat devant la basilique Notre-Dame jeudi. Le parquet antiterroriste a également été saisi dans la journée. Cet attentat commis à Nice se situe, a priori, dans la lignée des attentats islamistes commis depuis un mois, devant les anciens locaux de Charlie Hebdo le 25 septembre, et à Conflans-Sainte-Honorine le 16 octobre. Mais pourquoi une telle succession d’attaques?

« La recrudescence de ces dernières semaines est très probablement liée au procès Charlie Hebdo et à la republication des caricatures, qui a suscité de fortes réactions dans la djihadosphère », estime Marc Hecker, chercheur à l’Institut français des relations internationales et spécialiste du terrorisme, citant notamment un communiqué de l’agence Thabat, agence proche d’Al-Qaïda. 

Publié dimanche dernier, il appelait à des attentats dans des lieux de culte chrétiens mais aussi à des attaques contre des musulmans présentés comme « collaborateurs de l’Etat », c’est-à-dire, ayant défendu la liberté d’expression et refusé de condamner les caricatures. A Nice, le terroriste aurait pu s’inspirer d’un tel message, « sans doute connu des personnes qui passent à l’acte », d’après le chercheur. « En effet, on découvre souvent dans les enquêtes post-attentats que les assaillants consultaient de la propagande en ligne. On parle à ce sujet de ‘terrorisme d’inspiration’, ce qui signifie qu’il n’y a pas nécessairement de commanditaire précis ».

Des caricatures qui n’appartiennent plus au seul « cercle français »

L’attentat de Nice se produit aussi dans un contexte international très tendu, à la suite des propos d’Emmanuel Macron affirmant que le pays ne renoncerait pas aux caricatures après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine. Une déclaration qui a provoqué une pluie de condamnations en provenance des pays musulmans, le président turc Recep Tayyip Erdogan estimant ainsi que les musulmans européens étaient victimes d’une « campagne de lynchage ». Au Bengladesh, 40.000 personnes ont manifesté mardi à Dacca en appelant au boycott des produits français.

De quoi fournir aux djihadistes « une structure d’opportunité, assure Myriam Benraad, chercheuse à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman, qui favorise leur message, l’activation de sympathisants, d’individus qui partagent avec eux un cœur de doctrine ». « Un lien de corrélation est indémontrable, affirme de son côté Marc Hecker, qui rappelle aussi qu’ « il y a eu des attentats de Daesh dans la Turquie d’Erdogan, dans la monarchie wahhabite, au Pakistan, etc. Les djihadistes qui frappent la France n’attendent pas une autorisation du chef d’Etat turc ou d’un ancien Premier ministre de Malaisie » – référence à un tweet de Mahathir Mohamad publié peu après l’attentat de Nice et qui légitimait les assassinats de Français.

Myriam Benraad pointe également un « effet de mimétisme », des « cycles de représailles qui vont en alimenter d’autres ». Ceux-ci seraient démultipliés par internet et les réseaux sociaux, qui favoriseraient l’émergence « en toute impunité » de propos haineux, poussant leurs auteurs à penser « que leurs affirmations sont légitimes ». De fait, retrace Marc Hecker, « avant l’émergence d’Internet, les dessins satiriques restaient dans une ère culturelle donnée. Aujourd’hui, quand Charlie Hebdo publie une caricature, elle se diffuse rapidement sur les réseaux sociaux et atteint une audience mondiale, qui ne partage pas les mêmes références culturelles que les Français. Cela peut choquer bien au-delà des cercles djihadistes ».

Déterminer le cadre exact des actes terroristes a son importance, car « des individus passent à l’acte dans un contexte, établit Myriam Benraad. On ne pourra jamais expliquer le terrorisme en fonctionnant sur du tout-sécuritaire, cela répond aussi à des logiques plus larges qui dépassent les milieux radicaux, connus, identifiés. »

Le fanatisme, vrai moteur du djihadisme?

Le contexte n’est toutefois pas la seule explication que retient Wassim Nasr. Ce journaliste à France 24, auteur de Etat islamique, le fait accompli (Plon) et spécialiste des questions djihadistes, rappelle que le terrorisme islamiste se fait habituellement à des « fins politiques », « attaquer les positions américaines au Levant, l’attaque contre Charlie Hebdo ou celle du 13-Novembre », illustre-t-il. Or, les attaques terroristes commises depuis septembre relèveraient cette fois « du pur fanatisme, qui n’a pas de fin politique en soi ». 

Devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, comme à Conflans-Sainte-Honorine, il s’agirait de « deux attaques non menées au nom d’un groupe, mais par deux personnes fanatiques ». Qu’il s’agisse du terroriste pakistanais ou tchétchène, quand les caricatures du Prophète sont publiées, « ce qui est attaqué, c’est sa norme ». Dès lors, « les personnes susceptibles de passer à l’acte sont beaucoup plus nombreuses que les personnes dans la sphère djihadiste traditionnelle », dit-il. Ce qui risquerait de « déborder » les renseignements territoriaux. 

« Je ne peux pas dire que c’est un changement de modèle ou de tendance, c’est trop tôt », temporise Marc Hecker. Le chercheur rappelle que les enquêtes sont toujours en cours concernant les deux premiers attentats de l’automne. D’après Franceinfo, le terroriste de l’attentat devant les locaux de Charlie Hebdo aurait ainsi, dans une vidéo tournée peu avant les faits, cité le nom d’Ilyas Qadri, prédicateur pakistanais influent ; celui de Conflans-Sainte-Honorine aurait été en contact avec deux djihadistes présumés en Syrie, rapporte Le Monde

En revanche, Marc Hecker note « une récurrence d’attentats qui ne sont pas commis par des Français » ces derniers mois, alors que « plus de 90% des personnes » condamnées pour terrorisme entre 2004 et 2017 « avaient la nationalité française », constate-t-il dans son étude « 137 nuances de terrorisme ».

Mais, selon lui, les attentats de l’automne restent inscrits dans les motivations classiques de la djihadosphère. Ils évoquent en particulier la « stratégie des mille entailles » qui vise à « affaiblir voire tuer le corps social en le saignant par des attaques répétées, et en provoquant une surréaction des autorités ou d’une autre partie du corps social ». Marc Hecker craint en particulier un « scénario noir » comme l’attentat de Christchurch, commis par un terroriste d’extrême-droite en Nouvelle-Zélande, qui avait tué 51 fidèles musulmans en mars 2019. « Une telle attaque pourrait déclencher une escalade de la violence très difficile à maîtriser », précise le chercheur en ajoutant que des appels à la vengeance circulent activement en ligne dans la mouvance identitaire. 

Wassim Nasr, lui, estime que prêter des intentions politiques à ces récents attentats en fausse l’analyse : « On est en train de donner une dimension politique à ce qui n’en a peut-être pas », déplore-t-il. Le journaliste pense au contraire qu’il aurait fallu souligner « la dimension fanatique et l’incompatibilité culturelle des assaillants avec leur nouvel environnement » dans le cas des derniers attentats, afin de mieux y répondre.

Les motivations religieuses des djihadistes ne sont toujours pas prises en compte correctement

« Si l’on saisit la dimension profondément religieuse de ces actes, on est obligé de raisonner à une échelle qui n’est plus étroitement française, abonde Jean Birnbaum. La foi ne connaît aucune frontière, ni nationale ni sociale. » Le journaliste du Monde, directeur du Monde des livres, a publié la veille de l’attentat de Nice une tribune dans Le Monde retraçant le scénario « invariable » des campagnes djihadistes. Leurs auteurs, précise-t-il au JDD, ont en commun d’être « aimantés par un horizon profondément religieux, porteur d’une espérance radicale ». Or, dans nos sociétés sécularisées, « nous peinons à comprendre cela, car nous avons oublié la puissance morale et politique du religieux, sa force autonome ».

Sauf que les motivations religieuses des djihadistes ne sont toujours pas prises en compte correctement, selon Jean Birnbaum. Il en veut pour preuve les propos d’Emmanuel Macron lors de l’hommage national à Samuel Paty : « Après tout, il n’était pas la cible principale des islamistes, il ne faisait qu’enseigner. Il n’était pas l’ennemi de la religion dont ils se servent ». Pour le journaliste, dire que les terroristes ne font que « se servir » de la religion revient à nier leur motivation authentiquement religieuse, à présenter leur discours comme un pur prétexte, alors que « partout, de Paris à Nairobi, ils tuent en proférant les mêmes paroles, ces paroles sacrées qui seules leur donnent la force de faire ce qu’ils font ».

