Les drones militaires à la conquête du monde

Le drone comme un outil déterminant au service des états. Le bon développement, l’acquisition et l’utilisation de cet outil devraient jouer dans la balance géopolitique & militaire des pays. Turquie, Etats-Unis, Chine, Russie … Beaucoup développent cette technologie depuis le début du XXIe siècle.

Quelques actualités

Les Aristocrates à la Lanterne

La Lanterne est une résidence confortable, qui n’a rien à voir avec les becs de gaz d’autrefois, qui ont quelquefois servi à pendre des hobereaux oppresseurs du peuple, lesquels comme Macron se prenaient pour Jupiter.

Notre minet quadragénaire, arrogant (à la sexualité indéterminée), a été touché lui aussi, par le fameux virus. Juste retour des choses, diront des mauvaises langues.

Aux dernières nouvelles, sa santé s’améliore, apprend-on. Mais au fait, a-t-il été soigné avec du Doliprane, du Doliprane et encore du Doliprane; autrement dit du pipi de chat, jusqu’au manque d’oxygène et la réanimation mortelle, comme dans les Ephads ?

Parions qu’il aura été soigné « exceptionnellement » avec le protocole du Pr. Raoult, le mal aimé de Big-Pharma. Mais ça, on ne vous le dira pas !

Pourtant, un certain proche ami, Richard Ferrand, l’avait indirectement prévenu des risques: « Si l’on est malade, c’est qu’on n’aura pas fait aussi attention que nécessaire. Nous devons être de grande vigilance, ce n’est pas une question de faute, mais de responsabilité ».

Treize personnes à table, dont le triste Mélenchon. Quand nos donneurs de leçons n’en tolèrent que six, c’est : faites ce que je dis, mais pas ce que je fais.

Libertés en Péril

Il fallait un plouc à l’Exécutif pour rassurer les récalcitrants au vaccin. C’est le contraire qui se passe. Castex, comme Zorro, est arrivé, sans se presser, en tant qu’adjoint du « sheriff ». Le même personnage qui continue à affamer les cafés et les restaurants.

Cependant, il a bien l’intention de faire passer en procédure accélérée cette vaccination en force. Même si, son supérieur hiérarchique s’est engagé à ne pas le rendre obligatoire.

Mais comme Macron se contredit aussi vite que le vent tourne, qu’en sera-t-il demain ?

Il ne sera peut-être pas jamais imposé, façon Corée du Nord, mais il existe d’autres moyens, pour le rendre incontournable sous le vocable de certificat de vaccination.

Ainsi, de cette façon, faudra-t-il être « vacciné » pour prendre l’avion, le train, aller dans des salles de spectacles etc.…Heureusement les français sont assez astucieux pour contourner une aussi perverse obligation.

Il est aussi bon de savoir que ce produit, vendu comme « vaccin » multifonctions n’en est pas un, mais c’est une thérapie génétiquement modifiée. Accusée aussi de contenir des substances nocives !

Un avocat donne un conseil pertinent à ceux qui refusent cette ingérence sanitaire dans leur organisme. Exiger, dit-il, la signature d’un document reconnaissant la responsabilité pénale du vaccinateur.

Bien sûr, un avenir proche dira si ce modus-operandi est salvateur ou s’il est nocif. En attendant, et dans le doute, des précautions s’imposent !

La meilleure protection, dit le Pr. Henri Joyeux, c’est de renforcer son système immunitaire.

Miss Région Provence

Elle est ravissante et sympathique, pourquoi aurait-elle usurpé son titre ?

Mais pour certains, il y a un problème. Sa famille est juive et pour aggraver les choses, son père est de nationalité israélienne. Il n’en fallait pas davantage, pour enflammer les réseaux sociaux. Du moins, une certaine catégorie.

Ce qui n’empêche pas, une presse comme Gala, Voici et d’autres de laisser entendre qu’il s’agirait de gens de « l’extrême droite » souverainiste et nationaliste qui en seraient les auteurs. Ce qui fait dire à l’avocat G. William Goldanel: « Si j’en juge par l’identité des gens qui se sont manifestés, ce sont plutôt des banlieusards habituels ».

