Je ne sais pas si le freluquet poudré s’attendait à un accueil mouvementé, mais celui-ci a été parfaitement réussi. Pour un président élu par défaut et qui réunit sous sa fonction 3 pouvoirs: l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire et qui ne tient aucun compte de l’avis des français, ni du Parlement, le camouflet infligé à sa « grandeur » était proportionnel à son immense orgueil.
Il était pourtant super bien protégé par un bataillon de CRS et de nombreux gardes du corps autour de lui, mais il n’était pas le bienvenu. Sans la protection de sa milice il risquait fort d’être aspergé de fumier ou de lisier de cochon, et même en supplément de recevoir une avalanche de tomates sur son auguste personne.
Comme à son habitude, il n’a pas manqué de manier la calomnie et de tourner le mensonge de telle façon qu’il apparaisse comme une vérité. En faisant passer la révolte des paysans comme un complotisme imaginaire noyauté par son ennemi déclaré: le RN. A l’entendre, sans lui et sans l’UE le monde paysan n’existerait plus. Alors qu’il n’a jusque là rien fait pour entendre les doléances répétées des agriculteurs et que c’est bien l’UE qui est responsable des problèmes récurrents du monde agricole.
Avait-il auparavant entendu parler des suicides trop nombreux de fermiers français? Rien que des statistiques sur des gens « qui ne sont rien », des bouseux sans importance aux yeux de Monsieur le Marquis. Alors qu’il s’agit d’une profession vitale qui nourrit le pays et si ce petit marquis et les siens se régalent de mets raffinés et de grands crus du terroir dans les meilleurs restaurants parisiens, ils peuvent remercier ces gens qui travaillent la terre pendant que ces bobos de parvenus et sans importance pour la société les regardent du haut de leur pseudo supériorité.
S’il y avait environ plus de 3 millions de paysans après la guerre, leur effectif n’a pas arrêté de diminuer jusqu’à perdre 125 000 d’entre-eux en 10 ans. Avec un système qui privilégie les gros céréaliers et néglige les autres, le mondialisme leur fait le plus grand mal. Des bovins qui viennent du Brésil, nourris aux OGM et aux hormones de croissance, en concurrence déloyale avec les éleveurs français. Du poulet ukrainien élevé dans des fermes usines avec des règles moins strictes et des salaires très bas. Comment nos éleveurs peuvent-ils être compétitifs ?
Sans compter les tracasseries et les règles qui leur sont imposées. Des parcelles agricoles contrôlées par satellites de l’UE tous les 3 jours, avec obligation de mettre 4% de terres cultivables en jachère ou de payer une grosse amende. Toujours plus de normes et de taxes avec un flicage à la chinoise qui ne s’arrêtera pas à l’agriculture, grâce à l’intelligence artificielle qui se profile à l’horizon. Nous sommes tous concernés !
Mais devant des reproches qu’il juge injustifiés, notre ci-devant président est parti dans une colère vraie ou simulée comme un enfant qui trépigne quand on lui refuse un gâteau au chocolat. Rien n’est jamais de sa faute, même pas l’invitation possible de l’association « Soulèvement de la Terre » qui confirme avoir été contactée par l’Elysée pour participer à un débat.
En attendant, ce même président va donner à l’Ukraine 3 milliards, après avoir déjà versé des milliards en 2022 et 2023 à ce même pays. Nos paysans se contenterons d’une promesse de 150 millions pour calmer leur attente de plus d’équité. Mais comme l’Etat manque d’argent, il prévoit un emprunt de 290 milliards d’euros pour 2024 pour financer et payer les intérêts à nos créanciers et rembourser la dette.
Mais comme il s’agit pour lui de faire oublier sa participation désastreuse au Salon de l’Agriculture, il n’a rien trouver de mieux que de lancer un pavé dans la mare. Comme Don Quichotte qui attaquait de moulin à vent avec sa lance, il veut faire la guerre à la Russie avec des armes qui n’existent pas.
« J’aime les paysans, ils ne sont pas assez savants pour raisonner de travers » (Montesquieu)
Onyx