Marc Hecker considère pour sa part que le discours sur le sujet a changé depuis la vague d’attentats de 2015-2016, à la fois de la part des pouvoirs publics et des dignitaires musulmans. « La dimension religieuse du djihadisme n’est plus aujourd’hui un tabou » et l’accent est au contraire mis sur le fait qu’une « vraie lutte intellectuelle doit être menée au sein même de l’Islam ».

Prendre en compte cette dimension religieuse permettrait aussi de ne se pas être réduit à la sidération, à l’effroi, comme c’est le cas après chaque attentat, complète Jean Birnbaum. « Si vous considérez celui qui veut votre mort comme un barbare ou un débile, vous n’anticipez pas ses gestes de la même manière que si vous le prenez au sérieux, en admettant qu’il est mû par une espérance radicale, inscrite dans un projet millénaire ». Replacer les djihadistes dans ce contexte aiderait à comprendre leurs actes, sans les rabattre exclusivement sur les seuls enjeux sécuritaires. « Ils y croient. Mais nous, le fait qu’ils y croient, on n’arrive pas à y croire. »

Louis de Briant pour leJDD.fr

Déclaration de Monseigneur Louis de Bourbon, Duc d’Anjou

Un nouvel attentat terroriste vient de se dérouler ce matin dans la cathédrale de Nice, faisant 3 victimes supplémentaires, qui viennent s’ajouter à une liste déjà longue.
3 martyrs, dois je plutôt dire, car assassinés lâchement, de manière barbare, parce que Français et Catholiques.
 
Mes pensées, ma compassion et ma prière sont d’abord pour eux, pour leurs familles et leurs proches, mais aussi pour le clergé, celui de la cathédrale et celui de toute la France, ainsi que pour tous les Français catholiques ainsi menacés.
 
Au moment où la messe dominicale s’avère plus que jamais indispensable au soutien de leur Foi et de leur moral, et malgré le durcissement des mesures sanitaires, je demande avec force aux autorités responsables de leur garantir la liberté de culte chaque dimanche dans des conditions de sécurité renforcée.
 
Plus que jamais, la France a besoin de retrouver le fil et la fierté de son identité chrétienne. C’est le seul barrage efficace contre l’islamisation de notre société, insidieuse ou violente, mais dans tous les cas contraire à notre Histoire, notre héritage et à nos valeurs profondes.
 
Continuons à prier et implorer inlassablement Marie Reine de France, Saint Michel Archange et tous les Saints et Saintes de France de protéger notre pays et de nous donner toujours plus de courage, de Force et de Foi, dans l’espérance, face aux épreuves qui viennent.

Je ne suis pas Charlie

Charlie Hebdo aurait il l’exclusivité de la caricature, au nom de la gauche et du camp du Bien  ?

Eux, qui n’ont pas eu un mot pour soutenir Valeurs Actuelles, pour les caricatures sur Obono, (pas très méchantes pourtant) et n’ont fait que les traiter de racistes, leur reprochant d’être trop nationaux et patriotes.

Il est de bon ton de se dire « Je suis Charlie ». Cela permet de passer pour un esprit ouvert, un adepte de la liberté d’expression pour tout ce qui fait rire de l’autre, pourvu qu’il ne soit pas de son camp.  La voie facile qui consiste à suivre les moutons de Panurge. Seulement la liberté d’expression elle n’est pas unilatérale !

Sans vouloir condamner la presse satyrique qui a toute sa place parmi les autres publications, on peut, ne pas partager certains excès de cette presse.

Aujourd’hui, Charlie Hebdo, (en particulier) donne l’impression que c’est l’escalade dans la provocation, et qu’il n’y a plus la moindre retenue.

Cette affaire de caricature de Mahomet, continue à faire des vagues, après avoir coûté la vie, d’une façon atroce, à un professeur d’école.

Il n’avait pas mesuré le degré de fanatisme meurtrier, que le fait de donner seulement l’impression de soutenir ceux qui outrageaient le Prophète pouvait avoir de dangereux.

Mais avant de s’en prendre à Mahomet, les dessinateurs de Charlie avaient gravement injurié les Catholiques, avec des thèmes et des dessins autrement plus offensants que les images de mauvais goût sur l’Islam.

Il me semble que l’on peut plaisanter sur n’importe quelle religion, sans pour autant tomber dans l’outrance, l’injure la détestation ou la haine.

Il suffit de savoir marquer des limites. Car si un hebdomadaire satirique est obligé pour vendre, de tomber dans la vulgarité la plus crasse, il s’abaisse commercialement au niveau le plus nul de la bassesse humaine.