Comme d’habitude, on laisse croire que ces insultes viennent des nostalgiques des années 40 et de la collaboration. Certes il existe des nouveaux collabos, mais ceux- là collaborent avec une immigration problématique de peuplement !

Trois Gendarmes Tués

Encore un drame qui ne devrait jamais arriver.  Mais là aussi, c’est son instrumentalisation qui est condamnable.

On relève vicieusement qu’il était catholique, comme si ce cinglé avait tué parce qu’il était catholique.  On fait ressortir qu’il était tireur sportif, comme si l’exercice du tir sportif, en faisait quelqu’un de dangereux. C’est lui qui était dangereux, pas l’arme !

Ce qui leur donnera l’occasion de durcir encore la possession d’armes plus ou moins létales, de sport ou de défense.

Le meurtrier était aussi, adepte du survivalisme. Ce qui n’est pas une tare, mais un moyen de prévoir un avenir qui s’annonce difficile.

Comme le fait remarquer Jean Messiha, « Quand un mec tue en criant Allah Akbar et qu’on dit que c’est un musulman pratiquant, on nous accuse d’amalgame et de stigmatisation ».

Soljenitsyne a dit: « l’URSS s’effondrera sous le poids de la vérité ».

On peut en dire autant pour cette société du mensonge, de la trahison et de la « bien pensance ».

Onyx

Henri Joyeux, médecin | Covid & Vaccin: Dictature sanitaire?

Henri Joyeux, médecin & écrivain “N’ayez plus peur ! Pas n’ayez pas peur ! N’ayez plus peur ! On vous a fait peur. Je ne vais pas vous conseiller, pour l’instant, de vous faire vacciner avec un vaccin pour lequel il n’y a aucun recul. Je pense que l’on est dans une dictature sanitaire mais que ça, ça va exploser parce que les Français jamais ils accepteront ce genre de choses ! Une forme d’idéologie libérale qui est en réalité avec derrière, comment dire… tenir le peuple et ça c’est  une idéologie de type marxiste, communiste.”

Le professeur Henri Joyeux, médecin et écrivain, nous fait part de son analyse sur l’efficacité des vaccins proposés face au virus mutant . Ayant lui-même été contaminé par la Covid 19 avec son épouse, il montre comment un traitement préventif simple peut avoir des effets bénéfiques. Son message: n’ayez plus peur et passez de bonnes fêtes en famille !

En Turquie, le drone, nouveau héros national

Omniprésents dans la propagande gouvernementale, les drones sont devenus le symbole par excellence de la montée en puissance de la Turquie et de son indépendance grandissante sur la scène internationale. Le nouveau joyau turc : le drone TB2. Peu cher, fiable et utilisé par une armée expérimentée, il est l’un des facteurs clés des succès d’Ankara.

Quelque part au-dessus d’une ligne de front dans le sud du Caucase, cet automne, un drone filme des soldats arméniens en train de décharger un camion. Soudain, un éclair frappe le centre de l’écran. Des corps sont projetés dans les airs. La fumée retombe, révélant en gros plan des dizaines de cadavres. La vidéo, diffusée sans filtre par les médias turcs, n’est qu’une parmi des dizaines se déroulant en Irak, en Syrie, dans le Caucase ou en Libye. Ces images sont diffusées massivement par la propagande à chaque opération militaire turque. Le message est efficace : la Turquie est de retour et ses drones sont ses nouveaux janissaires.

Politique de plus en plus militariste

Le président Erdogan n’a jamais caché son intention de faire de son pays une puissance mondiale et de redonner aux Turcs leur fierté (sapée par les puissances impérialistes, selon lui). «Ceux accoutumés à nous parler avec un ton impérieux négocient désormais avec nous d’égal à égal, […] nous avons totalement contrecarré leurs politiques consistant à nous soumettre à des décisions prises sans nous sur tous les sujets régionaux et mondiaux», déclarait-il ainsi début octobre. Les drones jouent un rôle central dans cette politique étrangère de plus en plus militariste, notamment depuis 2016.