Si pour les chrétiens la personne du Christ est intouchable, (à juste titre), il faut bien admettre que celle de Mahomet l’est tout autant pour les musulmans. Mais comment parler de sacré dans ce monde qui marche sur la tête. Même si l’on n’a pas une attirance particulière pour cette religion.

On le sait, la France est menacée d’islamisation, les mosquées sortent comme des champignons, les exigences communautaires augmentent régulièrement.

Notre pays se doit de défendre sa souveraineté, ses frontières, sa culture et programmer la remigration des plus nuisibles.

Or, se protéger de l’avancée d’un Islam conquérant sur notre territoire, ce n’est pas par la provocation, que l’on fera avancer les choses.

Cela ne fait que renforcer le sentiment de mépris que beaucoup d’immigrés musulmans nous portent.

Pour ça, les dessins de Charlie sont aussi contestables que les pleurnicheries, les peluches, les fleurs et les bougies après un attentat. C’est totalement contreproductif !

La France passe à l’étranger pour un pays libertarien, peuplé de gens sans morale, avachis et faiblards. Qui n’a comme arme que la caricature et reçoit des coups, sans les rendre, pour se mettre ensuite à pleurer comme une mauviette.

« Une fois qu’on a dépassé les bornes, il n’y a plus de limites » (Alphonse Allais).

Onyx

Le Sénat américain a confirmé la nomination de la magistrate conservatrice Amy Coney Berrett à la Cour suprême

A huit jours de la présidentielle, Donald Trump a enregistré une immense victoire avec la confirmation de la magistrate conservatrice Amy Coney Barrett à la Cour suprême des Etats-Unis, désormais ancrée durablement et solidement à droite.

Malgré l’opposition des démocrates face à un processus jugé « illégitime » si près du scrutin, les élus républicains, majoritaires à la Chambre haute, ont tous, à une seule exception, voté lundi soir pour la candidate du président.

« C’est un jour historique pour l’Amérique », a jubilé Donald Trump lors de la prestation de serment de la magistrate, organisée dans la foulée à la Maison Blanche.

Le président-candidat, tout sourire, a loué « les qualifications impeccables », « la générosité dans la foi » et « le caractère en or » de cette fervente catholique de 48 ans, mère de sept enfants et opposée à l’avortement.

Elle a pour sa part promis de tenir ses convictions personnelles à l’écart de son travail de juge. Le contraire « serait un manquement au devoir », a-t-elle estimé.

La magistrate rejoindra dès mardi le temple du droit américain, où elle prendra le siège laissé vacant par le décès de l’icône progressiste et féministe Ruth Bader Ginsburg le 18 septembre.

La Cour suprême, arbitre des grands sujets de société aux Etats-Unis, comptera ainsi six juges conservateurs sur neuf, dont trois nommés par Donald Trump.

Ce succès indéniable pourrait galvaniser les électeurs de la droite religieuse, qui sont reconnaissants à l’ancien magnat de l’immobilier d’avoir nommé, au cours de son mandat, plus de 200 juges fidèles à leurs valeurs dans l’ensemble du système judiciaire fédéral.

Quel que soit le résultat de l’élection du 3 novembre, ce bilan sera durable, car ces postes sont « à vie » et Donald Trump a choisi des magistrats globalement jeunes.

Prenant la parole une dernière fois avant le vote, le sénateur républicain Lindsey Graham a lui aussi salué un jour « historique » et loué une « universitaire impressionnante ».

Amy Coney Barrett est « brillante, qualifiée » et ne se mêle pas de politique, a renchéri le chef de la majorité républicaine Mitch McConnell, qui a imposé un calendrier extrêmement serré au processus de confirmation.

Son homologue démocrate Chuck Schumer a dénoncé leur « hypocrisie ». Pour lui, la juge Barrett n’a pas été choisie pour ses qualifications mais parce qu’elle « a des opinions de droite radicale », notamment sur l’avortement, les droits civiques ou l’environnement.

Avec emphase, il a fait part de sa « tristesse » face à ce qui est pour lui « l’un des jours les plus sombres de l’histoire américaine ».

Quelques secondes après le vote, la benjamine démocrate au Congrès, Alexandria Ocasio-Cortez, a tweeté son soutien à une idée qui circule de plus en plus à gauche: augmenter le nombre de magistrats à la Cour suprême pour contrebalancer l’influence des juges nommés par Donald Trump.

« Toutes les options doivent être sur la table », a renchéri la sénatrice Elizabeth Warren, elle aussi une figure de l’aile gauche du parti démocrate.

« Pas fan » de ce scénario peu populaire, le rival de Donald Trump, Joe Biden, ne l’a toutefois pas totalement écarté. S’il est élu, il chargera une commission de trancher.

Favori dans les sondages, Joe Biden concentre l’essentiel de son discours sur le Covid-19 qui a emporté plus de 225.000 vies aux Etats-Unis, un lourd bilan dont il fait porter la responsabilité à son rival.

« Donald Trump est le pire président qui soit – la pire personne qui soit – pour nous diriger pendant cette pandémie », a-t-il encore déclaré lundi lors d’une visite surprise dans l’Etat-clé de Pennsylvanie, que son rival sillonnait au même moment.

Devant des journalistes, Donald Trump, sur la défensive, a dû jurer qu’il « n’avait pas » capitulé face au virus, après des propos ambigus d’un de ses proches. « Nous sommes définitivement en train de tourner la page », a-t-il encore assuré.

La veille, le chef de cabinet de la Maison Blanche, Mark Meadows, avait renforcé le sentiment d’une administration impuissante en déclarant: « Nous n’allons pas contrôler la pandémie, nous allons contrôler le fait qu’on puisse avoir des vaccins ».

Les démocrates avaient alors accusé l’administration républicaine de baisser les bras devant un virus qui poursuit ses ravages, avec près de 90.000 contaminations samedi, un record.

Face à ses partisans, Donald Trump a préféré jouer la carte économique, en résumant le scrutin à un choix entre « une reconstruction super rapide avec Trump ou une dépression avec Biden ».

#DonaldTrump 

@realDonaldTrump

 

(Avec AFP)

Deux Problèmes : l’Islam et le Gauchisme

« Je ne serai pas au Rassemblement place de la République aujourd’hui, je n’irai pas valser au bal des hypocrites » (Céline Pina ex.PS).

Manifestation, organisée par les syndicats enseignants qui ont toujours soutenu l’avancée de l’Islam à l’école, (dite de la République).

Et qui la veille même, manifestaient pour la régularisation de tous les sans-papiers L’UNEF collabo en tête. C’est à dire, en faveur des auteurs potentiels d’attentats.

 Ceux qui crient « Plus jamais ça » légalisent la submersion migratoire. 

On reparle maintenant du rapport Obin, du nom de celui qui en 2005 avait fait un rapport sur l’école gangrénée par le radicalisme musulman. A cette époque, personne n’en avait tenu compte.

C’est cette partie de l’extrême gauche, très présente dans l’Education nationale qui pense qu’attaquer l’islamisme c’est s’attaquer à l’Islam.

Car dans leur tête, l’Islam c’est la religion des pauvres et ce serait le nouveau prolétariat. Par conséquent, les élèves musulmans seraient des victimes de la méchante société, raciste et colonisatrice.

Et des Associations, comme la LICRA, le CRAN, le CRIF, la LDH etc. Qui ont l’audace de se poser en défenseurs de la liberté d’expression n’hésitent pas à défiler pour la soutenir.

Et c’est d’autant plus curieux, que cette liberté qu’ils revendiquent pour le droit à la caricature, ils le contestent pour ceux qui veulent les caricaturer. Comme la réinfosphère et à tous ceux qui se battent contre leurs idées.

Ces associations, et la hiérarchie de l’Education nationale, sont co-responsables de cet horrible crime !

Il apparaît, une fois de plus, qu’immigration et montée du fanatisme islamique sont liés. Cette famille tchétchène, était titulaire d’un titre de séjour de 10 ans. Ces gens n’auraient jamais dû être acceptés chez nous. Personne n’en voulait, et la Russie était ravie de s’en débarrasser.

La Cour nationale du Droit d’asile l’a imposé, contre l’avis de l’OFPRA. Eux aussi sont responsables !

Et le plus navrant, c’est quand on apprend que le Conseil constitutionnel a censuré la loi permettant de surveiller ces bombes à retardement. Deux juges ont imposé à la France la présence de ce tueur potentiel. Ces deux gauchistes sont prioritairement responsables !

Et maintenant, on commence à entendre quelques phrases qui se veulent martiales. Darmanin a l’air décidé à agir. Le fera-t-il? Ou bien verra-t-on encore un remake du karcher de Sarkosy ?