«La Turquie voit dans les systèmes militaires sans pilote et la guerre robotique plus qu’une simple modernisation de son portfolio. C’est une opportunité d’être à l’avant-garde de la prochaine percée géopolitique», explique Can Kasapoglu, spécialiste des questions de défense pour le think tank stambouliote Edam. Après avoir tenté d’acquérir sans succès des drones auprès des Etats-Unis et d’Israël dans les années 2000, la Turquie a investi massivement dans le domaine. Est né en 2015 de cet effort le TB2, produit par l’entreprise Bayraktar. Il peut voler vingt-sept heures, emporter quatre missiles de haute précision et ne coûte qu’une fraction du prix d’un drone états-unien.

Démonstration de force

C’est dans les montagnes du sud-est de la Turquie et du nord de l’Irak que les drones armés made in Türkiye ont démontré leur efficacité. Déployés après 2015, ils sont en large partie responsables de l’affaiblissement depuis de la guérilla kurde du PKK. «Depuis l’arrivée des drones, les combattants ne sont plus en sécurité nulle part. Ils ne peuvent plus se déplacer comme ils le souhaitent. Le TB2 saigne le PKK plus rapidement que trente ans de guerre avant lui», explique un journaliste kurde irakien, souhaitant demeurer anonyme.

Mais c’est après le coup d’Etat manqué de juillet 2016 que les drones turcs ont acquis leur notoriété. D’abord, en comblant le vide créé par les purges au sein de l’armée de l’air. Ensuite, «le programme a gagné en dynamisme avec les expéditions syriennes», souligne Can Kasapoglu. Leur utilisation n’a eu de cesse de croître jusqu’à la démonstration de force de février 2020 dans le nord-ouest de la Syrie, au cours de laquelle l’armée turque a décimé les troupes du régime de Bachar al-Assad avec une efficacité de métronome. Fait marquant : les drones turcs ont également réussi à détruire du matériel antiaérien russe. Une prouesse renouvelée en Libye puis dans le Caucase où, alliés à des commandos et des mercenaires, ils ont infligé une défaite cuisante aux forces arméniennes. «Il y a un fossé technologique entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan qui s’apparente à combattre la poudre à canon avec des arcs et des flèches», résume Can Kasapoglu.

Grandeur de la nation

Au cœur de cette success-story, la propagande a mis en avant le Von Braun turc : Selçuk Bayraktar. Cet ingénieur, quasiment canonisé «père des drones turcs», a abandonné son doctorat au MIT de Boston aux Etats-Unis pour créer le TB2 et épouser au passage la fille cadette du président Erdogan. Selçuk Bayraktar et ses drones sont devenus les ambassadeurs d’une politique visant à augmenter l’intérêt pour les nouvelles technologies et l’innovation au sein de la population. Un intérêt qui doit être tout entier dédié à la grandeur de la nation. Ils sont également le paravent d’une industrie de la défense en plein boom et choyée par les autorités. Les caciques du pouvoir répètent à tue-tête qu’ils visent l’indépendance totale du secteur d’ici à 2023, date du centenaire de la République.

Ankara espère que le succès retentissant de ses nouvelles armes donnera un coup de fouet à ses exportations. L’an dernier, la Turquie a vendu 3 milliards de dollars d’équipements militaires (contre 56 milliards pour les Etats-Unis en 2018 et 10 milliards pour la France en 2019), dont des drones au Qatar et à l’Ukraine. Les Philippines, le Pakistan, l’Indonésie et plusieurs pays africains sont également courtisés par les autorités turques.

Jérémie Berlioux pour Libération

Un projet de référendum inutile

Voilà que le Fripounet prétentieux qui règne à l’Elysée veut organiser un référendum sur le climat et le faire entrer dans la Constitution. Que ferions-nous sans un homme aussi prévoyant ?

Bien sûr, qu’il est judicieux de se préoccuper du climat qui semble se dérégler depuis des années. Mais celui-ci ne dépend pas uniquement de l’activité humaine. Encore faudrait-il que tous les pays de la Terre, travaillent à l’unisson sur ce sujet.

En commençant d’abord, par la défense de l’environnement. Et comment défendre celui-ci, sans remettre en cause la croissance sans limite de l’industrialisation partout et surtout dans les pays « émergents ».

Mais n’y aurait-il pas un Référendum qui serait plus important et même absolument nécessaire ? Ce projet ne relève que de la démagogie, avec le désir de plaire aux écologistes, en vue des prochaines élections !

Par exemple, l’IMMIGRATION, avec son corollaire l’islamisation de notre pays… Éric Zemmour, toujours aussi pertinent, définit le problème en quelques phrases : « Le seul sujet qui mérite un Référendum, c’est l’immigration. Il faut arrêter la construction de logements sociaux. Vous aurez bon urbaniser toute la France, vous ne logerez pas toute l’Afrique ! … Pour moi, c’est le seul sujet qui mérite un référendum ? Pour la pérennité du peuple fr… Quand vous écoutez madame Wargon, vous retrouvez d’autres lieux communs de l’idéologie dominante depuis 40 ans… La France représente 40% de tous les logements sociaux en Europe. Pour eux ce n’est pas suffisant. On veut aller où ? … Des villes, préfèrent aujourd’hui payer des amendes, plutôt que de construire du logement social et céder à la loi SRU. Des maires ont été élus, pour éviter ce genre de constructions… Les gens ne veulent plus d’immigration ».

Et pendant ce temps, toutes les craintes sont orientées sur le virus pour nous faire oublier l’essentiel. Mais du côté des arrivées de « migrants », ça ne chôme pas dans l’entreprise Soros et Cie.

Les îles Canaries, ont fait bénéficier les hôtels de la présence de ces non-désirés, qui arrivent du proche littoral africain. Ce qui fait fuir les touristes et met en rage les commerçants locaux qui n’ont que le tourisme pour vivre.

Quelle chance ont les espagnols d’avoir un Gouvernement socialiste. Pour les prochaines élections, chers amis et cousins de l’autre côté des Pyrénées, faites un meilleur choix.

Du côté de la Libye, c’est tout aussi grave. Les prétendants à l’exode vers l’Europe, s’entassent sur les bords de mer, attendant que les passeurs voyous en cheville avec les ONG, qui travaillent pour la déconstruction de notre Continent s’occupent d’eux.

Et ils s’en occupent en effet !

Un nouveau bateau, le « Mark Jonio 2 », (merci Merkel), sera bientôt prêt. Soixante-dix mètres de longueur, le plus perfectionné de tous, avec hôpital à bord. Doté d’un drone sophistiqué, pour surveiller toute embarcation dans une zone encore plus étendue. Mais qui paye au fait ? On sait que Soros est dans le coup, mais qui sont les autres financiers de cette gigantesque entreprise de submersion des Nations ?

Ce navire pourra accueillir 1000 clandos et sera de ce fait, plus grand que les autres, toujours actifs d’ailleurs. C’est à dire: le Sea-Eyes et l’Open Bar. Pour l’agence Frontex, en 2019, 140 000 clandestins sont entrés en Europe.

Le travail ne leur manquera pas, puisque selon l’ONU, plus de la moitié de la croissance démographique dans le monde, aura lieu en Afrique en 2050 !

Ce qui fait dire à Michel Onfray, « S’il n’y a aucune réaction, l’Occident va mourir ».

« La meilleure arme des tyrans, c’est l’inertie des peuples » (Machiavel).

Onyx

 

Opération Barkhane: changer de stratégie ou s’enliser

Le commandement de l’armée française cherche à sortir un maximum de ses hommes du bourbier sahélien. Un désengagement que Caroline Roussy, responsable Afrique de l’IRIS, estime chimérique si Paris ne revient pas sur sa stratégie en place. Entretien sans détour.