Quant à Macron, ce beau parleur sans consistance, hors sol et européiste, ira-t-il plus loin que des mesures qui pourraient mécontenter la communauté musulmane. Il a impérativement besoin de cette communauté pour les prochaines élections.

Nous en sommes quand même à 291 attentats, depuis Charlie Hebdo. Quand les français vont-ils enfin exiger des mesures en adéquation avec la situation actuelle. Vont-ils faire le bon choix, électoral pour mettre des gens forts et impitoyables, afin que la France retrouve la paix ?

La solution ne sera pas l’abstention mais l’engagement !

Jusque-là, il faut bien s’en rendre compte, les français n’ont pas encore tout à fait réalisé ce à quoi leur pays est confronté.

Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets, dont ils chérissent les causes (Jacques-Bénigne Bossuet).

Onyx

Rémi Brague : « L’islamisme, c’est l’islam poussé jusqu’au bout »

Le Coran encourage-t-il la violence ? L’islam est-il compatible avec la démocratie ? La fatwa lancée contre Samuel Paty, ce professeur de Conflans-Sainte-Honorine égorgé le 16 octobre, interroge sur les liens entre religion musulmane et violence. Sans tomber dans l’amalgame, le philosophe Rémi Brague pointe les contradictions du Coran et des sourates. Entretien.

Quelle est la différence entre islam et islamisme ?

La différence entre islam et islamisme est réelle, mais ma conviction est qu’elle est de degré et non de nature. L’islamisme, c’est l’islam poussé jusqu’au bout. L’islam dont on tire les dernières conséquences. C’est tout de même une drôle de religion qu’une religion telle que ses convertis peuvent être poussés à tuer leur prochain. Quand on se convertit au bouddhisme, on peut se faire végétarien ; quand on se convertit au christianisme, on essaie d’aimer son prochain comme soi-même, ce qui n’est pas de la tarte… Certains convertis à l’islam comprennent qu’il faut tuer son prochain d’une manière précise, en l’égorgeant.

Est-ce à dire que tous les musulmans sont des terroristes en puissance !?

Je ne dis évidemment pas que tous les musulmans sont violents, ni non plus qu’il n’y a dans l’islam que de la violence. Mais je dis qu’il y a dans les sources islamiques tout ce qu’il faut pour justifier l’usage de la violence. On va le chercher ou on ne va pas le chercher. Regardez les autorités musulmanes de fait, comme la mosquée Al-Azhar : elles ont été très gênées par l’État islamique, qui ne faisait que ce que raconte la biographie du Prophète. Marier des guerriers avec des gamines de 9 ans, c’est ce que le prophète a fait avec Aïcha. Quand l’État islamique a brûlé vif un pilote jordanien, ils l’ont justifié ainsi : c’est le Talion, il a jeté des bombes. Leurs arguments sont solides !

Il y a dans les sources islamiques tout ce qu’il faut pour justifier l’usage de la violence.

La violence islamique, dit Jean Duchesne, est le fruit de la rencontre entre l’islam et l’Occident. Qu’en pensez-vous ?

Il y a beaucoup de vrai dans cette idée. D’autant que cette rencontre s’est inversée. Au XIXe siècle, c’était l’Occident qui entrait dans les sociétés musulmanes, via la colonisation. Aujourd’hui, les musulmans font ce que la charia interdit en principe, à savoir s’installer volontairement dans un pays de mécréants. L’islam s’en trouve exacerbé. Les musulmans se retrouvent dans le « monde de la guerre », c’est-à-dire non pacifié, non soumis à l’islam. Dans le monde de la guerre, il n’est pas absurde de se conduire en guerrier.

Cette violence traduit-elle une crise du monde musulman ?

Il y a une crise du monde musulman, due à une schizophrénie qui remonte à plusieurs siècles. L’islam se présente comme la dernière religion. « Aujourd’hui, j’ai parachevé votre religion », dit Dieu dans le Coran (V, 3). L’islam est censé englober le judaïsme et le christianisme, les accomplir, les relever comme un garde prend la relève d’un autre, et l’élever à un niveau supérieur. L’islam est la meilleure religion, la meilleure communauté (III, 110). Or, le monde musulman est la lanterne rouge du monde, et plus vous vous approchez du centre, pis c’est. Sans le pétrole, que serait l’Arabie saoudite ?