«On a fait le tour du cadran, on doit désormais aller de l’avant», expliquait, un brin fataliste, le général Lecointre, chef d’État-major des armées, dans les colonnes du Monde paru ce 17 décembre.

Ce dernier ne s’en cache pas: «Dès que je pourrai limiter le niveau d’engagement de mes armées, je le ferai», assure-t-il. Après bientôt sept ans de présence au Sahel, sur un territoire grand comme dix fois la France, avec une poignée de milliers d’hommes, le militaire juge nécessaire un changement de stratégie.

Après toutes ces années d’accrochages, les pickups des djihadistes du Sahel ne déboulent plus sur Bamako, mais la situation sécuritaire régionale est nettement moins stable qu’elle ne l’était en 2013 et le périmètre d’action des djihadistes s’est largement étendu. Le risque pour l’armée française est maintenant celui de l’enlisement.

Bamako s’oppose à un départ

L’exécutif, mais surtout les Armées, cherche donc une manière de s’extraire de ce bourbier. Mais d’importants obstacles s’opposent toujours à ce retrait, qu’il soit total ou même progressif. Caroline Roussy, responsable Afrique de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), doute de la possibilité même de ce départ, pour une bonne et simple raison:

«Les autorités maliennes ont demandé à Barkhane de rester». De fait donc, «un retrait ne peut se faire que de manière progressive, voire en envisageant d’autres pistes, comme intervention en deuxième ligne.»

Au-delà des considérations militaires, il est important de noter que le Mali, pays au cœur du conflit sahélien, est toujours dans une phase de transition politique, après que le Président Ibrahim Boubacar Keita (IBK) a été déposé par la rue en août 2020. Le gouvernement transitoire est composé d’une équipe militaro-civile composée de 25 membres.

Pas de suivi de la formation des armées nationales

Pour Caroline Roussy, «la question n’est d’ailleurs pas de partir ou de ne pas partir c’est une approche trop simpliste qui doit être, dans tous les cas, discutée avec les acteurs maliens.» Selon elle, l’urgence est de se mettre d’accord, en concertation avec les autorités maliennes, sur la stratégie à suivre.

En cas de redéploiement «ce qui apparaît de plus en plus comme une solution», il faudrait redéfinir une stratégie. Par exemple, une intervention en deuxième ligne, qui comprendrait essentiellement la formation et le renseignement. «Reste à savoir quel est l’état réel de l’armée malienne», s’interroge-t-elle. Cette question de l’état de l’armée et de sa formation est l’un des angles morts de ce conflit, explique la chercheuse:

«On n’a pas de chiffres ou de rapports sur la formation des soldats. Peut-être qu’ils existent au niveau européen, mais c’est très compliqué de les avoir. Il est donc très compliqué de savoir combien d’hommes ont été formés.»

La responsable Afrique de l’IRIS émet d’ailleurs des doutes sur la capacité de l’état-major français, voire malien, d’avoir accès à de tels chiffres, compte tenu du manque de numérisation de ce genre d’information.

Du côté des formateurs, les qualités requises manquent quelquefois à l’appel: «certains ne parlent même pas le français», souligne Caroline Roussy. Ceux de la mission de formation de l’Union européenne au Mali (UETM) n’étaient en effet pas francophones, ce qui a posé des problèmes pratiques dans les transferts d’informations et d’instructions.

Négocier avec les terroristes, une porte entrouverte?

Au-delà de la question de la formation de l’armée malienne, la chercheuse s’interroge sur «les pistes qu’envisage l’État français, dans un cadre général de discorde, sur le fait de négocier ou non avec les terroristes.» Un dilemme qui prend une place de plus en plus importante dans les considérations stratégiques de l’armée.

«On voit sur la question de la libération des 200 djihadistes contre les otages français que la France et le Mali ne sont plus sur la même longueur d’onde. à deux reprises en 2017 et 2019, les Maliens ont fait savoir qu’ils étaient favorables à un dialogue inter-malien», souligne Caroline Roussy.

Dans sa première interview internationale, accordée à RFI et France 24 le 3 décembre 2020, le Premier ministre de la Transition du Mali, Moctar Ouane, déclarait que «le dialogue avec les terroristes est une volonté des Maliens.» Par cette déclaration, il montre que le fossé entre Paris et Bamako se creuse.

«Cela ne représente pas en une rupture réelle, mais c’est la première fois que s’est dit aussi ostensiblement qu’il y a des négociations avec des leaders djihadistes.» 

Un choix auquel le gouvernement français a opposé une fin de non-recevoir, tout en apportant une précision. Le général Lecointre a également évoqué cette possibilité: «Il y a effectivement un positionnement de principe de la France, qui considère qu’on ne négocie pas avec des terroristes. Cela ne veut pas dire pour autant qu’on ne négocie pas avec un ennemi», a-t-il répondu à RFI, qui l’interrogeait sur la possibilité de dialoguer avec les groupes armés djihadistes au Sahel.

Mais après tout, le terrain commande: «On ne négociera jamais avec les terroristes. Mais il faudra bien trouver une solution politique. Un soldat doit savoir pactiser. C’est un devoir. Pour moi ce n’est pas une question morale. On ne pourra pas faire la paix au Mali sans une vaste réconciliation qui dépasse les critères occidentaux. C’est ma conviction», a également fait savoir le général, dans ce qui semble être un appel du pied à ses chefs politiques.

 

De son côté, l’exécutif français reste sourd à cette initiative. «C’est un point qui nécessite une clarification urgente pour pouvoir avancer vers une nouvelle stratégie», estime Caroline Roussy.

Corruption et sentiment anti-français

À ces considérations stratégiques, s’ajoutent des problèmes au long cours qui continuent de ravager la classe politique et militaire au Mali, et qui empêchent l’armée française de se désengager, ne serait-ce que partiellement.  

Du point le plus haut au point le plus bas de l’échelle sociale malienne, une corruption endémique ravage la société et empêche toute capacité de développement. Or, cette inaptitude à amener le développement fait du Mali un terreau extrêmement fertile pour le terrorisme.

Dans un témoignage pour Arte, un jeune malien qui vit dans la brousse sahélienne justifie son choix de rejoindre un groupe djihadiste par la religion, certes, mais également par le fait que le groupe lui versait un salaire de 450 euros par mois. Le salaire moyen au Mali est estimé aux alentours de 73 dollars mensuels, selon les chiffres de la Banque mondiale, soit environ 59 euros.

À cela s’ajoute «un sentiment anti-français très diffus» au sein de la société malienne, analyse Caroline Roussy. L’exemple du chanteur de renom Salif Keïta, qui avait accusé la France de «soutenir le terrorisme» dans la région démontre à quel point l’hostilité à Paris est présente au Mali et constitue un énième obstacle à la stabilisation politique et sécuritaire du pays. Ce sentiment facilite le travail de recrutement des djihadistes.

Autant d’obstacles à une stabilisation du conflit par des forces locales qui pourraient désengorger l’armée française et lui permettre, à terme, un désengagement. Le 13 janvier 2021, le premier anniversaire du sommet de Pau, qui réunit les dirigeants français et ceux des pays du G5 Sahel, sera l’occasion pour Paris de faire le point.

Source : Sputnik

Les futurs conflits régionaux

La tendance actuelle est à la présence massive de drones sur le champ de bataille. On a vu comment les forces azerbaïdjanaises ont écrasé l’Arménie, l’usage des drones de fabrication turque a été décisif.

A l’avenir la tendance va s’amplifier, se généraliser. Durant la bataille d’Angleterre du 10 juillet au 31 octobre 1940 la Luftwaffe n’a laissé aucun répit aux anglais. A la fin, ce ne sont pas les avions qui manquaient mais les pilotes. En introduisant massivement des drones on réduit la présence humaine sur le champ de bataille. Bien sûr, les pays pauvres n’auront qu’un accès très limité à ces nouvelles technologies. Ils devront donc continuer à utiliser des tactiques de guérilla et exposer leurs poitrines.