L’islam meilleure religion, c’était crédible tant qu’elle était en phase avec l’avancée de la culture. Ce fut le cas autrefois. Les conquérants avaient ramassé le jack-pot, ils s’étaient emparés des régions du monde les plus fécondes intellectuellement et culturellement : l’Égypte, la Mésopotamie et la Syrie. L’endroit où l’on a inventé l’empire (la Perse), l’écriture (la Mésopotamie), l’alphabet (la Phénicie). 90 % des savants de l’époque sont de cette région. Galien est de Pergame, Ptolémée est d’Alexandrie, Damascius, évidemment, de Damas, et Syrianus de Syrie, Plotin d’Égypte… Pas étonnant qu’on ait eu cette floraison culturelle dans le monde arabo-musulman, d’autant que tout le monde parlait la même langue, l’arabe, qui favorisait la communication entre les élites.

Et puis, à partir du XIe siècle, le religieux et le culturel se sont écartés. La culture arabo-musulmane s’est ankylosée. Depuis, cela ne s’est pas arrangé. Combien y a-t-il de prix Nobel scientifiques musulmans ? Deux, tous les deux formés à Oxford. Quelle invention le monde musulman a-t-il donnée au monde ? D’où une souffrance, celui qui devrait être le meilleur est en fait le cancre. Cela peut pousser à des attitudes de crispation extrême et de violence.

Attentats, fatwas… Quid de la violence dans le Coran ?

Dans le Coran, il y a à boire et à manger. Celui-ci est bourré de contradictions. Si contradictions il y a, répond le Coran, elles ne peuvent venir de Dieu (IV, 82). Comment faire tenir tout cela ensemble ? Par la théorie de l’abrogation : un verset postérieur abroge le verset antérieur. Si deux versets contiennent des commandements contradictoires, le plus récent met entre parenthèses le précédent. Il faut savoir que la dernière sourate, la sourate 9, est la plus guerrière de toutes : « Combattez-les où qu’ils soient, sans trêve, jusqu’à ce qu’ils se soumettent et paient la capitation » (IX, 5 et 29). Ce verset abroge les précédents, notamment ceux qui parlent de paix et de tolérance.

La parole de Dieu n’est pas un commandement, elle est un modèle. Ce n’est pas un principe juridique, comme dans l’islam.

Le Coran encourage-t-il la violence, ou la permet-il seulement ?

Il y a tout de même des versets qui la commandent. Quand il est dit qu’il faut attaquer telle ou telle personne, cela veut dire ce que cela veut dire. C’est plus que permettre. Mais le problème de la violence n’est pas premier. La vraie question est celle de la vérité. Ce n’est pas parce que l’islam est violent qu’il est faux, c’est parce qu’il est faux qu’il est violent. Il faut bien trouver un moyen de s’imposer. Regardez l’Histoire. Les débuts de l’islam, c’est l’invasion arabe faite par des guerriers.

Est-ce qu’il est permis d’interpréter le Coran ?

Il y a des bibliothèques entières de commentaires du Coran, disent les musulmans. Mais commenter n’est pas interpréter. Et il y a deux sortes d’interprétation. Le premier modèle, c’est celui du jugement d’équité. Quelle était l’intention du législateur ? Comme le législateur est un homme, il ne peut pas prévoir tous les cas. Quand se présente devant le juge un cas où l’application de la loi donnerait une injustice grave, le juge remonte à l’intention du législateur pour appliquer la loi ou non. Si c’est Dieu le législateur, qui sait tout, ça change tout. S’il dit : « Mettez un voile », cela veut dire : « Mettez un voile ». D’où la deuxième façon d’interpréter, qui concerne le mot. Qu’est-ce qu’un voile ? Est-il long ou court, opaque ou transparent ? On ne va pas tenter de remonter de la lettre à l’esprit.

L’islam est-il compatible avec la démocratie ? Dans le monde musulman, dites-vous, règne « l’idée suivant laquelle le seul législateur légitime, en dernière analyse, est Dieu, et qu’aucune décision législative humaine ne peut aller contre ses commandements ». Quelle différence avec le christianisme ?