La première phase sera la généralisation des aéronefs (avions, hélicoptères) télé pilotés. Ils vont rapidement remplacer tous les appareils pilotés que nous connaissons. Il y aura toujours un pilote mais pas dans l’avion, il sera bien au chaud à l’arrière. Les drones actuels ne sont qu’une phase expérimentale, ils peuvent déjà servir avec leur caméra à des missions d’observation. A l’avenir on verra des drones aussi gros que les avions et hélicoptères. Ces aéronefs pourront effectuer toutes les missions habituelles de l’aviation : observation, chasse, bombardement, attaque au sol, SAR, ambulance, etc.

A plus long terme, avec le développement de l’Intelligence Artificielle, on verra ces drones télé pilotés remplacés par des drones totalement autonomes. Ils pourront aussi effectuer toutes les missions actuellement confiées à l’aviation et à l’ALAT. Ils pourront être télécommandés comme dans la phase précédente mais, quand ils seront assez loin en territoire ennemi, ils pourront être mis en ‘pilote automatique’.

Ces drones, dotés de moyens d’acquisition (radar, infra rouge, etc.), pourront analyser le terrain et distinguer un homme armé d’un enfant qui court ou d’un animal. Selon leur programmation ils pourront agir seuls ou en essaim, en appui des forces terrestres amies, neutraliser les cibles ennemies. Idéal pour rechercher et détruire de petites unités terroristes se déplaçant dans le désert. Un seul drone, de taille modeste, avec deux missiles et une mitrailleuse de 5.56 mm ou 7.62 mm serait capable d’attaquer par surprise et de détruire une section complète.

Pour manœuvrer en essaim les drones auront besoin de pouvoir communiquer entre eux, il y aura une hiérarchie. Un chef d’escadrille conduit plusieurs autres drones, s’il est abattu, c’est son premier lieutenant qui prend le commandement. Ils peuvent également intervenir au niveau de l’escadron ou plus, dans ce cas c’est le chef de la première escadrille qui devient chef d’escadron si celui-ci est abattu. Les règles claires, déterminées à l’avance, la promotion sur le champ de bataille est instantanée, il n’y a aucun ‘flottement’ en cas de leader abattu. L’autre avantage c’est que les pertes ne sont que matérielles, il n’y a pas de pilotes tués, blessés ou à récupérer en territoire ennemi.

La composition de certains escadrons pourra être mixte : deux escadrilles de bombardement/attaque au sol, deux escadrilles de chasseurs par exemple. On peut imaginer de multiples combinaisons, missions et échelles. L’essentiel c’est que tous puissent communiquer et échanger leurs informations pour réagir très rapidement et se partager les tâches. De plus le chef d’escadron enverra ses informations à l’état-major qui pourra suivre, sur un grand écran, l’évolution de la bataille aérienne en temps réel.

L’aviation ne sera pas la seule à évoluer.  Des escadrons de chars d’assaut, des flottilles de sous-marins pourront être télécommandés dans un premier temps, et plus tard contrôlés par une Intelligence Artificielle. Les pays industrialisés feront la guerre par machines interposées, seuls les pays pauvres devront exposer la vie de leurs militaires.

Roland Rabier

L’islamisation de Giscard à Mélenchon ou le gouvernement des lâches

Deux mois après l’assassinat par décapitation du professeur Samuel Paty, Christine Tasin, président de l’association Résistance Républicaine, revient sur la conquête de l’école par l’islamisme. Un phénomène qui remonte aux années 70 avec le choc pétrolier, lorsque les pays occidentaux sont allés négocier un pétrole relativement peu cher en échange de la promotion de l’islam et du renoncement à l’assimilation des nouveaux venus. Conséquence de cela, le niveau scolaire s’est effondré et un cours sur la liberté d’expression se termine par un attentat islamiste. Christine Tasin évoque également la gestion gouvernementale du Covid.