La différence, c’est que Dieu nous parle dans la conscience. Et pas dans un livre. La différence, c’est la façon dont le Verbe s’est concrétisé. Pour le christianisme, le Verbe de Dieu s’est fait « chair », c’est-à-dire une personne, Il s’est incarné. Pour l’islam, le verbe de Dieu s’est fait livre. Ce qui est décisif pour nous, chrétiens, c’est la vie, la mort et la résurrection du Christ. C’est ce qui donne leur sens à ses paroles. Tout ce qu’Il dit s’éclaire à partir de ce qu’Il est (le Fils de Dieu) et de ce qu’Il fait (mourir pour nous). La parole de Dieu n’est pas un commandement, elle est un modèle. Ce n’est pas un principe juridique, comme dans l’islam.

Pour les philosophes arabes médiévaux, il y a plusieurs sortes de gouvernements : le gouvernement de soi, le gouvernement de la famille – l’économie, en grec – et le gouvernement de la cité, la politique. La politique est seulement une partie de cet art du gouvernement, qui est soumis tout entier à la loi de Dieu. La démocratie est une manière d’organiser la vie de la cité. Dans une démocratie anislamique, chaque député sera gouverné à l’intérieur de lui-même par l’obligation de respecter la loi de Dieu. Il ne peut prendre de décision législative qui serait contraire à telle ou telle forme de la charia en vigueur. Il ne sera un législateur que sous réserve. Dans une démocratie chrétienne, chaque député sera soumis, non pas à la loi de Dieu mais à sa conscience.

Charles-Henri d’Andigné

Allons-nous Mourir de nos « Valeurs » ?

Pour Macron, l’Islamisme constitue un dévoiement du vrai Islam. On entend trop souvent cette réflexion. Mais elle est inexacte !

Pour Ferhat Mehenni, (un laïque algérien) : « L’Islam c’est l’Islamisme au repos. L’Islamisme, c’est l’Islam en mouvement ».

Je veux bien admettre que la partie du Coran écrite par Muhammad à la Mecque était constituée de sourates de paix, les mêmes que l’on trouve dans la Bible. Et d’autres de valeur équivalentes.

Mais par contre, celles écrites à Médine n’ont plus rien de spirituel. Quand on y trouve des paroles de violence et de meurtre à l’égard des juifs, des chrétiens et des apostats, il est impossible d’y trouver quoi que ce soit de paroles d’inspiration divine.

Et ces sourates de Médine, qui abrogent celles de la Mecque sont utilisées par les plus radicaux pour faire tomber, dans le fanatisme le plus obscur, tous les esprits influençables, haineux et vindicatifs.

D’ailleurs, l’Islam politique y trouve sa promotion.

Mais qui a armé le bras de l’assassin du professeur d’histoire du collège de Bois d’Aulne ? Sinon, ces attaques et menaces sur les réseaux, poussant à passer à l’acte. En la circonstance, un certain Imam et Ibrahim, (Parent d’élève).

Avec, pour ajouter encore du malheur au malheur des applaudissements de la part de « jeunes » des cités qui se réjouissaient de ce crime odieux.

Mais c’est bien l’Islam politique qui se révèle le plus sournois et le plus dangereux. Il suffit d’entendre le prêche à la Mosquée de Lille qui explique sans retenue, que les musulmans ne sont pas encore prêts à prendre les armes, pour prendre le Pouvoir. Ils sont encore trop peu nombreux (dit-il) et doivent rester discrets, attendre le bon moment. C’est la tactique du CCIF (Frères Musulmans) : s’installer, se multiplier, négocier, demander, exiger, sans faire trop de bruit pour passer à la phase finale, la guerre ouverte.

Radicalisation.

L’Etat, parle maintenant de chasser 200 fichés S du territoire. Alors que 8132 individus sont inscrits au FSPRT (Fichier de Signalement pour la Prévention de la Radicalisation à caractère Terroriste) selon Gérard Darmanin.

C’est plutôt des milliers de futurs terroristes qu’il faut expulser et avec leurs sympathisants, on arrive à des millions de gens qui n’ont rien à faire dans notre pays.

Mais je crains, que tant que ce ne sera pas un juge, une députée, un ministre qui tombera sous les coups de couteau de l’un de ces criminels fanatisés, rien ne sera fait pour mettre un terme à ces horribles attentats.

En attendant, on se contente de marches blanches, de dépôts de fleurs, de bougies, (comme d’habitude) et des pleurnicheries. Mais point de colère, ni de volonté de rendre la monnaie à ces salopards.

Se lamenter c’est avouer son impuissance. L’obscurantisme ne passera pas disait Macron. Mais il est passé et continue de passer.

On ne veut plus des parlotes sans suite, mais des actes forts et sans faiblesse.

Onyx